La 28ème conférence des 197 Etats membres de la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ou COP28 s’est ouverte le 30 novembre et va durer jusqu’au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Emirats-Arabes-Unis. Ce sont des dizaines de chefs d’Etat accompagnés de leurs gardes du corps et des membres de leur équipe qui font le déplacement. A ceux-là s’ajoutent des dizaines de journalistes et de représentants des ONG et autres lobbys du climat. Tout ce beau monde se déplacera en avion, nombreux iront même en jets privés. Ironie du sort, les avions de certains participants ont été bloqués à l’aéroport de Munich par une tempête de neige… Ensuite, sur place, à Dubaï, ils seront en voitures pour les déplacements. Au total l’empreinte carbone qu’ils vont laisser en quelques jours sera très probablement l’équivalent de celle laissée par un Français moyen qui prend la voiture tous les jours pendant un an. Peu importe, diraient les écolos. Ce sont les intentions qui comptent.
La rencontre vise surtout à réduire de 30 % les émissions de méthane d’ici 2030, comparé à 2020. Il sera donc question des dérèglements climatiques, des ouragans, des sécheresses, des inondations. Il faudra donc sauver la planète. Une fois de plus. Tout cela sera dit et redit dans un pays – les Emirats – qui est l’un des plus gros producteurs de combustibles fossiles au monde. Un pays qui cherche à augmenter régulièrement sa production. La société publique Abu Dhabi National Oil Co. a d’ailleurs annoncé l’année dernière qu’elle prévoyait d’augmenter sa capacité de production à cinq millions de barils par jour d’ici 2027, soit une augmentation de 25 % par rapport à 2020. Difficile de croire qu’elle va changer d’avis après la COP.
Normalement, les mesures prises lors de ces COP ne sont pas contraignantes. C’est aux Etats de les appliquer et de les faire respecter en toute indépendance. Comme d’habitude, la Chine, l’Inde, la Russie et d’autres grands pollueurs n’auront strictement rien à faire des engagements pris et ce seront nos démocraties qui imposeront normes, taxes et réglementations nouvelles. Mais, pour le moment, réjouissons-nous ! Emmanuel Macron et une vingtaine de chefs d’Etat ont compris – enfin – que le nucléaire est une énergie « propre » et qu’il faudra investir massivement. Restons néanmoins très vigilants…le bal continue.
2 commentaires
Dubaï, c’est quoi? Combien d’habitants? 3 millions mais seulement 5% de nationaux qui ne font rien sauf à profiter du travail des 95% des étrangers qui font tourner l’économie l’économie pour eux. La mouche du coche ou la grenouille qui se voulait plus grosse qu’un bœuf. Il y a 50 ans, sans passé, sans histoire, bandes claniques errant dans le désert. Aujourd’hui, rien n’est trop beau pour eux, tout le monde précipite chez eux et tout ce qu’il y a de plus grand, c’est chez eux qu’on doit le faire!!!!!!!!!!!!!!!!! Ils avaient du pétrole et du gaz mais ils ne savaient pas quoi en faire. Sans les occidentaux, ils seraient encore sur leurs chameaux. Aujourd’hui, ils se prennent pour le sel de la terre et, sans eux, rien de grand ne peut être fait.
Les fameuses COP sont des guignolades qui permettent aux « grands » de ce monde de faire un grand raout au prix de déplacements et de gueuletons à tout va. Tous ces messieurs-dames ont affiché une mine grave pour nous demander une fois de plus de protéger la planète, sans se soucier le moins du monde de leur propre (je devrais dire sale) production de carbone honni sans bien savoir si cela est fondé car il semble que les grandes théories et modèles du fumeux Giec soient sujets à caution.