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Mais que diable font les Républicains ?

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LES REPUBLICAINS existent-ils encore ? Devenus inaudibles dans la crise des gilets jaunes, ils sont absents des plateaux de télévision et livrent des discours incompréhensibles. Leur communiqué du 7 décembre dénonce « La malédiction française : toujours plus de dépenses, d’impôts et de taxes » et soutient que « Les impôts et les taxes ont atteint un niveau insupportable ». Il s’insurge à juste titre contre la hausse continue des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires : « C’est une question centrale, un problème majeur qui concerne l’immense majorité des Français. Il n’y a qu’une seule manière d’y répondre : il faut arrêter cette folie fiscale ».

Et dans le même temps, au Sénat, la majorité menée pas les sénateurs Les Républicains, et à l’initiative d’un député Les Républicains, Gilles Carrez, a approuvé, avec les communistes, la création d’une taxe additionnelle de 15 % qui s’ajoute à la taxe de séjour payée par les visiteurs en Île-de-France, afin de financer la Société du Grand Paris (SGP), chargée de construire le futur métro automatique autour de la capitale. Cette taxe devrait rapporter 200 et 250 millions d’euros supplémentaires et peser d’autant sur l’activité touristique dans la capitale. Le seul argument a été bien pauvre : « Ayons le courage d’aller trouver l’argent où il se trouve » ont repris en cœur la droite et les communistes.

Le courage aurait plutôt été d’aller chercher des économies là où elles sont possibles. Et d’abord dans le budget des assemblées parlementaires, et notamment du Sénat, qui surpayent leurs personnels (cf. l’étude de l’IREF).

Le communiqué susvisé de LR avait pourtant raison : « Il n’y a pas de miracle : on ne peut pas augmenter toujours plus les dépenses publiques et ”en même temps » baisser les impôts et les taxes. C’est le problème de fond du macronisme. Gouverner, c’est choisir : il faut avoir le courage de réduire la dépense publique ». Oui, il faut avoir ce courage et c’est précisément ce que les parlementaires LR n’ont pas. Et leur incohérence doublée d’inconsistance les rend inaudibles. D’autant qu’ils sont divisés et habitués aux propos pour le moins contestables, come ceux d’un Guillaume Peltier appelant à une hausse de 20% du SMIC.

C’est dommage, car Laurent Wauquiez est effectivement en train de réussir dans sa Région à réduire significativement ses dépenses de fonctionnement au profit des investissements. Pourquoi ne pas avoir la même détermination au niveau national ? Mais il est vrai que cela exigerait de ne pas tomber dans le travers populiste, contre les migrants ou pour le bidouillage des cotisations sociales, et d’assumer un propos de vérité. LR doit comprendre que le meilleur moyen de donner de la force à sa ligne conservatrice pour le respect d’une identité française, du travail, de l’effort et de la famille, c’est de l’accompagner d’une politique résolument libérale, non seulement pour renforcer les entreprises et l’emploi, mais en même temps pour libérer la société en rendant à chacun plus de responsabilité pour gérer sa vie, le choix de ses assurances sociales, de l’éducation de ses enfants, de sa retraite… Cette droite pourrait alors afficher une vision d’ampleur, cohérente autant que viable, plutôt que de rester dans le flou pour chercher vainement à ratisser des voix ailleurs.

Nul ne sait comment finira la crise des Gilets jaunes. Mais elle ne pourra profiter qu’à ceux qui auront une ligne claire et déterminée.

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6 commentaires

Hub 10 décembre 2018 - 5:09

Non les républicains ne sont pas absents
Les républicains ne sont pas absents. il sont au gouvernement: E Philippe, Le Maire, Darmanin. Ils applique la politique ultralibérale de MACRON.

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mjl 10 décembre 2018 - 5:50

Last call
Merci pour ce rappel et l'alerte aux dormants (profonds). Incompréhensible.
Assez remarquablement, l'étatisme est le logiciel commun, toutes tendances confondues de la représentation nationale et souvent locale. C'est la potion tragique.

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yuropp 10 décembre 2018 - 7:18

nombrilo-centrés
Les républicains ? Sous divers noms, ils appliquent le même programme depuis plus de 30 ans : « Unissons-nous car si nous ne nous unissons pas nous ne serons pas unis, et si nous ne sommes pas unis nous serons désunis »

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Decis 10 décembre 2018 - 11:35

"LRfin" voire "LRbête"…..
Et pourtant, je fais – peut-être je faisais – partie de vos électrices….!

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Laurent46 11 décembre 2018 - 6:03

Droit dans ses bottes !
Une fois de plus le discourt de Macron à été stérile, sans avancée aucune dans la folie fiscale. 100 € pour qui ? pour une minorité de personnes assistées …. et les autres, qui qui n'en ont pas droit, les salaires intermédiaires dont certains vont se retrouver en net en-dessous de ceux qui vont toucher les aides !!!!
Droit dans ses bottes avec les écolos, droit dans ses bottes pour les budgets !!!! On laisse le bébé aux collectivités locales qui pour majorité ont déjà des trous de plusieurs dizaines de millions dans leur budget 2018 surtout les agglomérations et nouveaux départements !!! Du flou dans les quelques petites avancées juste pour essayer d'éteindre le feu avant les élections Européennes !!! à ce sujet il serait intéressant de connaître la position de sur le prix des cartes grises, véhicule identique à tout point de vue, classé en D en France et en A en Allemagne !!!! Ce n'est pas un problème Européen c'est bien une continuité de la folie fiscale Française pour laquelle rien n'a été entendu !!! il faudra rattraper beaucoup de nouvelles dépenses au deuxième semestre 2019. De l'enfumage et du foutage de poire une fois de plus.

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Blondin 11 décembre 2018 - 2:43

Idiots
Les Républicains sont inaudibles car ils ne font strictement aucun effort de réflexion sur le fond.
La défaite de N.Sarkozy et le quinquennat calamiteux de F.Hollande auraient du être l'occasion d'un travail sur le fond de l'ensemble de leurs positions politiques, économiques et sociales.
Ils ont préféré s'entre-déchirer en particulier ceux qui ont honte d'assumer une position un tant soit peu tranchée.
Le seul qui a fait un effort c'est F.Fillon et il a été plébiscité à Droite.
Mais il a été torpillé.
Après la présidentielle, les dirigeants de Droite sont partis du principe que le rejet de F.Fillon était le rejet de son programme.
Ils pataugent donc lamentablement.
C'est d'autant plus grave qu'avec la crise actuelle, on n'entend que les extrêmes.
Inquiétant !

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