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La liste des opposants et journalistes tués par Poutine s’allonge

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Il y a quelques jours on a commémoré l’assassinat, le 7 octobre 2006, de la journaliste Anna Politkovskaïa. Ella a été abattue dans l’ascenseur de son immeuble situé à Moscou. Le 7 octobre marquant aussi l’anniversaire de Poutine, c’est le « cadeau » que ses sbires lui ont offert… Anna Politkovskaïa était une journaliste chevronnée qui enquêtait depuis plusieurs années sur le système mafieux de Poutine. Elle avait d’ailleurs déjà été victime de plusieurs tentatives d’assassinat, dont un empoisonnement qui l’avait plongée dans le coma. Le jour de sa mort, elle est devenue la 21e journaliste assassinée en Russie depuis l’élection de Vladimir Poutine en 2000. Evénement à partir duquel les incarcérations et les éliminations de journalistes comme d’opposants n’ont cessé de s’accélérer. Personne n’a oublié Alexeï Navalny, mort en février dernier alors qu’il purgeait une peine de 19 ans pour « extrémisme » dans une colonie pénitentiaire reculée de l’Arctique, à presque 2 000 km de Moscou, où les conditions de détention sont terribles. En cet automne 2024, c’est un nouveau nom qui s’inscrit dans le sinistre palmarès du Kremlin : celui de la journaliste Victoria Roshchyna, 27 ans. Elle était détenue en Russie depuis août 2023. Sa mort, dont on ne connaît pas encore les circonstances exactes, vient d’être annoncée par le ministère russe de la Défense dans une lettre à sa famille. En 2022, Victoria Roshchyna avait reçu le prix du courage en journalisme de la fondation mondiale de femmes œuvrant dans les médias. Elle travaillait notamment pour les titres ukrainiens Radio Liberté, Ukrainska Pravda et Hromadske.

Dès le début du règne de Poutine, en 2003, Anna Politkovskaïa écrivait : « D’un nom propre, Poutine est devenu un nom commun. Il est devenu le symbole de la restauration du régime néosoviétique en Russie. »

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