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Les écolos nous mentent ! de Jean de Kervasdoué

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Comme le suggère le titre de son livre, Jean de Kervasdoué ne craint pas d’écrire ce qu’il pense. De formation agronomique, l’ancien Directeur des hôpitaux au ministère de la Santé aborde avec verve de nombreux sujets.

Les milliers d’espèces végétales et animales menacées ? Sur les 5 600 espèces existant en France, seules sont menacées une plante (l’orchis couleur de lait) et trois espèces animales : la grenouille des champs, la tortue d’Hermann et l’anguille, dont le braconnage est maintenant combattu. A l’inverse, le loup, le bouquetin et le phoque sont revenus. Les espèces marines sont cinq fois plus nombreuses qu’au début du jurassique.

Les algues vertes sur les côtes bretonnes ? L’azote qui les nourrit ne provient pas des élevages de cochons ou de volailles, mais de l’air !

Les risques que présentent les OGM ? Inexistants. Au contraire, les OGM améliorent les rendements et diminuent l’usage des engrais et pesticides. Ils enrichissent la biodiversité. Un milliard d’êtres humains, et la majorité des animaux d’élevage, s’en nourrissent. Les OGM devraient être encouragés et non interdits comme le fait la France par la loi de 2015 sur le maïs transgénique.

L’interdiction du glyphosate, demandée par les Verts ? Parce qu’on en a trouvé des traces infimes dans les urines de certains de leurs adhérents. Les plantes fabriquent des pesticides, notamment des tannins, pour se protéger. C’est ainsi que le tabac fabrique un insecticide puissant, la nicotine. De nombreux aliments fabriquent à de très faibles doses des substances cancérigènes. L’agriculture dite biologique accepte ces substances. D’après Jean de Kervasdoué, l’agriculture biologique ne présente pas d’avantages par rapport à l’agriculture traditionnelle et fait baisser les rendements de 30 à 40 %.

L’effet d’un poison dépend toujours de la dose. Or les doses bureaucratiques sont de 100 à 1 000 fois plus draconiennes que nécessaire. On a interdit les néonicotinoïdes sans résultat pour les abeilles, mais avec des conséquences dramatiques pour les betteraves.

Les énormes quantités d’eau « virtuelle » nécessaires à la production des végétaux et surtout de la viande (13 500 litres pour un kg de bœuf) ? De la foutaise : 1 kg de bœuf contient 0,7 l d’eau, le reste est retourné à la nature.

L’épuisement des nappes phréatiques ? C’est un mensonge : on prélève en France chaque année 0,25 % du stock ; les nappes phréatiques représentent toujours plus de quatre ans de pluies.

La diminution de la superficie des forêts dans le monde ? Les forêts représentent 28 % des terres émergées (trois fois plus que les sols agricoles en cultures annuelles) et ne diminuent que de 0,08 % par an. La mauvaise exploitation des forêts ? C’est seulement parce qu’on ne coupe pas les arbres à l’âge optimum, variable, de 20 à 180 ans, suivant les espèces.

Les risques causés par la production d’électricité nucléaire ? En France, 4 m3 de déchets radioactifs par an. En Iran et en Inde, dans certaines régions la dose de rayonnement naturel reçue par des habitants dépasse de 240 fois la dose maximale demandée par les normes, sans inconvénient pour la population et même au contraire avec une amélioration de la réparation cellulaire. Dans le monde, 59 morts à Tchernobyl, alors que 1,8 millions de morts prématurées ont été évitées de 1970 à 2010 grâce au remplacement des centrales à charbon par des centrales nucléaires. La fermeture de Fessenheim est injustifiée. En fermant ses centrales nucléaires, la France doit augmenter de 20 % ses tarifs d’électricité pour lui permettre de produire 1,5 % de son électricité par des éoliennes et des panneaux solaires.

Jean de Kervasdoué s’attaque au principe de précaution. Il ne comprend pas comment on peut trouver des mesures « proportionnées » contre des dommages « incertains ».

Dommage qu’il n’ait pas osé s’insurger contre le plus gros et de loin le plus nocif des mensonges des écolos : que seules les émissions humaines de CO2 dues à la combustion des hydrocarbures sont responsables de l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère, et que les variations du CO2 naturel n’y jouent aucun rôle. Ce mensonge, qui justifie leur croyance que l’homme est responsable du réchauffement climatique, est lui-même fondé sur deux invraisemblables fables : 1) qu’à la différence de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 en se réchauffant, les océans intertropicaux, au contact de l’air qui s’est réchauffé d’environ 1°C depuis 150 ans, ne dégagent pas plus de CO2 ; 2) que les molécules de CO2 provenant de la combustion des hydrocarbures ne sont pas absorbées par les océans froids comme les molécules du CO2 naturel.

