Chers tous,
Le numéro 8 du Journal des libertés est disponible.
Libéralisme
Crise sanitaire: les libertés abandonnées ne seront pas retrouvées intactes
Avec les meilleures intentions, l’Etat devient plus tutélaire que jamais, s’inquiète Jean-Philippe Delsol. Dans quel état sera, demain, la liberté en France ? Le Covid-19 prendra des milliers de vies…
Seule la responsabilité individuelle peut lutter efficacement contre les dérives numériques
Actuellement et selon la directive européenne sur l’e-commerce du 8 juin 2000, transposée en France par une loi du 6 mai 2004, lorsqu’un contenu considéré comme illicite apparaît sur le site des plateformes d’hébergement , celles-ci « ne peuvent pas voir leur responsabilité civile engagée … si elles n’avaient pas effectivement connaissance de leur caractère illicite ou de faits et circonstances faisant apparaître ce caractère ou si, dès le moment où elles en ont eu cette connaissance, elles ont agi promptement pour retirer ces données ou en rendre l’accès impossible. » (article 6).
COLLOQUE ANNULE
Madame, Monsieur,
Dans le cadre des « Entretiens des Libertés », Contribuables Associés, l’IREF et l’ALEPS vous convient à un colloque sur le thème :
« L’avenir du libéralisme dans la politique de la France »
Certains dictateurs sont entourés de plus de mystères et d’interrogations que d’autres. Leur biographie demande aux historiens plus de travail de recherche et de documentation. Augusto Pinochet fait partie de ces tyrans-là. Il cumule au moins deux paradoxes : il a mené au Chili une politique économique libérale et il a cédé le pouvoir sans aucune effusion de sang, tout en facilitant le passage à la démocratie.
Chers tous,
Le numéro 7 du Journal des libertés est disponible.
La Chine poursuit sa politique totalitaire pour bâillonner la liberté. Le 30 décembre, le pasteur Wang Yi a été condamné à neuf ans de prison parce que sa congrégation était trop connue. Il y aurait eu plus de 10 000 arrestations de chrétiens ou, accessoirement, autres croyants en 2019. La loi interdit aux mineurs d’entrer dans les églises, même dans celles qui ont fait allégeance au Parti. L’accord conclu imprudemment en septembre 2018 entre le Vatican et Pékin pour intégrer l’Eglise souterraine, fidèle à sa foi, dans l’Eglise inféodée au pouvoir n’a donc été qu’un piège. Le Directeur exécutif de l’ONG des droits humains HRW, refoulé en janvier sur ordre de Pékin du territoire de Hong Kong, a été à Washington pour présenter son dernier rapport sur la situation du million de Ouïgours du Xinjiang internés dans des camps de « rééducation » : « l’offensive la plus intense du gouvernement chinois contre le système international de protection des droits humains » a-t-il dit. Mais les camps eux-mêmes ne sont que le reflet d’une politique attentatoire à tous les droits humains les plus élémentaires, qui surveille tous les individus, les note, les punit, les exproprie… dans la pure tradition maoïste.
Une des blagues qui circulaient sous le communisme racontait qu’un jour, Moscou avait donné la permission à tous ces pays sous le joug totalitaire de construire des autoroutes. Tous s’y sont mis et le projet fut le même partout : l’autoroute avait six bandes de circulation dont cinq pour rouler et une pour… doubler. Elle était à sens unique, vers l’Ouest. La blague est aujourd’hui presqu’une réalité. Trente ans après la chute du Mur, ces pays regardent vers l’Ouest démocratique et ont choisi clairement le libéralisme économique.
Nous recevons de temps en temps des tweets ou des messages en réaction à certains de nos articles – en particulier sur les syndicats, les grèves, la réforme de l’Etat, nos propositions libérales… – qui nous accusent d’être des « salauds de riches » méprisant les pauvres, des « laquais à la solde du patronat et du MEDEF », payés par le grand capital, voire les puissances étrangères (américaine, cela va de soi). Certains nous demandent d’arrêter avec nos « bêtises ». A force, on s’habitue, et, de toute façon, nos réponses argumentées n’ont aucune chance de convaincre les dogmatiques qui nous insultent. Ce n’est pourtant pas agréable, certaines menaces mériteraient même de n’être pas prises à la légère. Faut-il pour autant demander à l’Etat d’intervenir ? Nous ne le croyons pas. Nous sommes un Institut sérieux dont les travaux s‘appuient sur des arguments comparatifs solides et chiffrés. Ce sont nos armes pour nous défendre. Or, l’Etat veut le faire à notre place. C’est l’objectif de la loi Avia (du nom de la députée LREM, Laetitia Avia) qui a été discutée il y a quelques jours en CMP (commission mixte paritaire) sans qu’un compromis soit trouvé. De quoi s’agit-il ?
Benjamin Constant fut un homme universel, journaliste, essayiste, politicien, philosophe… Dans cette nouvelle biographie, Gérard Minart nous fait connaître l’économiste libéral. Car Benjamin Constant était adepte de « la liberté en tout ». « Il sera donc, note G. Minart, promoteur des libertés d’entreprendre et d’échanger, de la propriété privée des instruments de production, de l’intérêt personnel comme facteur de croissance, de la limitation de l’Etat à ses fonctions régaliennes… ». Bien entendu, l’économie n’est pas dissociable de la philosophie par laquelle B. Constant privilégie l’indépendance de l’individu comme il l’expliqua lors de sa conférence à l’Athénée sous le titre De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes dans laquelle il exposait le danger de la liberté athénienne qui soumettait le citoyen à la Cité et qui enfanta sans doute les théories de l’abbé Mably et de Rousseau prenant « l’autorité du corps social pour la liberté ».