Le 24 janvier sur CNews, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, a appelé les maires « à être solidaires et à fermer symboliquement leur mairie » pendant « deux à trois heures », le 31 janvier, jour de la prochaine mobilisation contre la réforme des retraites.
Répondant à son appel, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré le 26 janvier sur France 2 que l’hôtel de ville de Paris serait alors « mairie solidaire » pendant quelques heures ce jour-là.
La maire de Paris tente de justifier sa décision en insistant notamment sur le fait que l’actuelle réforme des retraites serait une « régression » et qu’il faudrait bien plutôt « protéger cet acquis du Conseil national de la résistance » que constitue le système des retraites. Or cet « acquis » remonte à l’année… 1945. Même sans aller aussi loin, on voit bien qu’il n’est pas possible de comparer la situation actuelle avec celle qui existait, mettons, il y a 40 ans. On dénombrait en effet 4 cotisants pour 1 retraité en 1980, alors qu’il n’y plus aujourd’hui qu’1,7 cotisants pour 1 retraité (Jacques Garello, Vaccin libéral, JDH Éditions, p. 68). Il n’y a tout simplement plus assez de cotisants pour financer les retraites des pensionnés. Anne Hidalgo ne veut manifestement pas comprendre que le système par répartition n’est plus tenable aujourd’hui du fait même que la proportion des cotisants et des pensionnés n’est plus du tout la même qu’en 1945 !
Anne Hidalgo n’est pas d’accord avec la réforme des retraites, ce qui est son droit. Mais elle n’a pas à invoquer en tant que maire de Paris une quelconque « solidarité » avec les grévistes pour justifier la fermeture de l’hôtel de ville. Imaginons ce qui arriverait si un chef d’entreprise dans le privé décidait de fermer pour permettre à ses employés de faire grève. Il susciterait certainement le mécontentement des clients au service desquels l’entreprise doit travailler, et des actionnaires auxquels il doit rendre des comptes. De la même manière, la mairie de Paris doit être au service des Parisiens, qui payent des impôts. Pourquoi ce qui serait impensable dans le privé peut-il ainsi avoir lieu dans une administration publique ?
6 commentaires
Et qui va payer les salaires pendant la fermeture ?
Hidalgo fait n’importe quoi et les parisiens l’ont réélue, ce pays est-t-il constitué d’abrutis ?
Bonjour ROVEN. Les contribuables vont payer les salaires comme d’habitude. Hidalgo devrait être destituée car sa position est inadmissible ! Mais oui, ce Pays est constitué d’abrutis.
oui les Parisiens sont des abrutis d’avoir réélu une maire aussi nulle en idées et en gestion.
Bonjour, cette décadente hystérique à l’idéologie carbo-climatique entraine décidemment la France dans la médiocrité et le déclin et en plus avec le sourire moqueur. Cette position est inadmissible de la part d’un élu et une commission d’enquête doit être diligenter pour abus de pouvoir. Madame 2 % entend bien assigner les Français à résidence avec les ZFE, c’est scandaleux et ce sera la source du prochain soulèvement populaire. Pourtant les arguments contre sont plus nombreux et cohérents: https://www.loikleflochprigent.fr/zones-a-faibles-emissions-petites-precisions-critiques-sur-largument-massue-qui-les-justifie/? A vouloir faire trop vite, cela termine comme en Vendée… Merci. Bien à vous
des abrutis, il n’y en av ait quand même pas 50 000 000 selon la chanson de Michel Sardou ;
mais peut-être y sommes-nous parvenus…
Lorsque l’idéologie l’emporte sur le réalisme on élit une maire comme Hidalgo