Dans un communiqué récent, la Haute autorité de santé autorise la vaccination des adolescents de plus de 12 ans. Elle présente 2,3 risques sur un million de développer une myocardite chez l’adolescent de plus de 16 ans. A titre de comparaison, le vaccin contre le tétanos présente moins d’un risque sur un million de causer un choc anaphylactique chez des enfants prédisposés.
La vaccination pourrait éviter 20 à 30 hospitalisations pour 100 000 adolescents, soit entre 1 115 et 1 672 hospitalisations pour les quelques 5,5 millions d’adolescents en France. Or, selon les données de Santé Publique France et du communiqué de la HAS, il y a eu 2 103 adolescents hospitalisés depuis le début de l’épidémie.
Cette balance bénéfice-risque, assortie du rappel de la HAS que les vaccins sont en phase 3 d’essai, doit permettre aux parents de faire pour leur enfant le choix le plus adapté à sa situation médicale et sociale. Ainsi, les parents peuvent choisir de faire vacciner leur enfant porteur de comorbidités, ou fréquemment en contact avec des personnes fragiles. Ils pourraient aussi le faire par crainte d’un possible futur mutant plus grave pour les adolescents. Le gouvernement connaissant moins les situations individuelles que les personnes concernées, il serait logique que les adolescents dont la situation ne rendrait pas la vaccination nécessaire ne soient pas pénalisés, par exemple en ne pouvant pas prendre les transports en commun pour rejoindre leur école.
Cependant, il faudrait pour cela que les parents soient capables d’avoir un jugement éclairé, vierge de toute idéologie. Ainsi, aux États-Unis, 65% des plus de douze ans, adultes inclus, ont choisi de se faire vacciner.
2 commentaires
Vaccination des adolescents : place à la responsabilité individuelle
Et le risque à long terme de ces vaccins, quel est-il ?
Il est impossible de le prévoir avec précision, car il s’agit presque de science-fiction : on ne peut que conjecturer.
Mais il est tout aussi hasardeux de prétendre qu’il ne se passera rien, que d’affirmer qu’il se passera forcément quelque chose !
Je vous invite à lire, si vous avez le temps, un entretien lumineux avec le généticien Christian Vélot, publié il y a quelques jours. Il met des mots sur les risques associés aux vaccins génétiques (à ARN ou ADN) si on les inocule à grande échelle : l’émergence de virus recombinants.
« Ce phénomène ne peut se produire que si du matériel génétique provenant d’au moins deux virus se retrouve dans les mêmes cellules, ce qui est fort heureusement extrêmement rare dans la nature puisque cela implique que des mêmes cellules soient co-infectées par au moins deux virus. Mais dès lors qu’on introduit volontairement et chez un très grand nombre d’individus du matériel génétique viral — ici à des fins de vaccination —, il suffit chez ces personnes d’une infection par un seul virus pour que de tels échanges (entre le génome du virus infectant et le matériel génétique vaccinal) se produisent et puissent ainsi donner lieu à des virus recombinants. »
Les parents ne sont pas inconscients, ils ne vont pas laisser inoculer n’importe quoi à leur enfants alors que le risque Covid sur leur enfants est presque nul !!!
Vaccination des adolescents : place à la responsabilité individuelle
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