Grâce au Green Future Index, nous savons que la France est le 4ème pays le plus « décarboné » du monde en 2021. Cocorico ! Si l’on considère le haut…
France
Les causes du retard français dans le domaine de l’innovation pharmaceutique
Hébété par l’avancée du Covid-19 comme 81 ans plus tôt par la percée des troupes allemandes dans les Ardennes, le pays de Pasteur contemple son armée sanitaire en déroute. Une fois de plus, la ligne Maginot n’a pas tenu ses promesses, une fois de plus c’est la débâcle. Hôpitaux au bord de la rupture, vaccin français reporté aux calendes grecques, série de confinements-reconfinements jouant avec les nerfs de nos compatriotes : notre pays est le seul membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU à ne pas avoir de vaccin national, avec les conséquences en termes de souveraineté sanitaire que cela entraîne.
Il n’est pas opportun de faire le point ici sur les responsabilités de l’impréparation de notre système de santé, l’histoire s’en chargera. En revanche, le retard accumulé par notre pays dans le domaine de l’innovation pharmaceutique, la défaillance des financements publics de notre recherche et les faiblesses structurelles de la filière demeurent des éléments saillants que, comme souvent, la crise ne fait que révéler.
Plus éclairés que leurs gouvernants, les Français veulent moins de dépenses publiques !
Selon nos responsables politiques, qu’ils soient au gouvernement ou dans l’opposition, les Français sont attachés à l’Etat-providence. Avec notre sécurité sociale monopolistique, notre système de santé que le monde entier nous envie, et notre école de la République, la structure de l’Etat français fait partie de notre modèle social national.
Pourtant, un sondage d’Ipsos publié par le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, démontre le contraire. Une large majorité des Français interrogés considère que la dette est un problème, et que, pour la diminuer, il est nécessaire de réduire les dépenses publiques.
Des associations proches du gouvernement turc qui avaient refusé de signer la charte de l’islam ont été exclues des prochaines « assises territoriales avec les acteurs de l’islam ». Parmi elles, le mouvement Milli Görus qui voulait construire la nouvelle mosquée de Strasbourg avec l’argent des contribuables. Cet islam rigoriste et dominateur surfe sur la vive progression en France d’une immigration en grande partie musulmane.
La dotation générale de fonctionnement des collectivités locales : un modèle dépassé ?
Créée par la loi du 3 janvier 1979, la dotation générale de fonctionnement (DGF) des collectivités territoriales a remplacé le versement représentatif de la taxe sur les salaires (VRTS) qui avait lui-même succédé à la taxe locale sur les ventes au détail, instaurée en 1955, perçue par les communes et supprimée du fait de la généralisation de la TVA.
Elle se compose de 12 dotations différentes et se décompose toujours sur un modèle de tronc commun complété par une péréquation, véritable modèle de redistribution des richesses des collectivités entre elles. Notons que la DGF des régions a été remplacée par une part de TVA de 4 milliards d’euros.
La péréquation est dite verticale lorsque qu’elle concerne les transferts financiers de l’État vers les collectivités locales, et horizontale lorsque qu’elle consiste à reverser des fonds entre les collectivités territoriales elles-mêmes.
En pleine pandémie, il y a moins de chômage en Allemagne que dans la France de 1981
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Le cinéma, instrument de soft power important, est largement subventionné par l’Etat. Ces subventions vont pour une bonne part aux films à succès, et surtout à gros budget : nouveau gâchis d’argent public.
La dernière cérémonie des Césars montre le déclin du cinéma français. Malheureusement, il ne date pas d’hier. L’argent public gangrène le cinéma depuis des années, tout comme il gangrène d’autres secteurs. Chaque année, le cinéma français reçoit 500 millions d’euros de subventions, qu’il s’agisse d’aides directes ou d’incitations fiscales. Un chiffre déjà impressionnant, auquel s’ajoutent l’apport des chaînes de télévision et le régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle.
Notre tableau publié il y a quelques jours a fait beaucoup de bruit. Et pour cause. Il est saisissant car nous avons pu montrer que le total des charges payées par l’employeur et par l’employé pourrait représenter une somme plus élevée que le montant du salaire net : 101 %. C’est deux ou trois fois plus que dans les autres pays européens comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni. Cette charge est pénalisante pour l’employé car il s’agit de l’argent qui devrait lui revenir grâce aux richesses créées par l’entreprise dans laquelle il travaille.