Les révolutionnaires ne désarment jamais parce qu’ils vivent de leurs combats et de leurs fantasmes. Quand ils ne peuvent pas se porter sur le terrain politique, ils investissent d’autres champs d’action. Depuis le marxiste italien Gramsci, ils ont compris que la conquête du pouvoir exigeait d’y préparer les esprits, notamment au travers d’une nouvelle emprise culturelle. Et c’est sans doute ce qui anime la fureur dévastatrice de toutes cultures qui sévit à travers le monde.
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Réouverture des librairies : une valse-hésitation pénalisante pour le secteur et les lecteurs
Qui veut la fermeture des librairies ? Dans son point du 12 novembre à J + 15, le Premier Ministre a évoqué la date du 1er décembre pour de « premières mesures d’allégement » pour les petits commerces que son gouvernement a décrétés « non essentiels » lors de la mise en place du second confinement. Ce « sur la base d’un protocole sanitaire [encore] renforcé ». Les librairies pourraient être concernées afin de mettre des livres sous le sapin sans passer par Amazon.
« Si nous n’avions pas une petite place sur Amazon, nous serions morts aujourd’hui. C’est surtout la Poste qui nous tue »
Interview d’Alexis, gérant d’une librairie du Quartier latin par Frédéric Aimard.
Etats-Unis : les libertés et la démocratie menacées par les ravages du politiquement correct
Quelques semaines avant les présidentielles de 2016, le Comité pour la protection des journalistes américains a publié un communiqué de mise en garde contre l’élection de Trump qui serait une «menace sans précédent pour la liberté de la presse en Amérique». D’autres organisations et associations, ainsi que des personnalités des différents milieux, intellectuels ou artistiques (voir à cet égard l’ouvrage de Bret Easton Ellis) publiaient ou faisaient des déclarations toutes plus alarmistes les unes que les autres sur ce qui se passerait au cas où Trump deviendrait président : «Ce sera 1933 !» répétaient-ils la peur au ventre. “Quatre ans plus tard, on se rend compte qu’ils avaient bien raison”, écrit avec ironie l’éditorialiste du Wall Street Journal, Gerard Baker. Sauf que la démocratie et la liberté d’expression ne sont pas menacées par Trump mais par les organisations gauchisantes, les élus démocrates et l’idéologie du politiquement correct.
Franck Riester, ministre de la Culture, a présenté les grandes lignes de son projet de loi de réforme de l’audiovisuel. Il satisferait les acteurs français de l’audiovisuel en leur permettant plus de publicité, notamment la « publicité segmentée, y compris géolocalisée » et une troisième coupure publicitaire autorisée dans les films et les téléfilms de plus de 90 minutes. Il autoriserait la publicité du cinéma à la télévision et plus de films sur le petit écran, notamment en supprimant les jours interdits dans la limite de 244 jours par an.
95 % de croyants et 90 nouvelles églises par an !
Tandis que la France tourne le dos à la religion chrétienne pour diverses raisons, dans les pays sortis du communisme elle fait son grand retour.
Le conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) vient de fêter ses 30 années d’existence. En fait, l’autorité administrative pourrait arguer de 37 années d’activité. En effet, si le CSA a bien été créé en 1989, il succédait alors à commission nationale de la communication et des libertés (CNCL), elle même remplaçante de la haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) créée en 1982.
L’émotion, c’est normal, les hommages, c’est inévitable (en France), mais où sont les responsabilités ? Alors que l’on n’a encore aucune certitude sur les causes de l’incendie, le président Macron a déjà décrété que dans cinq ans (pas quatre, ni dix), la cathédrale sera reconstruite tout en lançant, de concert avec son Premier ministre, la polémique sur la façon dont elle sera refaite : à l’identique ? Plus « moderne » ? Plus « adaptée » à notre époque ? Ce qui peut faire craindre le pire car la France excelle dans le domaine de la « modernisation » du passé.
Que se passerait-il si l’on organisait au Grand Palais une expo consacrée à l’art nazi avec une boutique qui proposerait des marque-pages avec la tête de Goebbels, des mugs avec celle d’Hitler souriant ou des stylos sur lesquels on apercevrait Himmler ? Ce serait inconcevable et cela provoquerait, à juste titre, des protestations de toutes parts. Par contre, l’art totalitaire communiste, pourtant identique à l’art nazi, bénéficie d’une sorte d’immunité idéologique.
Dans un marché du livre morose, la bande dessinée tire son épingle du jeu. Son chiffre d’affaires progresse régulièrement : 459 millions d’euros en 2016, 500 M€ en 2017, 510 M€ en 2018, selon les chiffres dévoilés à l’occasion du 46ème festival de la bande dessinée qui s’est tenu à Angoulême fin janvier.