La Commission européenne, sous la présidence Von Der Leyen, s’est donné pour mission de mettre en place un « Green New Deal » européen, dont l’un des objectifs est d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, à savoir un bilan carbone net de zéro. En matière de climat, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser d’au moins 55 % d’ici à 2030. Mais dans le même temps, bon nombre de partisans de ce Green New Deal souhaitent réduire la part du nucléaire dans la production d’énergie. L’Allemagne et l’Autriche notamment se montrent réticentes à l’utiliser dans la phase de transition énergétique. Pourtant, un certain nombre d’éléments montrent qu’une réduction des émissions carbone efficace doit passer par l’énergie nucléaire qui, en outre, est un atout pour la France.
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Que les politiques n’aient pas cru à une nouvelle vague, c’est une chose ; qu’ils n’aient pas été préparés, comme le président Macron en France qui annonce seulement 1 000 lits supplémentaires en réanimation, c’en est une autre, beaucoup plus grave. Qu’ont fait nos décideurs pendant ces mois ?
Revenu universel, confinement: les (très) bizarres préconisations d’Esther Duflo
La crise du Covid-19 secoue notre pays au point que même un prix Nobel d’économie français en vient à défendre des mesures problématiques pour… notre économie !
Au cours d’une émission sur France Inter le 17 octobre, Esther Duflo annonce vouloir « revaloriser le RSA beaucoup plus largement (…) pour les mois à venir, peut-être même l’an à venir ».
Elle propose d’augmenter massivement les aides sociales (RSA et APL) sans toutefois dire de combien. Il est pourtant essentiel dans la méthodologie d’un économiste de baser son argument sur un montant précis car le niveau d’une aide sociale a des répercussions sur beaucoup d’autres facteurs de l’économie comme la dépense publique, ou l’incitation au travail. Aucune rigueur scientifique donc dans cette idée non chiffrée, aux conséquences non évaluées. Esther Duflo suggère également d’augmenter le nombre de bénéficiaires du RSA, notamment les jeunes dès 18 ans (alors qu’il faut avoir au moins 25 ans actuellement).
A en croire les médias et toutes les émissions (très nombreuses) consacrées aux élections américaines du mardi 3 novembre, les Français pourraient s’imaginer que les Américains ont à choisir entre un sinistre autocrate et un candidat touché par la grâce, envoyé par le Ciel pour les sauver. Les dizaines de correspondants et « experts » en Amérique entonnent en chœur la même chanson anti-Trump. Au lieu d’informer correctement les Français – un devoir pour les journalistes, plus encore pour ceux qui sont payés avec l’argent public – ils font du militantisme et de la propagande (même le journal l’Equipe l’a fait !).
Le président Macron a accordé le 14 avril dernier une interview au journal Financial Times. Intitulée ‘We are at a moment of truth’, elle en dit long sur sa stratégie pour détruire l’économie et mieux instaurer le socialisme.
L’article 5 de la Constitution du 4 octobre 1958, actuellement en vigueur, dispose que « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. (…) Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités ». L’homme en charge du respect de la Constitution et des traités se rend lui-même coupable, dans l’interview mentionnée, du non-respect des traités européens : « Aujourd’hui nous fonctionnons en zone euro et en Union européenne sans respecter nos traités. Parce que nos traités, ils interdisent les aides d’Etat. Et aujourd’hui le système il fonctionne au fond comme s’il y avait des aides d’Etat. Parce que nous sommes tous en train d’apporter des garanties à nos entreprises. »
De sauvages assassinats se succèdent en France au nom de l’islam contre la liberté d’expression ou contre les catholiques. Il y a des fous partout et des gens bien partout. Il ne s’agit donc pas d’incriminer les musulmans de manière générale. Mais la question mérite d’être posée de savoir si l’islam a favorisé ces attentats ou non.
Vous n’étiez sûrement pas au courant, mais il n’y a pas que Trump et Biden qui soient candidats à l’élection présidentielle. Pratiquement à chaque élection, un libertarien se présente contre les deux représentants des grands partis. D’habitude il obtient, en moyenne, entre O.30 et 0.80 % des voix et il reste dans l’anonymat. Seul l’ancien membre du Congrès, Ron Paul, candidat en 1988, est un peu plus connu car très actif dans les mouvements libertariens et auteurs de nombreux textes théoriques sur le libertarianisme. En 2020, c’est Jo Jorgensen, une femme de 63 ans originaire de l’Illinois, qui porte leflambeau. Elle avait déjà été présente sur le ticket présidentiel (en tant que colistière de Harry Browne), en 1996.
L’inquiétant programme des Verts pour les élections départementales et régionales de 2021
Fort de ses résultats aux élections municipales de mars et juin 2020 avec 7 villes de plus de 100 000 habitants conquises (Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Tours, Annecy et Besançon, et Grenoble déjà gagnée en 2014), auxquelles on pourrait ajouter Marseille, le parti Europe Écologie Les Verts (EELV) se prépare pour les élections départementales et régionales de 2021.
La « vague verte », comme l’ont parfois appelée les commentateurs politiques, est cependant à relativiser pour plusieurs raisons. La première est que la plupart de ces victoires sont dues à des alliances avec les autres partis de gauche dès le premier tour. La seconde est que les villes de moindre importance n’ont pas cédé à la tentation verte. Si l’on étend le spectre aux 3 168 villes de plus de 3 500 habitants, on remarque que EELV n’en a remporté qu’une trentaine. Moins de 1 %. La « vague verte » ressemble davantage à un clapotis qu’à un tsunami !
Lorsque les politiques manquent d’idées – ce qui arrive très souvent – ils proposent des taxes et des réglementations. Les GAFA et leur succès mondial sont, dans la plupart des pays, les victimes faciles et idéales de ces décideurs en campagne ou tout simplement à la recherche d’un nouveau souffle. En France, Bruno Le Maire ne manque pas une occasion de rappeler que son principal objectif est une taxe mondiale appliquée aux GAFA. Lors du récent attentat islamiste contre un enseignant, on a rapidement trouvé des coupables faciles à condamner : les réseaux sociaux. Coupables de relayer la violence, coupables de susciter d’autres vocations en propageant les images d’attentats dans le monde entier. Comme si le terrorisme n’avait pas existé bien avant qu’ils n’apparaissent ! Pourquoi alors ne pas interdire la voiture, qui provoque des accidents mortels, souvent à cause de conducteurs irresponsables ? Les GAFA ne sont pas plus coupables que les constructeurs de voitures.
L’Europe et notre président de la République en particulier ne cessent de dénoncer d’anciens pays de l’Est comme la Hongrie ou la Pologne pour leur vision d’une démocratie illibérale, c’est à dire adhérant à une culture politique qui disqualifie en son principe la conception libérale. Mais la machine macronienne poursuit pourtant de manière méthodique sa politique illibérale tendant à renforcer sans cesse l’emprise de l’Etat sur la société.
Cette fois, ce sont les régimes d’indemnité maladie qui seront étendus aux professionnels libéraux. M. Macron en rêvait sans savoir comment y parvenir, et ce sont les professionnels libéraux eux-mêmes qui sont venus se jeter dans la gueule du loup. Ou plutôt l’un des syndicats de professionnels indépendants qui l’a réclamé pour tous même si tous ne sont pas d’accord.