Depuis quelques jours, le gouvernement scrute le cumul des morts de la Covid, dont le nombre se rapproche dangereusement de la barre des 100 000. Un chiffre probablement sous-estimé, à…
Etat providence
44 % de la hausse de la population française provient des immigrés. Le « grand remplacement » est-il réel ?
Dans Le camp des Saints, Jean Raspail a imaginé la submersion de la France par une vague migratoire énorme en provenance du delta du Gange. C’était en 1973. Plus tard, un autre écrivain, Renaud Camus, a forgé la théorie du « grand remplacement » de la population française (et européenne) par une population non européenne. Au-delà des exagérations et des théories complotistes, les dernières statistiques de l’INSEE confirment une arrivée massive d’immigrés non-européens et une fécondité nettement supérieure de des immigrés non européens déjà établis en France.
Ce que nous prépare l’Union européenne-nounou pour nous empêcher de mourir
Toujours avide de taxer et de réglementer afin de restreindre la concurrence entre les États membres et dicter aux citoyens la bonne conduite, la Commission européenne a dans ses tiroirs quelques projets – portant sur l’alcool, l’alimentation et la cigarette [[Cet article doit beaucoup à Christopher Snowdon de l’Institute of Economic Affairs (IEA) et à sa note « Over-reach : the EU’s lifestyle regulation plans ».]] – dangereux pour nos libertés.
Professeur agrégé d’économie et enseignant à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, François Facchini publie un ouvrage bienvenu sur les dépenses publiques. Depuis plus d’un siècle, celles-ci ont enflé partout, essentiellement du fait des dépenses sociales, les dépenses régaliennes restant pour leur part relativement stable en proportion de la richesse nationale. Mais la situation française est singulière car si « la plupart des pays de l’OCDE ont vu leur ratio dépenses publique sur PIB baisser durant les années 1970, ce n’est pas le cas de la France, qui a connu une légère stabilisation au milieu des années 1990, mais un retour à la hausse dès les années 2010 » (p. 66). François Facchini en cherche l’explication en élargissant son examen à l’ensemble des pays francophones. Son ouvrage a le double mérite d’être universitaire, rigoureusement démonstratif, tout en étant suffisamment didactique pour que des lecteurs avisés sans être spécialisés puissent le lire avec grand intérêt.
Une enquête du Canard enchaîné (10 mars) a apporté, comme on pouvait le prévoir, quelques révélations. Créé en mars 2020 par l’Etat, le fonds de solidarité était destiné, à l’origine, aux petites entreprises et aux indépendants pour faire face aux mesures exceptionnelles prises à cause de la pandémie. Il a été élargi aux PME des secteurs du tourisme, de la restauration et de la culture. Environ deux millions d’entreprises ont touché, en dix mois, quelque 15 milliards d’euros. Avec le temps, le confinement, la persistance de la crise, le système a encore pris de l’ampleur. Selon Bercy, on distribue actuellement à peu près 4.5 milliards d’euros par semaine. Dès le début, les demandes ont été traitées à grande vitesse et les aides sont arrivées en express. Sans le moindre contrôle et sous 72 heures. Il suffisait de prouver que le chiffre d’affaire avait baissé. C’est la raison pour laquelle la DGFIP (Direction générale des finances publiques) estime aujourd’hui, selon le Canard enchaîné, qu’environ 30 ou 40 % des fonds auraient été distribués sans raison valable.
Dépenses publiques en France : 10 points de plus que l’Allemagne et que la moyenne européenne
Les dernières données Eurostat (2019) sur les dépenses publiques viennent de sortir. La France est toujours championne, avec 55.6 % du PIB contre une moyenne de 47,0 % dans la…
Pour le Conseil d’État, les visites chez son avocat doivent être autorisées après le couvre-feu
Faut-il voir dans la décision du Conseil d’État un lien avec la condamnation de Nicolas Sarkozy ? L’ancien Président de la République a été condamné, notamment, sur la base d’écoutes…
La citoyenneté a envahi notre vocabulaire et le fait est en lui-même révélateur. Tout est « citoyen » en France aujourd’hui : les associations, les entreprises, les comportements. A un point tel qu’un nom est devenu aussi adjectif, fût-ce de manière coupable. C’est ainsi qu’est née la « Convention citoyenne (sic) pour le climat », mise en place par le chef de l’Etat en 2019 avec pour objectif de réduire de 40 % par rapport en 1990 les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 « dans un esprit de justice sociale (sic) » -expression qui eût exaspéré Friedrich Hayek-.
A la suite de deux bagarres meurtrières en Essonne, le préfet du département constate que « les rixes entre bandes ont augmenté à la fois en nombre, en intensité et…
Dans la famille “C’est l’État qui régale”, je demande la fille. Emmanuel Macron et Frédérique Vidal sont fiers de vous annoncer que dans les prochaines semaines, des distributeurs de protections…