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Les réquisitions de Lecornu, les explications aberrantes du Kremlin et la détention scandaleuse d’un journaliste

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France/Ukraine

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé mardi, lors d’une conférence de presse inédite en présence de tous les chefs d’état-major, qu’il n’exclut pas de recourir à des réquisitions de personnel et matériels, ainsi qu’à des rationnements ou à l’imposition de priorités aux industriels afin d’accélérer la production de matériels à destination de l’armée française et de l’Ukraine S’il est légitime d’aider d’avantage l’Ukraine en pénurie d’obus, rationnements et réquisitions risquent d’être contre-productifs, au vu des expériences partout dans le monde, qu’il s’agisse d’économies de guerre, ou d’activités civiles. Les autres alliés de Kiev n’envisagent en tout cas pas de telles mesures.

Russie

Le Kremlin bascule dans des explications de plus en plus aberrantes sur l’attentat de vendredi dernier au Crocus Hall, revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique. Après que Vladimir Poutine a finalement reconnu que ses auteurs étaient des « islamistes radicaux » mais a affirmé que leurs commanditaires étaient probablement lié au « régime néonazi ukrainien » manipulé par les Occidentaux, le chef du FSB a affirmé mardi après-midi qu’il était prévu à Kiev d’accueillir en héros les quatre terroristes arrêtés samedi par la police russe sur la route près de la frontière. Patatras, le président de la Biélorussie, pourtant allié de la Russie, a révélé qu’ils avaient d’abord essayé de se réfugier dans son pays avant d’être repoussés par des garde-frontières.

Liberté de la presse

La détention du journaliste américain du Wall Street Journal, Evan Gershkovich, arrêté il y a un an et inculpé pour espionnage par la Russie mais sans éléments probants, a été prolongée de trois mois, jusqu’au 30 juin, selon une décision mardi d’un tribunal à huis clos. Aucune date n’a été fixée pour son procès. Autre élément confirmant les menaces majeures sur les libertés publiques en Russie, accrues depuis l’invasion de l’Ukraine, la loi sur le terrorisme a été récemment durcie pour s’étendre quasiment à toute opposition et les organisations de défense des homosexuels sont désormais considérées comme « extrémistes ».

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