Sur les quatre précédents présidents de la France, trois ont été mêlés à plusieurs affaires, mis en examen (même plusieurs fois) ou bien condamnés. Le quatrième restera – pour le…
Justice
Scandale d’Etat ! Les termes sont forts et nous ébranleraient s’ils n’étaient trop habituellement utilisés par divers groupes politiques ou journalistiques. Mais quand le ministre lui-même utilise ces termes, que doit-on en penser ? Bruno Lemaire, dans le Figaro, l’affirme : les approximations entourant la taxe sur le versement des dividendes sont un scandale d’Etat. Pourquoi ?
Dans son dernier ouvrage, Privatisons la justice, publié chez Libréchange ces derniers semaines, Bertrand Lemennicier répond positivement et radicalement à cette question. Avec compétence et une forme de provocation.
Un Décret passé en douce début août instaure une nouvelle forme de censure verbale au nom de la lutte contre l’homophobie et le racisme. Jusqu’où va aller la police de la pensée ?
Lors de sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis qu’il mettrait en oeuvre une véritable révolution visant à ce que l’administration soit dorénavant là « pour conseiller avant de sanctionner[[https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/entreprises]] » ; cette révolution devrait notamment se traduire par l’instauration d’un « droit à l’erreur pour tous ».
Les « affaires » ont émaillé de tout temps la vie politique. Évoquons simplement le scandale de Panama (1892), l’affaire des emprunts russes (1918), l’affaire Stavisky (1933), celle des avions renifleurs (1975) ou des diamants de Bokassa (1979).
Est-ce que si l’on avait eu toutes ces lois de moralisation de la vie politique on aurait pu éviter les affaires Elf, Urba, Péchiney, Falcone, Méry… ? Aurait-on pu éviter l’entretien de la maîtresse et de la fille cachée de Mitterrand avec l’argent public ? Les « frais de bouche » des Chirac ? L’affaire des marchés publics d’Île-de-France ? L’affaire Karachi ? Pas vraiment.
Le Garde des Sceaux, M. Bayrou, va se trouver au centre d’un inextricable conflit d’intérêts. Quoi qu’on en dise et comme le suggère instamment le récent scénario de l’affaire Fillon, il aura le Parquet sous son autorité et, malgré toute l’indépendance qu’on leur prête, les Magistrats savent bien de leur côté que le mis en examen n’est autre que le Chef de la Justice de son pays !
Pour les politiques français mis en cause dans des affaires, il faut d’abord « laisser la justice faire son travail ». Ensuite, si la décision de justice leur est défavorable, ils se considèrent victimes d’un acharnement, d’une cabale et assurent qu’ils vont à tout prix démontrer leur innocence. Il est vrai aussi qu’avec le « mur des cons », on a pu remarquer une certaine coloration politique dans les rangs de notre justice.
Alors que sa cote baisse dans les sondages, Emmanuel Macron s’inquiète. Il attache beaucoup d’importance aux informations que nous avons données sur son patrimoine et aux questions que nous avons levées. A tel point qu’il aurait demandé à Jean-Jacques Bourdin de l’interroger spécialement sur le sujet ce lundi 17 avril au matin sur l’antenne de BFMTV/RMC. Sans nous citer bien entendu, il a développé la théorie du complot que, il y a peu, il reprochait tant à d’autres de manier trop facilement.