Les Européens sont prêts à renégocier les conditions de leur prêt à l’Irlande contre un relèvement de l’impôt sur les sociétés qui est de 12.5 %. C’est ce taux, le plus bas d’Europe, qui a contribué au redressement économique de l’Irlande et, comme l’IREF l’a montré dans un article récent (cf.
Europe
Les accords sur les prêts européens ne sont pas vraiment équitables
Ainsi, l’Irlande obtient maintenant ce que les économistes appellent un effet pervers des incitations : elle gagne le bénéfice de l’aide à court terme de son prêt si elle accepte de nuire à ses perspectives de croissance à long terme en apportant son taux d’imposition plus proche de ceux qui ont étouffé la croissance de la zone euro depuis des décennies. « L’Irlande a demandé de faire un geste, mais nous n’avons pas obtenu satisfaction.
Un rapport interne de la SNCF le reconnaît, mais sans l’expliquer vraiment. La vraie raison ? Essentiellement les privilèges des cheminots. La conséquence ? Tout contribuable français soumis à l’impôt sur le revenu verse chaque année plus de 1.000 euros pour la SNCF. Ces évidences sont rappelées par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF .
Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, rêve de trouver un emploi à Bruxelles. On le comprend : un salaire de départ à 4.350 euros (qui peut monter à plus de 15 000 euros), exempté d’impôt, et, pour certains postes, une retraite à taux plein dans quinze ans.
Le logement français dans le collimateur de Bruxelles
Comme la majorité des domaines, celui du logement bénéficie de dizaines d’aides d’Etat et des collectivités locales ainsi que de nombreuses niches fiscales. La Commission de Bruxelles vient d’y mettre son nez et attire l’attention sur le fait que les aides fiscales du type Périssol, Robien, Besson et Borloo sont « incompatibles avec la libre circulation des capitaux au sein de l’Union ».
Pour Michel Barnier, la concurrence n’existe pas
Dans un entretien accordé au quotidien The Wall Street Journal (14 février), le commissaire européen au Marché intérieur et aux Services rappelle, tout en se gardant d’être un idéologue, que la régulation est absolument nécessaire pour éviter les crises. Celle de 2008 étant due, bien entendu, au manque de ladite régulation.
L’article « Du bon usage de la TVA » de Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, a été publié par le quotidien Les Echos dans son édition du 7 février. Lire l’article en ligne .
Chute des investissements étrangers en Europe en 2009
– 19,9 % C’est la chute des investissements étrangers en Europe en 2009.
L’euro nous protège de la crise et nous assure le bien-être économique. C’est ce que nous avaient dit ses défenseurs lors de son adoption. Force est de constater qu’il ne nous a pas épargné la crise et qu’il ne nous assure pas non la prospérité économique. Pire encore, il semble ne pas rassurer les investisseurs étrangers.
Les médias français ont été admiratifs devant la rencontre entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy mettant sur pied un Fonds de sauvetage de l’euro. Ce n’est pas le cas de Marian Tupy de l’Institut Legatum de Londres qui rappelle les risques que comporte cet entêtement à défendre à tout prix la monnaie unique.
« Prenez l’argent et sauvez l’Europe ! » C’est ce que les membres de l’Union Européenne ont dit aux Irlandais, qui ne voulaient absolument pas de cette aide. Car ils savaient ce qu’on va désormais exiger d’eux : augmenter un taux d’imposition aujourd’hui le plus faible d’Europe, mais qui a fait la prospérité du pays depuis 10 ans. Avec un taux d’impôt sur les sociétés de seulement 12.5 %, l’Etat irlandais encaisse 3.9 % du PIB contre 3 % en France et 2.1 en Allemagne qui imposent les sociétés presque trois fois plus que les Irlandais. Le chantage européen est expliqué par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.