L’INSEE, l’Institut national de la statistique et des études économiques, a publié en mai 2019 son document annuel intitulé « Les comptes de la Nation 2018 ». Il y affirme que la croissance, prévue à 1.5 % comme il l’avait précisé fin 2018, est en réalité de 1.7%, c’est-à-dire conforme à la prévision de début d’année 2018 du gouvernement.
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L’été dernier, le premier ministre Édouard Philippe, saisissait le comité économique, social et environnemental (CESE) pour qu’il s’interroge sur l’avenir du travail à l’occasion du centenaire de l’organisation internationale du travail (OIT).
L’institution de la place d’Iéna a bien sûr obtempéré et a livré son avis il y a quelques semaines. Le document, intitulé « Les jeunes et l’avenir du travail », comprend deux parties. La première livre un état des lieux ; la seconde des préconisations dont l’ambition est de « construire la société de demain ».
Voici donc plus de vingt mois qu’il a commencé sa mission en vue de remettre cet été ses propositions au Président de la République pour la toute prochaine réforme de nos retraites. Voici plus de vingt mois qu’il consulte les uns et les autres, de préférence séparément. Voici plus de vingt mois que, sans rien révéler ou presque de ses projets, il a pourtant laissé opportunément fuiter tel ou tel bruit, telle ou telle rumeur, rapidement démentis ou abandonnés. Voici plus de vingt mois enfin que les quelque 29 millions d’actifs, dont le sort est présentement entre ses mains, ne savent absolument rien ce que deviendront leurs cotisations et leurs pensions d’ici cinq ans. Voire plus, puisqu’après avoir essuyé une bronca sur son intention originelle de supprimer les pensions de réversion, au point de devoir d’urgence sagement les rétablir, le Haut-Commissaire a finalement annoncé que l’affaire était si compliquée qu’il était urgent d’attendre et qu’il fallait disjoindre la réversion du reste de la réforme pour la traiter à part à partir de 2025.
Les journaux du monde entier ont fait croire que le monde déversait ses déchets plastiques en Malaisie de manière frauduleuse. « La Malaisie ne sera pas la décharge du monde » a clamé la ministre malaisienne en charge de l’énergie, de l’environnement et des sciences, le 11 juin. Et elle a annoncé que son pays retournerait à l’envoyeur des centaines de tonnes de déchets plastiques.
Après le « redressement productif » d’Arnaud de Montebourg lors de l’acte I du quinquennat Hollande, du « pacte de responsabilité » lors de l’acte II, de la loi PACTE de Bruno Le Maire, il fallait bien – enfin ! – un « pacte productif » avec pour objectif le plein emploi en 2025 par la « reconquête industrielle » du pays. Le pacte nouveau avait été annoncé fin avril par le président Macron et le 19 juin une réunion s’est tenue à Bercy entre organisations syndicales, patronales et régions pour en dessiner les contours. Enième tentative, depuis plus de quarante ans, de gagner la bataille pour l’emploi, quelles sont ses chances d’atteindre sa cible ?
Ceux qui emportent des livres avec eux pendant les vacances ne devraient surtout pas oublier celui-ci. Drôle et ironique, ce volume est un ensemble de notes prises par le célèbre auteur du roman American Psycho durant ces trois dernières années. C’est une véritable radiographie de la société bobo américaine que nous propose Bret Easton Ellis. Celle de la côte ouest des Etats-Unis, la Californie, avec les riches villes de San Francisco et de Los Angeles. Précisons tout de suite que l’auteur est homosexuel et de gauche (démocrate) et qu’on ne peut pas le soupçonner d’être à la solde d’un quelconque lobby conservateur ou extrémiste.
Posture gaullienne, la main sur le cœur, Emmanuel Macron avait clamé il y a quelques semaines : « Gilets jaunes, je vous ai compris !». Mais ses actes et la déclaration de politique générale de son Premier ministre montrent l’inverse. Il y a deux aspects fondamentaux qui sont ignorés par le pouvoir et qui apparaissaient clairement dans les premières revendications des gilets jaunes : la fiscalité et la dépense publique. Elles ont été confirmées par les résultats du Grand Débat. Plus d’un tiers des participants estime que l’impôt sur le revenu devrait être payé par tous, 28,2% qu’il faut simplifier et réformer la fiscalité ; en qui concerne les dépenses publiques, 75% souhaitent les voir réduites, notamment pour baisser le déficit public. On en est loin.
Toujours en manque d’idées et complètement opaques aux vraies réformes libérales dont la France aurait besoin, certains représentants du parti LR continuent à faire les mêmes propositions que la gauche utopique. Visiblement, ils n’ont tiré aucune leçon des européennes. Guillaume Peltier par exemple, numéro trois de LR, veut augmenter fortement le SMIC. Quel manque de culture économique !
M. Peltier devrait d’abord savoir qu’avec un rapport au salaire médian de 0,62, la France a déjà l’un des SMIC les plus élevés d’Europe. D’autres pays comme la Suisse, le Royaume-Uni, les pays nordiques, les Pays-Bas ou l’Allemagne n’ont pas de SMIC ou ils ont un SMIC très bas par rapport au salaire médian. Cela ne les empêche pas d’être riches et d’avoir un chômage deux à trois fois moins élevé qu’en France.
Autoroutes : quand l’anti-capitaliste Thomas Porcher reconnaît les bienfaits des privatisations
Quel est l’intérêt d’un pays à privatiser une industrie ? À en croire les discussions qui portent sur Aéroports de Paris ou les autoroutes, cet intérêt concernerait en premier lieu les finances publiques.
Le gouvernement vient de prendre – enfin – une bonne décision. A la rentrée 2020, le numerus clausus aura officiellement disparu. Cette suppression, annoncée par le chef de l’Etat en septembre 2018 et adoptée lundi 3 juin lors de l’examen de la loi santé au Sénat, devrait permettre à plus des trois quarts des quelque 60 000 candidats inscrits de décrocher une place dans les filières médicales. Elle devrait aussi contribuer à résoudre à long terme le problème de la pénurie de médecins.