Cioran, Ionesco ou Mircea Eliade doivent se retourner dans leurs tombes. Le roumain est revenu sur le devant de la scène en France. Mais on ne faisait ni dans la littérature, ni dans la dentelle ! Le « scandale » a eu lieu sur un terrain de football lors d’un match de qualification très important en ligue des champions, entre le PSG et un club turc. Un match suivi, très probablement, par des millions de téléspectateurs, et qui s’annonçait de belle qualité. Vers la quinzième minute, bousculade sur le banc de touche, on ne sait pas très bien pourquoi, c’est la confusion la plus totale.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
La Note de l’IREF est présentée en exclusivité dans Le Figaro Economie (29 novembre). Lire.
Ca tourne au ridicule. Entre la jauge de 30 personnes dans une église (le Conseil d’Etat vient néanmoins de demander au gouvernement de revoir sa copie), les stations de ski ouvertes mais avec les remontées mécaniques fermées ou les magasins ouverts mais obligés d’accepter un nombre restreint de personnes (selon des critères byzantins), le gouvernement et le Président provoquent l’incompréhension et la colère des Français.
Classement européen des taxes et impôts sur la propriété : presque 20 places entre la France et l’Allemagne !
L’IREF l’a déjà montré plusieurs fois : les propriétaires français sont la cible des politiques, en particulier depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron. La suppression de la taxe d’habitation, l’institution de l’IFI et l’augmentation, sans compensation, de la CSG à 17,2 % sur les plus-values et revenus fonciers, portent l’imposition marginale à des sommets. Au titre du seul impôt sur le revenu, l’imposition peut représenter 66,2 % du revenu imposable, soit un taux confiscatoire. La France est d’ailleurs l’un des rares pays à conserver à la fois une imposition annuelle sur la fortune immobilière et une taxation des successions entre ascendants et descendants directs.
« Les géants du numérique, ce sont aujourd’hui les adversaires des États », a déclaré, début novembre, au micro de Radio Classique, le ministre Bruno Le Maire. « L’un des plus grands défis du 21e siècle (…) c’est l’émergence de géants du numérique qui sont aussi puissants que des Etats, aussi puissants financièrement, aussi puissants technologiquement, aussi puissants en termes commerciaux », a expliqué le ministre de l’Économie. « Ce combat, nous le gagnerons », a assuré Bruno Le Maire pour qui « la question de la lutte contre les géants du numérique est une question pas simplement économique, elle est aussi politique, sociale et financière ».
L’une des principales caractéristiques des pays communistes est la pénurie. Partout où l’on a mis en place le marxisme, où l’on a aboli la propriété privée et nationalisé les entreprises, l’économie s’est effondrée et les produits ont commencé à manquer. Les politiques français semblent avoir trouvé encore mieux. Ils nous empêchent d’avoir accès à certains articles même s’il n’y a pas de pénurie. Le gouvernement a décidé de fermer les rayons non essentiels dans les grandes surfaces, plutôt que d’autoriser les petits commerces à rouvrir.
Prélèvements obligatoires : la France « ultralibérale » d’Emmanuel Macron est championne d’Europe (47.4 % du PIB) !
La pandémie a (presque) fait oublier les grandes tares de l’économie française. Parmi elles, la fiscalité. C’est Eurostat qui nous le rappelle dans une Note passée pratiquement inaperçue, tous les projecteurs étant braqués sur l’annonce du confinement. La France reste en tête des pays européens en matière de prélèvements obligatoires, à 47.4 % du PIB (2019). Elle est suivie par le Danemark (46,9%), la Belgique (45,9%), la Suède (43,6%), l’Autriche (43,1%) et l’Italie (42,6%). À l’autre extrémité de l’échelle, l’Irlande (22,7%) et la Roumanie (26,8%), devant la Bulgarie (30,3%), la Lituanie (30,4%) et la Lettonie (31,3%), affichent les taux les plus bas.
Que les politiques n’aient pas cru à une nouvelle vague, c’est une chose ; qu’ils n’aient pas été préparés, comme le président Macron en France qui annonce seulement 1 000 lits supplémentaires en réanimation, c’en est une autre, beaucoup plus grave. Qu’ont fait nos décideurs pendant ces mois ?
A en croire les médias et toutes les émissions (très nombreuses) consacrées aux élections américaines du mardi 3 novembre, les Français pourraient s’imaginer que les Américains ont à choisir entre un sinistre autocrate et un candidat touché par la grâce, envoyé par le Ciel pour les sauver. Les dizaines de correspondants et « experts » en Amérique entonnent en chœur la même chanson anti-Trump. Au lieu d’informer correctement les Français – un devoir pour les journalistes, plus encore pour ceux qui sont payés avec l’argent public – ils font du militantisme et de la propagande (même le journal l’Equipe l’a fait !).
Invité (31 oct) chez Ruquier (sic) sur France 2 (encore sic) pour commenter les élections américaines. Voir l’émission