Virginie Calmels, la vice-présidente des Républicains, n’a jamais caché ses idées libérales. Plusieurs fois, elle a fait appel à nos spécialistes pour faire des propositions économiques et fiscales. Pour les…
libéralisation
L’article de Jean-Philippe Delsol sur la concurrence ferroviaire est publié par le quotidien Les Echos dans son édition du 22 février. Lire.
Le quinquennat à venir (2017-2022) sera d’une importance capitale pour engager la modernisation de l’économie française et l’évolution de son modèle capitalistique. Pour réformer en profondeur sans grever les finances publiques, l’État ne pourra se passer d’une large amplification du programme de cession des actifs publics entamé par l’Agence des participations de l’État. Même la Cour des comptes préconise dans un récent rapport de redéfinir le périmètre de l’État actionnaire en réduisant les taux de participation au strict minimum.
► 1 750 entreprises ont une participation publique
► La régularité des élections, la pression des médias, des syndicats et de l’opinion publique, et la nature court-termiste de l’État font de lui l’un des pires actionnaires possibles
► L’IREF propose donc la cession progressive de toutes les participations publiques dans les entreprises non stratégiques
► Quelles entreprises, comment faire et quels gains pour l’Etat ?
► La privatisation de France Télévisions par exemple pourrait rapporter environ 910 M€ selon nos calculs.
► La cession des actions de La Poste par l’APE pourrait rapporter à l’État environ 2,35 Md€, tandis que la privatisation totale (APE + CDC) rapporterait environ 3,19 Md€.
1 750 ! C’est le nombre d’entreprises qui bénéficient encore d’une participation de l’Etat
Depuis l’élection de M. Macron, on moralise avec des lois et on donne des leçons à la planète entière. Mais rien sur ou pas grand-chose sur des réformes économiques à faire comme les privatisations des entreprises qui pourraient rapporter assez gros au budget.
Certaines des propositions du candidat Fillon en matière de décentralisation semblent a priori aller dans le bon sens. L’urgence d’une « autre logique » ne fait aucun doute. Mais M. Fillon doit encore mieux définir les contours d’une politique de la liberté et de la responsabilité en matière de décentralisation.
L’Agence des participations de l’Etat (APE) vient de publier son rapport d’activités 2015-2016. Ce document de 130 pages, consacré à démontrer que l’Etat est un « actionnaire exemplaire », révèle en réalité un Etat omniprésent, mauvais gestionnaire, privilégiant le court terme et dont le portefeuille perd de la valeur. La vraie question qu’il n’aborde pas est simple : rien ne justifie, en économie de marché, que l’Etat soit actionnaire.
Nombreux ont été ceux qui se sont réjouis du blocage de la signature du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. De Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, en passant par plusieurs responsables politiques de droite et de gauche, adversaires de la liberté des échanges, ils ont érigé le refus des Wallons en symbole de la révolte des peuples face à la mondialisation en victoire de la démocratie.
C’est le résultat de l’Etude comparative que vient de publier l’IREF et dont la conclusion est très claire : une dépense publique élevée dans le domaine de l’éducation n’implique pas de meilleurs résultats, bien au contraire. La France qui dépense environ 7 % de son PIB pour l’Education (de loin, le premier budget de l’Etat) ne se classe qu’à la 12e place sur 31 pays.
Etude comparative des performances des systèmes éducatifs en Europe
L’IREF a comparé les résultats des systèmes éducatifs dans 31 pays européens en fonction des : dépenses publiques et privées, résultats des élèves, taille des classes, salaires des enseignants, etc…
Les conclusions sont claires : une dépense publique élevée dans le domaine de l’éducation n’implique pas de meilleurs résultats, bien au contraire. Dans le classement de l’IREF, la France se classe à la 12ème place sur 31 pays malgré des dépenses publiques largement plus élevées que les autres pays.
Logement : le plafonnement des loyers aura l’effet inverse des objectifs recherchés
La nouvelle ministre en charge de la politique du logement vient déjà d’annoncer vouloir étendre l’élargissement du plafonnement des loyers au-delà de Paris et de Lille. Cet encadrement des loyers, reposant sur l’idée absurde du contrôle des prix, va accentuer la baisse des investissements dans la construction de nouveaux logements, observée depuis 2012.