La Marianne en fond d’écran et « Think » d’Aretha Franklin qui raisonne à plein tube, la conférence de clôture des Universités d’été des experts-comptables a démarré sur les chapeaux de roues le 9 septembre dernier.
libéralisation
« Le futur chancelier devrait favoriser les innovations technologiques au lieu de les étouffer par des réglementations »
Dimanche 26 septembre, les Allemands ont élu leurs députés pour les quatre prochaines années. Cette élection leur permet également d’élire leur chancelier, en principe la tête de liste du parti vainqueur, même si ce choix doit ensuite être confirmé par les députés. Alexander Fink, économiste et membre de l’IREF, détaille les chantiers des nouveaux élus. Propos recueillis par Adélaïde Motte.
Présidentielles 2022 : et si les Français étaient prêts pour le libéralisme ?
54% des Français veulent un président libéral. C’est le résultat du baromètre Harris-Challenges des intentions de vote pour la présidentielle. Ce résultat concorde avec ceux de l’IFOP. Reste à savoir…
De la nécessité d’introduire l’esprit d’entreprise dans les secteurs aujourd’hui publics
Évidemment, parler de coopération au sein de la sphère publique est quelque peu problématique puisque cette sphère se distingue des deux précédentes par la possibilité d’un recours éventuel à la coercition. Pour autant il est difficilement envisageable d’imaginer — au moins pour les quelques décennies ou quelques siècles à venir — une société sans État et, même s’il n’est pas interdit d’imaginer une telle société, mon propos ici sera plutôt d’examiner comment organiser aujourd’hui cette sphère publique de telle sorte qu’elle ne puisse nuire à l’épanouissement des autres formes de coopération.
La loi de 2016 du ministre Macron a permis un certain progrès en introduisant une concurrence dans un secteur autrefois monopolisé par les auto-écoles, mais elle reste insuffisante.
Les Tchèques sont plus riches que les Espagnols et les Italiens
C’est désormais officiel. En 2020, les Tchèques sont devenus plus riches que les Espagnols et les Italiens avec un PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat à 40 293…
Les anciens pays d’Europe de l’Est, appelés « démocraties populaires » sous le communisme, connaissent un développement économique grandissant et une amélioration des conditions de vie de leur population. C’est un véritable boom. L’un des exemples les plus marquants est celui de la République Tchèque. En effet, les Tchèques deviennent plus riches que les Espagnols et les Italiens. Quelle est la recette de cette réussite? La réponse est simple, c’est le libéralisme économique.
Jean-Philippe Delsol est l’invité (31 décembre) de Pascal Perri sur LCI pour débattre de l’Etat-providence et la France « ultra libérale ». Voir l’émission.
Libérer l’université française pour la rendre plus compétitive
• Le classement mondial des universités QS révèle que les meilleures sont américaines et britanniques. La France s’y trouve à la 11e place (et 5e en Europe).
• Le taux de diplômés par pays ainsi que le classement des meilleures universités sont liés à la part du privé dans l’enseignement supérieur. Plus le privé est important, plus le taux de diplômés et le nombre de bonnes universités sont élevés.
• Les modèles anglo-saxons sont victimes de clichés injustifiés, notamment sur le sort des étudiants. Les chiffres le montrent.
L’IREF propose :
• de réformer le baccalauréat afin d’en faire un véritable examen de présélection préalable à celui d’entrée à l’université.
• de transformer le système monopolistique universitaire français public et faussement gratuit, en un système concurrentiel et privé. Chaque université devra être autonome dans son fonctionnement, dans ses critères de sélection et d’octroi des diplômes.
• de libéraliser l’enseignement supérieur afin de permettre la création de nouvelles universités et de nouveaux diplômes. Cela implique également de dé-fonctionnariser le statut de professeur d’université.
• de faciliter l’octroi de prêts garantis par l’Etat, d’encourager les partenariats entre les entreprises et les universités, et de favoriser l’emploi pour les étudiants. L’Etat aurait un rôle de régulateur des programmes, et pourrait se concentrer sur le versement de bourses.
Les classements internationaux des meilleures universités démontrent que la France est à la traîne. Seules cinq universités et grandes écoles françaises sont présentes dans le top 200 du classement QS, contre 12 en Allemagne, 26 au Royaume-Uni et 45 aux Etats-Unis. Ces deux derniers pays possèdent des modèles qui font la part belle au secteur privé, avec des résultats très satisfaisants. Permettre la libre concurrence dans l’université française, la rendre payante, tout en facilitant l’octroi de prêts ou de jobs étudiants serait bénéfique pour l’ensemble de la communauté universitaire. La qualité des cours délivrés et de la recherche n’en serait qu’augmentée.
L’état de droit est à géométrie variable en Europe. En juillet dernier, les chefs d’Etat et de gouvernement européens s’étaient mis d’accord pour préparer un plan de relance de 750 milliards d’euros destiné à faire face à la crise sanitaire. Mais le projet présenté aux 27 pays de l’Union a prévu de priver des fonds européens de ce plan les pays de l’UE accusés de violer l’état de droit (indépendance de la justice, respect des droits fondamentaux). Aussitôt la Hongrie et la Pologne ont compris qu’il s’agissait d’une attaque en règle contre leurs politiques et ont mis leur véto.