L’État français, si exigeant envers les autres, est rigoureusement incapable lui-même de produire des fiches de paye remontant à plus de cinq ans. Cette situation grotesque sert de prétexte pour ne pas réformer le système de retraite des fonctionnaires ! Il est vraiment temps de réformer notre Etat obèse et impotent !
Retraites
Il existe déjà un fonds de pension réservé aux fonctionnaires : le RAFP. Pourquoi ne pas l’ouvrir aussi à ceux qui travaillent dans le privé ? Ce serait un grand pas vers une réforme systémique des retraites et aussi une mesure d’équité entre le public et le privé. Tout le monde serait gagnant.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien Les Echos dans son édition du 20 février.
L’article d’Alain Laurent consacré à notre ouvrage, L’échec de l’Etat, est publié par le quotidien l’Opinion (1er février). Lire.
Retraite des fonctionnaires : 900 % de hausse du coût pour l’Etat (2016-2020) ! Les cotisations de l’Etat, donc payées par les contribuables, sont multipliées par 16 (de 64 M€…
Au moment où, à la veille de l’élection présidentielle, le débat agite à nouveau les passions en France, l’OCDE vient juste de publier son dernier rapport sur les « Perspectives des Pensions ». Elle observe que seulement 4 États-membres (la Belgique, l’Allemagne et la Corée et… la France!) conservent encore un régime distinct en faveur de leurs fonctionnaires, lesquels bénéficient à leur départ en retraite d’un taux de remplacement de leur salaire de 20 points supérieur à celui des salariés du privé.
Selon le rapport de l’OCDE, on distingue deux axes : une incitation très nette au développement de la capitalisation, avec la nécessité d’établir une information fiable et intelligible, l’ensemble étant renforcé par des contrôles vigilants sur les collecteurs. Tout un programme frappé au coin du bon sens, alors qu’en France, on s’est trop souvent attaché à diaboliser la capitalisation.
Pour un Compte Personnel Retraite par capitalisation
L’article de Nicolas Lecaussin sur la proposition de l’IREF est publié dans le quotidien l’Opinion (2 décembre).
On retombe encore une fois dans le marigot français de tous ces abus de pouvoir ou de ces conflits d’intérêts qui éclaboussent et qui disqualifient gravement l’ordinaire de la gestion publique dans notre pays. Abus de pouvoir d’abord en la personne même de l’Etat, puisque ce dernier réglemente unilatéralement (et sans concertation aucune: souvent modestes, les épargnants n’ont évidemment le droit à aucun dialogue social!) un domaine où il se trouve être le principal débiteur.
Lors du dernier débat entre les deux candidats à la primaire de droite, une question a été posée concernant le régime de retraite des parlementaires. Les deux candidats ont vite balayé le sujet en soutenant qu’une réforme avait été faite et que beaucoup de fantasmes circuleraient autour de la retraite des parlementaires. Les journalistes sur le plateau n’ont pas réagi et le sujet a vite été évacué. Pourtant, les deux candidats n’ont pas exactement dit la réalité. Il ya eu effectivement une « réformette » en 2010 qui a aligné le régime de retraite des parlementaires sur celui des…fonctionnaires. Tout en gardant leurs privilèges.