La France a-t-elle trouvé son Ronald Reagan ? Il est un peu tôt pour le savoir mais les signes sont de plus en plus nombreux. Actif et efficace en tant que maire de Cannes, David Lisnard est aussi de plus en plus présent sur le plan national. Son discours de rentrée politique du samedi 26 août, devant plus de 2000 personnes, a été beaucoup plus qu’un simple programme local. En ouverture, la chanson « I’m Free !» du groupe The Who a donné le ton. David Lisnard a rappelé clairement que l’Etat n’était pas la solution aux problèmes de la France. L’Etat c’est le domaine régalien, ce que les pouvoirs publics actuels ont oublié. L’Etat est là pour protéger les Français, pas pour les prendre en charge. Ce dont le pays a besoin c’est la débureaucratisation et la (vraie) décentralisation. Sans langue de bois, David Lisnard a critiqué la politique gouvernementale, « de la poudre de perlimpinpin », et a fait des propositions concrètes et libérales. Le gouvernement a une obligation d’efficacité et il doit agir en accord avec les libertés locales.  » Il y a une dérive dans la politique française et dans la haute administration qui nous dirige, celle de vouloir tout régenter. Laissons prospérer l’initiative privée!  » soutient à raison le maire de Cannes. L’écologie ? Oui, on peut protéger la planète mais de manière pragmatique et non pas dogmatique. Ce ne sont pas les normes et les taxes qui vont vaincre le réchauffement climatique. L’écologie doit être au service de l’homme.
David Lisnard s’est aussi attaqué à l’immigration. « C’est un problème majeur d’ordre public », estime-t-il. « Plus il y a de lois, plus il y a d’immigrés illégaux. » Le maire de Cannes a dénoncé les « ghettos et le communautarisme », urgences qui se règleront, selon lui, ainsi : par le référendum, des lois « pour diminuer par dix les titres de séjour » et le contrôle européen des frontières. « Il faut passer aux actes. Sinon, la société française explosera. »
Lors d’une interview qu’il nous a accordée, David Lisnard avait rappelé les principes qui sont chers aussi à l’IREF, ceux d’une société de la responsabilité et de la liberté, avec plus d’autorité d’État contre ceux qui trichent, et plus de libertés pour ceux qui créent. Ce sont aussi les principes sur lesquels s’est appuyé Ronald Reagan lorsqu’il est arrivé au pouvoir en 1981 dans une Amérique économiquement et politiquement malade.
11 commentaires
Merci pour cette séquence elle donne le moral et l’espoir
Moins d’Etat, oui, mais la politique des Reagan, Tatcher et Milton Frieman, par son mot d’ordre ‘création de valeur pour l’actiionnaire’ comme finalité de l’entreprise a détruit les capitalisme manégérial, qui, seul, équilibrait les gains des acteurs et surtout, rendait à l’entreprise sa véritable finalité. Cette politique a entrainé l’explosion des inégalités, la dérégulation et apprauvi dramatiquement les classe populaires et moyennes des pays ‘développés.
En réalité, c’est le contraire qui s’st produit. D’ailleurs, les classes populaires et moyennes ont largement réélu Reagan et Thatcher…
Le seul job de l’Etat a été fixé par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Son rôle n’est pas de protéger les français mais de protéger leurs droits inaliénables (dans l’ordre: Liberté, Propriété, Sécurité et Résistance à l’oppression). Tant qu’il n’y aura pas de retour à ce schéma il y aura des dérives. Il faut rappeler aux gens que « Liberté, Egalité, Fraternité » n’est que la device de la République afin de dévoyer la DDHC et permettre aux politiques d’acheter des voix en satisfaisant les plus jaloux, les plus envieux et les plus peureux.
oui c’est exactement ça, bravo !!
la ddhc est un chef d’oeuvre que l’on doit à la fayette qui en a rédigé 80%, la première mouture, revue et amendée ensuite par l’abbé sieyés et consorts. l’article 1 parle « d’égalité en droits », et la précision est essentielle sinon pourquoi l’aurait on rajoutée ? et l’article 2 est la définition même du libéralisme, le respect des « droits naturels ». les droits naturels c’est le principe fondamental des libéraux, qui émerge avec les physiocrates je crois, est repris par les anglais avec smith, puis devient le socle de la pensée des tocqueville et surtout de frédéric bastiat, qui s’y réfère constamment.
