La Cour des comptes a publié le 22 mai 2023, c’est-à-dire très précisément le jour même où la Première ministre a dévoilé son plan de réduction des gaz à effet de serre, un rapport sur le soutien public aux éleveurs de bovins.
Le secteur concentre, en effet, un tiers de la surface agricole utile de notre pays, 17 millions de têtes de bétail et 4,3 Mds€ de subventions publiques (soit un peu plus de 250€ par vache). A juste titre, la Cour commence par critiquer un modèle économique sous perfusion, peu performant et inapte à survivre dans un monde concurrentiel.
Sortant tout à fait de son rôle cette fois, l’institution, de concert avec les hypothèses du ministère de l’Agriculture, appelle également à la réduction du cheptel français à 13,5 millions de bovins à horizon 2050, sacrifiés sur l’autel du réchauffement climatique et au nom de la diminution de nos émissions de carbone.
Pour rappel, le rôle de la plus haute juridiction financière française est défini par l’article 47-2 de la Constitution, qui lui donne notamment pour mission le contrôle de « l’exécution des lois de finances et de l’application des lois de financement de la Sécurité sociale ainsi que […] l’évaluation des politiques publiques ».
En se comportant comme une ONG, la Cour abandonne sa stricte mission d’évaluation de l’efficacité de la dépense publique et glisse dangereusement vers le terrain politique.
Alors que le terme de « souveraineté alimentaire » est sur toutes les lèvres après la flambée des prix des denrées, la publication de ce rapport apparait particulièrement malvenue, notamment si l’on tient compte de l’état catastrophique de la compétitivité de l’agriculture française. Une situation qui s’explique par une stratégie de montée en gamme mal préparée, ainsi que l’IREF avait pu le constater dans le passé, notamment au sujet de l’agriculture biologique.
16 commentaires
On payait déjà une Cour des Comptes pour faire des rapports sans suite, puisque ses recommandations ne sont pas suivies par l’administration, maintenant on la paie pour se moquer de nous !
Ce n’est pas spécialement au cul des vaches que j’attends la cour des comptes.Certes l’écologie est devenu un impressionnant pouvoir politique. Les écolos peuvent faire beaucoup mieux mais ils prennent trop à grimper aux pouvoirs.
L’écologie est déréglée. Il faut donc la réglementer.Mais ce n’est pas toujours bon pour la planète. Alors ayez votre propre écologie en main et déjà cela ira mieux.(bouteille plastique,fioul lourd des navires….)
Super idée, il faut aussi éliminer tous les bovins de la planète, buffles, bisons, yaks, etc.
Que deviendrions nous sans la cours des cons !!!
La connerie et la bêtise humaine de nos dirigeants n’a vraiment plus de limites. Dire que tout ces individus sortent de grandes écoles pour nous dire un jour que les pets d’une vache perturbe notre climat et sont en partie la cause du dérèglement climatique. Peut-on être encore plus ridicule ? Mais comme disait si bien notre ami Coluche à force d’être pris pour des cons sommes nous pas vraiment devenus des cons.
Ah la vache ! De quoi se mêle la cour des comptes? Aux infos hier soir il était annoncé que les pets de vache contribuaient largement à la pollution de l’atmosphère !… Heureusement le ridicule ne tue plus !
Pour rappel :
L’atmosphère terrestre est l’enveloppe gazeuse, entourant la Terre, que l’on appelle air. L’air sec se compose à 78,087 % de diazote, à
20,95 % de dioxygène, à
0,93 % d’argon,
Total :
99.971 %
Reste 0.029 % (soit 29/100000) pour tous les autres gaz.!
Soit 0,041 % de dioxyde de carbone, (soit 20 à 25 fois mois qu’à la période Ordovicienne !)
et des traces d’autres gaz. Néon, Hélium, Méthane, Krypton, Dihydrogène L’atmosphère protège la vie sur Terre en filtrant le rayonnement solaire ultraviolet, en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en réduisant partiellement les écarts de température entre le jour et la nuit.
Nietzsche :
« L’ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, ce sont les croyances »
OUI les croyance !! je regarde ce qui se passe dans les copro et les manigances des syndics aussi escrocs que les politiques ce n’est pas peu dire, mais l’exemple vient toujours du haut, et la croyance des copropriétaires devenus plus bêtes que la moyenne dans le monde à l’image de l’enseignement Républicain.
