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Faut-il craindre un gel des loyers ?

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Le gouvernement a déjà annoncé le vote d’une loi de finances rectificative au lendemain des élections législatives censément améliorer le pouvoir d’achat des Français. A ce jour, il est prévu des mesures ciblées pour les automobilistes, la prolongation du bouclier tarifaire sur le gaz ou le versement d’un chèque alimentaire. Mais cette intervention étatiste attise les convoitises. Chacun veut sa part du gâteau et les associations de défense des locataires réclament un gel de l’indice de référence des loyers. Calculé par l’Insee, il détermine la hausse ou la baisse des loyers d’une année à l’autre en fonction des variations des prix à la consommation. Sur le premier trimestre de l’année 2022, il a augmenté de 2,58% par rapport au premier trimestre 2021. Le ministre l’Économie Bruno Le Maire aurait prêté une oreille attentive aux demandes des associations, ce qui inquiète fortement les propriétaires individuels et les grands bailleurs.

Il faut dire qu’ils subissent des pressions réglementaires de plus en plus fortes de la part de l’Etat. Les propriétaires et les bailleurs vont être obligés de dépenser des sommes importantes dans la rénovation thermique de leurs biens pour se mettre en conformité avec la loi Climat & Résilience et la réglementation RE2020. Le directeur de l’Union nationale des propriétaires immobiliers alerte : « la taxe foncière explose, des obligations de travaux de rénovation énergétique vont apparaître au 1er janvier prochain pour certains biens. Si en plus les loyers sont bloqués, les propriétaires n’auront pas la capacité à investir ». Le gouvernement est coincé dans sa folie de tout vouloir planifier, réglementer et bloquer car chaque acteur économique va réclamer une mesure d’aide. A la fin, c’est le contribuable qui paiera pour compenser les mesures prises sous le coup de l’urgence et limiter les pertes des propriétaires.

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