Sans doute pour son prochain livre ?

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6 commentaires

Henri Royer 15 février 2021 - 11:38 am

Mon point de vue
Les écolos ne proposent que peu de solution mais surtout des slogans sans jamais faire des études d'impact.
Nous sommes tous pour l'écologie quand nous constatons les effets de l’évolution du climat mais de la à proposer des solutions.
Peut-être que les corticoïdes sont sans effet sur les abeilles mais ou sont passés les 80% d'insectes qui ont disparu (avec les oiseaux qui s'en nourrissait)

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Teisserenc 15 février 2021 - 2:30 pm

Réactions des écolos !
Les réponses des écolos sont très éclairantes :
de la haine, des certitudes, des menaces. Des réactions de fanatiques, incapables de prouver leurs certitudes par un raisonnement bien mené, serein, acceptant la position adverse pour mieux démontrer son erreur.
Non, c’est trop leur demander.

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PICOT 16 février 2021 - 1:28 pm

Dioxyde de carbone
Et surtout : le CO2 ne représente que 0,042% de l'ensemble des gaz atmosphériques (Oxygène 30%). Il faudrait donc qu'ils nous expliquent comment avec une aussi faible quantité le C02 pourrait produire un effet de serre. Hautement improbable, sauf pour nous faire payer sans rechigner une taxe carbone!! Magnifique arnaque. De plus ils ignorent un petit détail : pas de C02 donc pas de végétaux, pas de mammifères et pas d'espèce humaine. Ah zut!

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lonbled 17 février 2021 - 6:26 pm

Simple, pas d'eau, pas d'oxygène, pas de vie.

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Clowez Philippe 6 mars 2021 - 10:45 am

Les écolos nous mentent ! de Jean de Kervasdoué
Bonjour,

J’aimerais avoir un droit de réponse sur les commentaires de Mr De Kervasdoué au sujet du glyphosate. Je suis scandalisé de voir ses propos mensongers sur la non-toxicité de ce produit, il ne se limite qu’à qu’à l’être humain, je suis outré. Je suis mycologue et je viens d’écrire un livre en 2020 de 372 pages sur les morilles et j’aimerais dire à ce Monsieur son manque de culture sur l’impact catastrophiques que ce produit a sur notre environnement et tout particulièrement dans le domaine de ma spécialisation. Comment peut-on mentir à ce point? Je précise que je suis pas écologiste mais écologue. Je vous remercie. Mr Clowez Philippe.

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gattaca 12 mars 2021 - 11:34 am

Les écolos nous mentent ! de Jean de Kervasdoué
@Clowez
Si vous connaissez bien les morilles, il faudrait tout de même que vous interprétiez correctement les propos de J de K avant de l’accuser de mensonges !
Ce produit a été jugé non toxique aux doses où l’on peut y être généralement exposé et ce par au moins 11 agences sanitaires dans le monde. Seule une filiale de l’OMS (le CIRC) a émis une conclusion dans laquelle le glyphosate pourrait être un cancérogène PROBABLE.
Rappelons qu’il est utilisé de par le monde depuis près de 50 années sans avoir causé le moindre problème sanitaire. Qu’il représente un outil particulièrement efficace pour faire de l’ACS (Agriculture de conservation des sols pour votre information !) permettant une diminution notable de l’empreinte carbone Monsieur l’écologue !)

Avez-vous suivi la controverse à propos de cette substance qui sert de modèle emblématique aux anti-pesticides d’une manière générale ? l’histoire (lamentable) des pisseurs volontaires qui se sont tous fait avoir par un labo n’étant même pas accrédité pour doser cette substance ?

Etes-vous au courant du fait que le glyphosate se décompose assez rapidement en AMPA, substance que l’on trouve systématiquement dans les produits lessiviers, détergents et autres savons que tout un chacun utilise tous les jours (s’il est un tant soit peu soucieux d’une hygiène de base !) ?.

Enfin, je doute que l’on pulvérise régulièrement du glyphosate sur les nombreuses surfaces productrices de morilles surtout dans les sous-bois !!!

Vous avez des doutes sur l’impact catastrophique de ce produit notamment dans votre domaine … on pourrait alors se demander pourquoi vous utilisez du glyphosate si vous savez que c’est dangereux pour vos morllles !
A ce niveau de compréhension, vos propos sont pas loin de relever de la diffamation !

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