Mauvaise nouvelle pour les écologistes : l’avion reprend des couleurs

Rendue publique mercredi 12 juillet, une étude de marché, réalisée par Airbus, prévoit que la flotte mondiale d’avions sera multipliée par deux d’ici 2041.

Si la plupart des avions sont restés cloués au sol pendant la crise sanitaire, le trafic aérien repart maintenant à la hausse, en témoigne la décision prise par certaines compagnies de remettre en service leurs A380. Airbus estime d’ailleurs que si 40% des achats d’avions neufs répondront au besoin de renouvellement d’appareils vieillissants et gourmands en carburant, 60% auront pour but de répondre à une hausse de la demande liée à l’augmentation du trafic.

Ces chiffres démontrent que le secteur aéronautique a un avenir moins sombre qu’on voudrait nous le faire croire. La hausse des prix de l’énergie a augmenté le prix des billets, mais cette augmentation n’a pas entraîné une baisse majeure des fréquentations dans les aéroports. Tout au plus Airbus a-t-il dû corriger son estimation de croissance du trafic aérien jusqu’en 2041 de 0,3 point (3,6% au lieu de 3,9%).

Les passagers semblent bien décidés à profiter de leur liberté retrouvée de circuler, n’en déplaise aux militants écologistes pétris de fausses vertus et de… contradictions. En effet, un rapport publié par la Chaire Pégase de la Montpellier Business School (dédiée à l’aviation) montre que 66 % des 15-24 ans sont convaincus que l’aviation est en grande partie responsable du réchauffement climatique. Pourtant le rapport souligne que cette génération Z voyage davantage en avion que la génération des 43-57 ans.

Alors que les adeptes de la nouvelle religion écologiste voudraient imposer à tous le « flygskam » (mot suédois qui désigne la honte de prendre l’avion), il n’en est rien et les vols aériens ne sont pas près de s’arrêter.