Les élections en Saxe et dans le Brandebourg ont montré que l’Union chrétienne-démocrate et le Parti social-démocrate perdent du terrain. A moins de s’attaquer réellement aux préoccupations des électeurs, migration, sécurité et lutte contre la pollution, les deux partis n’ont que peu de chances de bien s’en sortir aux élections fédérales.
Démocratie
Trente après la chute du mur de Berlin et la fin du communisme, un peuple lutte aujourd’hui farouchement pour ses libertés. Les Hongkongais ne veulent pas céder aux pressions du dictateur chinois et se battent, au risque de leur vie, pour préserver l’autonomie, synonyme de liberté.
Le ministre iranien des affaires étrangères, Javad Zarif, celui que le président Macron avait invité au G7 de Biarritz à la surprise générale, a trouvé un nouvel ennemi : un think tank américain. La semaine dernière, il a accusé la Fondation pour la défense des démocraties (FDD) et son président, Mark Dubowitz, de « terrorisme économique » et de « tentative active de nuire à la sécurité et aux intérêts vitaux du peuple iranien ».
C’est un sondage rendu public au début des vacances et qui aurait dû provoquer quelques interrogations parmi les responsables des médias. Selon une enquête internationale réalisée par Ipsos, environ 48 % des personnes interrogées en France pensent que les médias traditionnels (presse quotidienne et magazines) diffusent de fausses informations.
Qui n’a pas ricané, quand le Wall Street Journal a révélé que le président Trump souhaitait acheter le Groenland ? Encore une fois, l’ignorance, les partis pris, les idées en prêt-à-porter l’ont emporté chez beaucoup de journalistes et autres « spécialistes ». Ils auraient d’abord pu s’informer : acheter le Groenland n’est pas une « trouvaille » de Trump. La première « offre » a été faite par le secrétaire d’Etat James F. Byrnes en… 1946. L’Amérique a d’ailleurs acheté beaucoup de territoires : la Louisiane, le Texas, l’Alaska…
Avec l’été, nous avons fêté ce 21 juin dernier le premier anniversaire du Journal des Libertés en même temps que la publication sur notre site internet de son numéro 5 désormais en ligne à l’adresse habituelle: journaldeslibertes.fr. Ce numéro est riche de réflexions notamment sur les thèmes de la démocratie, du libéralisme et de l’union européenne.
Ceux qui emportent des livres avec eux pendant les vacances ne devraient surtout pas oublier celui-ci. Drôle et ironique, ce volume est un ensemble de notes prises par le célèbre auteur du roman American Psycho durant ces trois dernières années. C’est une véritable radiographie de la société bobo américaine que nous propose Bret Easton Ellis. Celle de la côte ouest des Etats-Unis, la Californie, avec les riches villes de San Francisco et de Los Angeles. Précisons tout de suite que l’auteur est homosexuel et de gauche (démocrate) et qu’on ne peut pas le soupçonner d’être à la solde d’un quelconque lobby conservateur ou extrémiste.
«Le communisme français, un cadavre qui bouge encore, hélas!»
L’article de Nicolas Lecaussin est publié (20 mai) sur le site du Figarovox . Lire l’article.
La relation entre le populisme et l’économie de marché n’est pas simple. On entend souvent dire que les dirigeants populistes défendent les intérêts du petit peuple contre les élites, jouent avec les peurs et emballements des gens et se soucient peu des effets de leur politique sur le pays. D’où la tension entre des politiques fondées sur l’existence d’un marché sain et l’instabilité de politiques économiques démagogiques, redistributives à outrance, faisant fi des conséquences en termes d’inflation, de dette publique ou de croissance. Lorsqu’un parti populiste est au pouvoir, on peut donc logiquement s’attendre à ce qu’il ne fasse pas bon ménage avec le marché.
Ces derniers jours, plusieurs articles, reportages et émissions de radio et télévision ont été consacrés à la tragédie du Venezuela sans que l’on insiste sur le fait qu’il s’agit d’un désastre socialiste ! Chavez et Maduro après lui ont bien appliqué à l’économie vénézuélienne les recettes marxistes – nationalisations massives, destruction du secteur privé, création de monnaie, rejet des investisseurs étrangers, suppression des libertés individuelles, etc – qui ont donné les résultats que l’on voit. Ce qu’on « oublie » aussi de dire c’est que le drame était prévisible car, partout où le socialisme est passé, la catastrophe économique a suivi ! Ce trou de mémoire volontaire est souvent colmaté par une condamnation des « crises du capitalisme », qui apparaît comme beaucoup plus porteuse et économiquement correcte qu’une critique du socialisme. Pourquoi ?