Le débat entre les candidats l’a démontré : la quasi-totalité réclame l’abolition de la directive « travailleurs détachés » ; les plus « libéraux » veulent la renégocier. Belle unanimité, qui masque une réalité plus complexe : les candidats oublient les avantages de la directive, se trompent de texte et ne veulent pas de la concurrence qui obligerait enfin la France à s’adapter.
Europe
Cette campagne présidentielle, lorsqu’elle offre la possibilité de se concentrer encore sur le fond des programmes des candidats, ne manque pas, comme à chaque campagne pour la magistrature suprême, de forcer les prétendants à se positionner sur la question du rapport à entretenir entre la France et l’UE. Les candidats font tous le même constat : l’UE est à bout de souffle. Ce constat, fondé sur un sentiment largement partagé et relayé par l’opinion publique, entraine toutefois des conclusions différentes.
La victoire de Mark Rutte a montré que faire des réformes ça paye ! Il ne suffit pas d’avoir un discours populiste pour gagner les élections. Il faut aussi agir.
Selon une récente étude publiée par la société Knight Frank, spécialiste de l’immobilier d’entreprises à l’international, le nombre de riches vivant à Londres devrait croître de 30 % d’ici 2026 alors que de nombreux journalistes et autres spécialistes prévoyaient un désastre économique au Royaume-Uni après le vote en faveur du Brexit et un retour des riches (et des footballeurs !) en France.
La commission européenne classe la France dans les mauvais élèves et demande plus de réformes
Tous les ans, la Commission européenne publie un rapport détaillé sur la situation économique des Etats membres et sur leurs déséquilibres. Certes, tout n’est pas indiscutable dans ce document, mais il s’en dégage une évidence : la France fait partie des mauvais élèves et elle est montrée du doigt pour « déséquilibres excessifs ».
Le président des Etats-Unis Donald Trump brandit la menace de sanctions économiques contre les pays qui, selon lui, créent des conditions commerciales déloyales à leur avantage en dévaluant artificiellement leur monnaie. Il vise principalement l’Allemagne, le Japon et la Chine. Il avance un argument intéressant concernant l’Allemagne. Les Etats-Unis soulignent que, en tant que membre de la zone euro, elle utilise une monnaie affaiblie par la cohabitation avec des économies européennes handicapées par d’énormes problèmes structurels. La généralisation négative du président Trump place l’Allemagne dans une position difficile et risque de précipiter encore un peu plus vite l’Europe vers la fin.
Les asiatiques ont les robots, les européens ont les réglementations
La Commission européenne veut nous protéger des robots ! Un Rapport digne des meilleurs films de science-fiction prévoir le pire pour l’humanité. Et si l’on laissait faire l’innovation!
58.8 % : pourcentage des exportations françaises vers l’UE
N’en déplaise aux anti-européens comme Mme Le Pen ou M. Mélenchon, la France a grandement besoin de l’Europe surtout pour ce qui est de ses exportations. 58.8 % du total…
L’efficacité des systèmes publics de santé européens
L’objectif de cette note est d’évaluer la performance des services publics européens de santé. Nous avons comparé les ressources accessibles à l’administration publique et susceptibles d’améliorer la qualité de la santé et les résultats de ce système – les données utilisées sont détaillées dans les notes de bas de page 1 et 2.
Les ressources et résultats sont évalués sur une échelle de 0 à 1. 0 étant la meilleure note pour les ressources et 1 la meilleure pour les résultats. En effet, si l’on souhaite ici calculer l’efficacité globale d’un service public, l’idée est bien de mesurer quel système obtient le meilleur résultat tout en gardant un contrôle sur les ressources utilisées.
Enfin, c’est cette comparaison entre ressources et résultats qui nous donne un niveau de performance[[Le chiffre de la performance n’est ni une note globale, ni un pourcentage, il s’agit du ratio entre deux variables (résultats/ressources), et nous sert uniquement à comparer la performance des pays entre eux.]] du système de santé pour chaque pays étudié.
Le tableau ci-dessous détaille ces données et permet d’établir le classement suivant :
Le 3 novembre Kent Walker, vice-président de Google, répondait aux accusations de pratiques anticoncurrentielles émises par la Commission européenne à l’encontre du géant de Mountain View. Depuis 2010, le serpent de mer de la politique antitrust européenne à l’égard de Google resurgit régulièrement. La commission reproche notamment à Google de favoriser son propre comparateur de prix, Google Shopping, ce qui constituerait une forme d’abus de position dominante. Après Intel ou Microsoft, les accusations « anti-trust » se suivent et se ressemblent évidemment un peu. Une meilleure compréhension du phénomène concurrentiel devrait pourtant rendre les autorités plus humbles en matière de volonté de « régulation » de la concurrence, et de ce point de vue la réponse de Google à la commission est assez fondée.