Proposé par la République en Marche, le dispositif aiderait les jeunes à démarrer dans la vie, avec un prêt de 10 000 euros remboursable sur 30 ans. Mais plutôt que de créer de la dette, il faudrait clarifier et simplifier les aides déjà en place.
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Dans les médias, la nouvelle administration américaine est présentée comme un retour à la normale et une réouverture des Etats-Unis au reste du monde. Joe Biden est également décrit comme un président modéré, un vrai remède au mandat de Donald Trump. Cependant, plusieurs faits contredisent cet optimisme dans le domaine économique. La politique du président Biden laisse une place plus importante qu’on ne le pense aux idées interventionnistes et protectionnistes.
Haro sur les retraités : Qui veut vraiment la guerre entre les générations ?
Cela fait déjà un certain temps que le dénigrement des retraités est devenu le dernier sport à la mode dans les sphères politiques et médiatiques notamment. Ils sont tour à tour:
– accusés de parasitisme puisque c’est bien connu, ils vivent sur le dos des actifs, comme si leurs cotisations passées comptaient pour du beurre tout simplement parce qu’elles ont financé en leur temps les pensions de leurs parents qui, eux, n’avaient que peu ou jamais cotisé ;
– jalousés pour leur train de vie à partir de publicités touristiques notamment qui font croire que les croisières luxueuses et les voyages lointains sont l’ordinaire des couples de retraités, tous bien entendu souriants, bronzés et en parfaite santé (alors qu’on sait selon la DREES qu’en France et pour 2018, l’espérance de vie sans incapacité s’élève à 64,5 ans pour les femmes et 63,4 ans pour les hommes);
– traités d’égoïstes uniquement préoccupés de leur confort personnel, de leur bien-être et ne rêvant que d’amasser toujours plus, de préférence en sacrifiant les jeunes générations.
Le Conseil économique, social et environnemental a rendu en octobre 2020 son rapport sur l’état des hôpitaux et ses préconisations pour l’améliorer. Il en ressort un besoin d’autonomie et de transversalité pour l’environnement médio-social français.
Ségur de la santé, plateforme de consultation citoyenne, et, pour finir, rapport : le Conseil économique, social et environnemental reprend ses méthodes favorites pour évaluer, puis améliorer, l’état des hôpitaux en France. Il déplore tout particulièrement qu’on accorde si peu d’autonomie aux professionnels du secteur médico-social. Le mode de fonctionnement des hôpitaux n’est pas adapté à la variété des besoins médicaux de la France. Ainsi, l’échelon départemental lui-même « peut constituer un territoire trop vaste » (p. 43). Le CESE préconise donc de replacer les territoires au centre de la stratégie hospitalière et d’améliorer la transversalité des différents services médicaux français.
L’indigence de la culture économique en France résumée en un sondage : d’après l’enquête Odoxa-Aviva pour Challenges et BFM Business, 34 % des personnes interrogées estiment qu’il ne faudrait pas rembourser la dette contractée par l’État pendant la pandémie de Covid-19 ; 39 % des Français estiment qu’il faudrait la rembourser pour « une bonne partie avec une contribution exceptionnelle des grandes fortunes » ; 73 % suggérant de faire et l’un et l’autre…
Alors que le taux de chômage des jeunes s’établit à 22,1% et est encore aggravé par la crise sanitaire, une solution semble exister : encourager l’apprentissage.
Mais pour rendre le dispositif plus efficace, il faudrait vraiment laisser la main aux entreprises.
Une histoire banale. Elle se situe dans un immeuble modeste d’une ville moyenne. Il s’agit d’un petit logement avec un petit loyer. Ayant été occupé pendant des années, il est aujourd’hui en mauvais état. Au départ du dernier locataire, le propriétaire décide d’entreprendre des travaux lourds de rénovation, dont notamment le remplacement de tous les châssis vitrés par des doubles vitrages, l’isolation des murs, la mise aux normes de l’électricité, etc. Cette démarche était contraire à l’avis des agents immobiliers ayant visité l’appartement, ils ont souligné que cet investissement ne pourrait être amorti avant 20 ou 30 ans. Peu importe. Notre propriétaire, pas un professionnel de l’immobilier, peu argenté mais scrupuleux, tenait à remettre sur le marché un logement mieux que simplement « digne » comme on dit actuellement. Il le souhaitait vraiment agréable à vivre pour ses futurs locataires.
Les anciens pays d’Europe de l’Est, appelés « démocraties populaires » sous le communisme, connaissent un développement économique grandissant et une amélioration des conditions de vie de leur population. C’est un véritable boom. L’un des exemples les plus marquants est celui de la République Tchèque. En effet, les Tchèques deviennent plus riches que les Espagnols et les Italiens. Quelle est la recette de cette réussite? La réponse est simple, c’est le libéralisme économique.
Aux élections législatives de janvier 2015 les Grecs donnaient le pouvoir à Alexis Tsipras, le Mélenchon local, dont le programme électoral avait été « la fin de l’austérité ». Le taux des emprunts publics montait alors à 20 % l’an et le 29 juin 2015 toutes les banques grecques fermaient.
Le 13 juillet, Alexis Tsipras signait un accord avec les institutions européennes. Celui-ci prévoyait : pour le 15 juillet (soit 2 jours après la signature), « rationalisation du régime de TVA, élargissement de l’assiette fiscale et programme global de réforme des retraites » ; d’ici le 20 juillet , programme de « réduction des coûts de l’administration » ; pour le 22 juillet, nouveau « code de procédure civile, pour accélérer considérablement les procédures judiciaires ». L’accord prévoyait en outre des « privatisations de 50 milliards d’euros », un droit du travail « aligné sur les meilleures pratiques internationales » en particulier pour « les procédures de licenciements collectifs » et des « réductions quasi-automatiques des dépenses en cas de dérapages par rapport à des objectifs ambitieux d’excédents primaires » (l’excédent primaire est le solde positif du budget avant paiement des intérêts de la dette). De plus, « tout projet législatif » devait être approuvé par les institutions européennes. L’accord concluait : « Quand le Parlement grec aura approuvé tous ces engagements », il sera possible de « négocier un protocole d’accord » pour de nouveaux prêts (« 82 à 86 milliards d’euros »).
« Pas de reconfinement. Soyez libres mais responsables ! »
Le non-reconfinement a finalement été décidé, pour le moment. Par Emmanuel Macron seul et contre l’avis de beaucoup, entend-on dire. Jean Castex l’a annoncé aux Français du bout des lèvres et avec une tête d’enterrement. Un peu d’allant pour motiver les foules, un peu de force et de conviction, auraient été bienvenus. Et s’ils redonnaient confiance aux Français en les rendant responsables ? Ce qu’il nous faut, ce sont des doses de vaccin mais aussi d’énergie. Voici ce que l’IREF, et bien des Français probablement, auraient aimé entendre.