Juste une question : Combien de français sont capables de comprendre les messages de David Lisnard ? Je n’ai pas dit combien de résidents du 93 mais seulement combien de français !!!
Conclusion : Une très grosse majorité des lecteurs de l’IREF sont prêts à s’investir pour défendre les idées de David Lisnard mais cette majorité est très loin de la majorité des français constituée principalement par 3 groupes :
– Les indifférents déçus des politiciens français et qui sont devenus des abstentionnistes (majoritaires en France).
– Les partisans de la gauche et de l’extrême gauche qui sont des fanatiques irréductibles qui ne rêvent que du « Grand Soir ».
– Les communautaristes islamiques qui n’ont qu’un seul but : Faire de la France un nouvel état islamique.
La vraie question est donc de ramener les abstentionnistes dans le camp des citoyens français qui veulent SAUVER la France ! Comment faire et surtout comment faire en sachant que ceux qui ont les rênes aujourd’hui vont tout mettre en Å“uvre pour que ce projet échoue.
D’accord avec vous, mais où est la Droite française ? Il n’y a plus de droite depuis les années 80, rien qu’un centre mou prêt à toutes les compromissions : l’apothéose du reniement s’est produite il y a six ans, lorsque les caciques de la prétendue droite ont en masse rallié Macron, en même tem:ps que leurs prétendus adversaires socialistes ! Et tout ce beau monde s’est parfaitement entendu. Quant à la prétendue extrême-droite, à force de vouloir se « respectabiliser », elle s’est parfaitement mélonisée et est devenue un extrême-centre de bon aloi ! Personnellement, je voterai à droite lorsqu’il y aura un vrai parti de droite, et refuserai toujours de voter au centre.
Oui Madame Tatcher a sauvé la Grande Bretagne et a permis à celle-ci de repasser devant la France qui avec son socialo dogmatisme vert est désormais à la dérive
Merci Monsieur Isnard pour vos propos, il n’y a aucune raison de subventionner les entreprises, il faut seulement revoir leur fiscalité et les autoriser plus largement à provisionner les risques et alors plus besoin de subventions, le meilleur exemple est l’agriculture où les exploitants cherchent les aides qui contribuent à leur perte alors qu’il y aurait lieu de les autoriser à provisionner le coût d’une récolte perdue tous les dix ans.
Bonjour.
En réalité, tous se fourvoient dans l’abrutissement ou la sidération du catastrophisme écologiste qui a contaminé toutes les voix audibles à ce jour. Tant qu’on ne sortira pas de cette mélasse, rien ne sera possible en politique.
Il existe quelques raisons d’être (un peu) optimiste:
1. Quelques voix se font entendre pour commencer à se rendre compte de la supercherie Onusienne du Gièque.
2. Les conneries des « politiques climatiques » commencent à faire très mal, ou certains réalisent qu’elles vont leur faire très très mal (propriétaires louant leurs biens immobiliers, automobilistes, salariés des industries condamnées par les nouveaux curé écolos, supercheries agricoles dont en particulier l’escroquerie institutionnelle du « bio »
3. Les outrances des illuminés du climat et les effets délétères chez nos jeunes dont certains sont quasi suicidaires ou au moins en dépression, ainsi que la « philosophie » absurde des abrutis qui peuplent les ZAD
4. Les réalités de la démographie.
5. La prise de conscience du fait qu’un pays appauvri ou une économie ruinée ne permet absolument pas une bonne gestion de l’environnement au sens large.
Etc.
J’aimerais que le relai soit pris pour faire foisonner quelques bonnes nouvelles et atteindre le coeur et le portefeuille de nos leaders.
Il y a aussi et surtout le début de panique de nos curés écolos qui trépignent de ne pas être écoutés (voir le pitoyable Jouzel récemment dans Les Echos et la non moins lamentable Masson Delmotte, tous deux affiliés au mélenchonisme le plus outrager) et qui pensent faire rentrer leur idéologie écologiste de force par des interdictions et à des restrictions de la liberté d’expression et d’information (en plus de la censure véritablement installée chez les bobos journalistes, tous écolos, y compris Les Echos).
Une mouvance libérale doit se nourrir de ce genre de choses.
Bien cordialement et bon courage à tous.
Outrageux le mélenchionisme, pas outrager.
Suggestion : permettre aux commentateurs une relecture pour correction a posteriori des coquilles.
Merci d’exister et encore bon courage !
Remi
Merci à vous !
NL