Alors que le projet de loi de finances rectificatives a été adopté à l’Assemblée nationale, les échanges ont été tendus entre les partis de gauche et le parti présidentiel soutenu par la droite. Les débats se sont concentrés sur la question des primes et la monétisation des RTT. Plusieurs personnalités issues de la gauche comme Yannick Jadot ont signé une tribune dans le JDD pour dénoncer « une régression sociale ». Selon eux, cette mesure serait contraire à une augmentation du pouvoir d’achat et fragiliserait le salarié face aux patrons. Des arguments difficilement recevables, tant le droit du travail est rigide et dur pour les employeurs. Oui, la monétisation des RTT est une mesure de liberté pour de nombreux salariés qui peuvent ainsi arbitrer entre leur temps de travail et leur salaire. A l’heure actuelle, dans la plupart des conventions collectives, il est possible de cumuler 2,5 jours RTT par mois, soit plus de 10% du temps de travail mensuel. Tous les salariés ne veulent, ou ne peuvent, les utiliser en totalité. Au lieu de les perdre, la loi permettra de les convertir en salaire. En somme, une mesure qui fleure bon le « travailler plus pour gagner plus ». Une solution « gagnante-gagnante » pour augmenter son pouvoir d’achat.
La gauche se complaît dans un système rigide où l’Etat contrôle toutes les relations patrons-travailleurs. Les signataires de cette tribune s’opposent plus aux intérêts des salariés qu’à ceux des employeurs. en outre, s’ils s’inquiètent du fait que le rachat des RTT soit exonéré de charges sociales et d’impôt sur le revenu, il y a fort à parier que les premiers concernés ne les suivront pas sur ce point !
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La gauche, la gauche…. Comment peut-on encore espérer quoi que ce soit de cette bande d’abrutis nourris depuis la plus tendre enfance par le manque de responsabilité. Et oui, c’est bien à ça qu’on les reconnait. En plus il faut rajouter de manière quasi certaine : jaloux, voleurs, menteurs et complaisants et jamais avares avec le « pognon » des autres sans surtout toucher à leurs privilèges acquis d’animaux humanoïdes étriqués.