Alors mise à part son expertise dans le domaine économique, qui ici est contestable dans son jugement sur la survie de ce secteur agricole qui comme tous les autres est sous perfusion de l’Europe, qui nous l’a imposé depuis ses débuts.
Comment cet organisme se permet-il de donner des leçons d’écologie ? Par qui est-il boosté pour expliqué l’inexplicable en ce domaine ? Quid des millions de bisons (qui sont des bovins) qui parcouraient les grands espaces nord-américain encore au siècle dernier avant l’arrivée de Buffalo Bill et ses semblables ? Ou en était alors, le dégagement de méthane par les pets de ces innombrables animaux ? Ce sont-ils interrogés ces intellectuels de basse-cour ?… ARRETONS un peu les délires, et réfléchissons plutôt au coût qu’engendrera une telle décision, et s’il faut l’évoquer, le dégagement de CO2 qu’induira le transport des carcasses en provenance d’Argentine où d’ailleurs !
D’accord avec tout ce qui est écrit mais, de grâce, veillez à l’orthographe; ça fait mal aux yeux…
Si la France a moins de vache, elle achètera sa viande et son lait à l’étranger pour être toujours plus dépendante. Ce genre de recommendation est ubuesque et inefficace. De plus, la France n’a pas besoin de réduire ses emissions qui sont déjà peu significatives. Les 2/3 de la planète se foutent royalement de cette décroissance suicidaire. Elle n’aura aucun impact sur le climat comme c’est déjà reconnu par la Commission Européenne.
En ce qui concerne les 2/3 de la planète qui s’en foutent je dirais plutôt les 3/4 de la planète. Quant à la France qui se croit toujours plus forte que les autres, elles est en train de se suicider avec son écologie politique et ses solutions ubuesques.
Il faudrait aussi enlever 50% de ruminants à la Cour des Comptes et dans toutes les strates publiques car lorsqu’elles pètent c’est come les vaches cela pollue et c’est irrécupérable
Ces délires escrologiques servent le plan mondialiste diabolique de Davos qui veut éliminer une partie de la population mondiale et asservir le peu d humains qui restera:alors tout est bon:injection génique expérimentale,guerre ,récession,famine…
Quand on comprend ça tout devient limpide,les morceaux du puzzle s assemblent.Autrement on croit juste que ces mesures sont absurdes.
Gérard a bien résumé tout ça!
Ce n’est pas à la France de foncer tête baissée dans ces délires escrologistes.
Que les vrais pollueurs se bougent les fesses en premier.
PhB
L’on aurait pu penser que la connerie serait limitée mais pas du tout ! je pense que nous n’avons encore pas atteint le sommet !? A suivre ! vive la France !?
Ah, les pauvres bovins…cela fait des années que certains « scientifiques » US nous rebâchent les oreilles avec ce refrain afin de reporter les causes du réchauffement climatique sur ces inoffensifs animaux qui ont rendu TANT de services à l’humanité et ce, depuis des millénaires. Quelle honte! Il est vrai, cependant qu’autrefois, les bovins broutaient de l’herbe bien verte, pleine de vitamines et de fleurs, un peu de betterave émincé à la saison, et qu’à l’époque, le beurre avec parfois des arômes floraux (si, si, je vous l’assure) et la viande ne résultait pas de la consommation de carcasses contaminées broyées et expédiées de l’autre bout du monde! Ils n’ingurgitaient pas non plus de tourteau de soja ni de maïs fermenté. Bientôt, sans doute, les nourrira-t-on avec les rebuts des poubelles ou des déchets plastiques. Et puis, les bovins vivaient en plein air dans les champs et non dans des stabulations ou des hangars suffocants.
Mais, le malheur de la paysannerie française ne vient-il pas tout simplement d’un commerce mondialisé et complètement pervers voulu par quelques-uns? Au lieu d’admettre tout et n’importe quoi, il eût été facile de libéraliser certaines branches mais d’en préserver d’autres. Mais, le miroir aux alouettes fonctionnant à merveilles face aux faiseurs de règlementation et de lois en tout genre, nombre d’entre eux n’ont voulu voir qu’un gros avantage là, où il n’y avait que des mirages. L’exemple de la Chine en est la parfaite illustration. Le problème reste en bonne partie le manque réel de connaissances de beaucoup de décideurs attachés avant tout à leur gloriole ou à leurs bénéfices ainsi que leur incompétence souvent crasse. Et ça va continuer puisqu’à la tête de l’Etat, il y a toujours le même genre d’énergumène.