Dans une société libre et démocratique, il n’est pas aisé d’imposer à toute une population de se faire vacciner, même en situation d’urgence sanitaire. Une telle décision, déjà très discutable éthiquement, pourrait même s’avérer contre-productive. S’opposer à la coercition de l’État ne signifie pas refuser des mesures de masse vitales. Certains, comme les Allemands, sont en majorité (57 %) d’accord pour la rendre obligatoire.
Libéralisme
La dépendance la plus grave pour la société française n’est pas liée au grand âge, c’est une dépendance sociale, écrit l’avocat Jean-Philippe Delsol. Les aides distribuées par l’Etat entravent la capacité des citoyens d’agir par eux-mêmes.
Projet des Républicains pour la France de 2022 : l’étatisme toujours au rendez-vous
Le congrès des Républicains aura lieu du 1er au 4 décembre prochain. Les adhérents LR ont refusé, à une majorité de 58 % et avec un taux de participation de 50 %, la primaire ouverte comme en 2016 qui avait réuni plus de 4 millions d’électeurs. La désignation du candidat de « la droite » ne sera donc l’affaire que des 100 000 militants déclarés. La direction du parti a également exclu un candidat au congrès, l’entrepreneur Denis Payre, sans aucun motif valable, si ce n’est l’entre-soi politique et idéologique. Si les cinq candidats (Michel Barnier, Xavier Bertrand, Philippe Juvin, Valérie Pécresse et Eric Ciotti) affinent leurs programmes, leur parti a, lui, publié une brochure de 40 pages intitulée « Notre projet pour la France 2022 ». Elle servira probablement de base au programme du candidat désigné, et surtout aux futurs députés et sénateurs Les Républicains. Divisé en trois parties (Protéger – Libérer – Rassembler), ce projet est en réalité loin de répondre aux nécessités de réforme dont la France a besoin.
Cette année et demie de pandémie a ravivé le débat sur les limites de la liberté individuelle, surtout lorsque la santé est en jeu. Alors que dans plusieurs pays, les gouvernements semblent raisonnablement prudents à cet égard, l’Italie a adopté des politiques (le fameux “laissez-passer vert”) qui n’ont pas d’égal parmi les démocraties occidentales. Les citoyens italiens ne peuvent pas prendre le train, assister à un cours universitaire ou se rendre au travail sans fournir la preuve, éventuellement via une application spécifique sur leur smartphone, qu’ils sont vaccinés (ou ont été testés négatifs dans les dernières 72 heures). Malgré la perplexité affichée par certains commentateurs, le soutien général à ce laissez-passer est plutôt élevé. Environ deux Italiens sur trois pensent que loin de les priver de leur liberté, il la renforce au contraire. Un taux qui peut paraître surprenant, mais qui s’explique par le fait que beaucoup d’Italiens considèrent ces mesures comme temporaires. Certaines données, cependant, mettent en évidence un scénario différent et moins optimiste.
« La diversité même leur est odieuse : ils adoreraient l’égalité jusque dans la servitude. » Dans L’Ancien Régime et la Révolution, Tocqueville (1805-1859), le philosophe et homme politique qui nous a laissé une analyse de la démocratie, ses vertus et ses aléas, illustrée par l’exemple américain au XIXe siècle, cité par Jean-Philippe Delsol dans l’introduction de l’Eloge de l’inégalité, mettait déjà en garde contre les égalitaristes.
Le Sénat réaffirme le pouvoir du Parlement sur le gouvernement
Le mandat d’Emmanuel Macron aura été marqué par un affaiblissement sans précédent du pouvoir parlementaire. Le Président et ses ministres ont méprisé les parlementaires à un niveau rarement observé. Tous…
Les dernières données d’Eurostat sur la pauvreté et l’exclusion sociale en Europe montrent que 18 % de la population française est à risque contre « seulement » 11 % des Tchèques, leur pays étant en d’Europe centrale celui qui a le moins de pauvres (en proportion de sa population). Un résultat médiocre pour la France, compte tenu de la différence du poids des prélèvements obligatoires entre les deux.
Eurostat estime que 21,9 % de la population de l’UE, soit quelque 96,5 millions de personnes, étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2020. Cet indicateur étant défini comme étant la somme des personnes qui sont menacées de pauvreté ; et/ou confrontées à une privation matérielle et sociale grave ; et/ou vivant dans un ménage à très faible intensité de travail.
Une analyse des détails révèle des aspects et des éléments de comparaison intéressants. Plusieurs leçons sont à en tirer.
Denis Payre exclu du Congrès LR : où trouver le libéralisme ?
Sur les six candidats à l’investiture LR, cinq participeront au Congrès. Denis Payre, entrepreneur à succès, n’a pas réussi à obtenir les 250 parrainages nécessaires pour accéder à la primaire…
Aux États-Unis, les démocrates perdent l’élection locale en Virginie
La déconfiture de Joe Biden se poursuit. Assez peu à son aise sur la scène internationale, il est de plus en plus critiqué par les Américains. Les élections locales qui…
La répudiation de la dette d’un État a désormais ses défenseurs et son groupe d’intérêt [[On peut consulter le site du Comité pour l’Abolition des dettes illégitimes (CADTM). Lien : www.cadtm.org (consulté le 28/06/2021) ou les travaux de la Commission d’audit intégral du crédit public (CAIC) du Président de l’Équateur Rafael Correa.]]. Elle peut être décidée de manière unilatérale par le débiteur, négociée entre le débiteur et ses créanciers ou passer par un accord multilatéral qui place à la table des négociations les débiteurs, les créanciers et les États des créanciers. La répudiation de la dette est par conséquent à l’origine de conflits potentiels entre les États. Plusieurs scénarios de défaut de paiement sont envisageables. Le premier est de ne plus payer l’intégralité ou une partie de sa dette. Le second est de financer sa dette par un impôt d’inflation, car le prêteur est remboursé avec une monnaie qui a perdu une partie de son pouvoir d’achat. De nombreux pays dont la France et les États-Unis à la sortie de la première guerre mondiale ont levé l’impôt d’inflation sur les épargnants pour payer une partie de leurs dettes.