Une sorte de guerre se joue entre ruraux et bobos, entre les fonctionnaires du ministère de la transition écologique et les habitants des campagnes, directement impactés par l’installation des éoliennes près de chez eux. Stéphane Bern est devenu la figure de proue de ce combat. Il raconte les lettres de citoyens inquiets voire désespérés par ces mâts et ces pales qui défigurent des paysages uniques et détruisent des écosystèmes entiers. Il est évident que Mme Pompili ne verra jamais une éolienne près de chez elle, la décision de l’imposer aux autres est ainsi plus simple. Nous ne rappellerons jamais assez que les éoliennes ne sont pas écologiques : elles contiennent des terres rares, la base se compose de béton (1500 tonnes) et n’est pas recyclable. La France a inauguré dernièrement son premier cimetière à éolienne.
La baie de St Brieuc est l’exemple de cette folie. Le gouvernement et le préfet ont imposé l’installation d’éoliennes marines à 16 km des côtes ! La distance moyenne des éoliennes offshore des côtes est de 41 km dans l’Union européenne ! La baie de St Brieuc est une réserve naturelle protégée, elle abrite une biodiversité unique où interagissent des espèces endémiques dont la disparition est actée avec l’installation des éoliennes. Surtout, la baie est un haut lieu de la pêche de coquilles saint jacques, autant dire que les pêcheurs sont vent debout contre ce projet. Les élus locaux, non consultés, s’opposent à ce projet irraisonné. La société espagnole chargée des travaux échoue depuis plusieurs mois à installer les mâts du fait de la géologie et ses essais infructueux conduisent à une pollution massive du milieu. Ces actes sont des éléments constitutifs du délit d’écocide tel que défini dans la loi climat. Plus étonnant encore, est le silence des ONG écolos comme Greenpeace ou WWF, ce qui prouve bien que l’écologie n’est qu’une affaire d’intérêts et non de raison scientifique.
6 commentaires
La gronde populaire anti-éolienne grandit
A-t-on fait le bilan énergétique des éoliennes ? C’est à dire comparer l’énergie nécessaire pour l’extraction des matières premières, la production ou fabrication des divers éléments, le transport, l’installation et l’entretien d’une éolienne par rapport à ce qu’elle produit pendant sa durée de vie ?
On nous vend toujours les éoliennes pour leur capacité maximale, c’est à dire quand le vent souffle à 50 km/h, soit +/- 15 m/s, or à terre la vitesse moyenne du vent ne dépasse pas 4 m/s. Dans la formule donnant la puissance du vent, la vitesse est prise au cube. Quand on fait le rapport 4³/15³, on se rend compte que les éoliennes ne sont pas une solution, mais ne font que déplacer le problème.
La gronde populaire anti-éolienne grandit
Je suis désolé, fidèle lecteur de l’IREF, de regretter la sobriété, la légèreté de ce commentaire d’un sujet aussi important.
La gronde populaire anti-éolienne grandit
Vous évoquez dans votre article l’inauguration d’un cimetière de pales d’éoliennes.
Pouvez-vous apporter des précisions ?
Merci
La gronde populaire anti-éolienne grandit
Bjr Monsieur,
Merci pour cet article « édifiant » sur les réalités de la transition énergétique.
M. Bern, en pourrait-il pas envisagé une information via un média grand public et une pétition pour arrêter « cette folie destructive » ?
La gronde populaire anti-éolienne grandit
Le plus grave est que ça ne sert à rien: grâce au nucléaire, la France est déjà un des pays les moins carbonés de la planète, alors pourquoi gaspiller de l’argent à installer de telles infrastructures qui ne peuvent que dégrader notre bilan carbone.
La gronde populaire anti-éolienne grandit
Il n’y a pas de bilan à faire, comme pour le covid. Tout est question de business, de fric, de commissions versées, etc… Tout cela est bien rodé et on veut nous faire croire que tout est bien propre. Pourquoi à Bruxelles on rencontre chaque jour plus de lobbyistes que de membres élus présents, voire parfois d’employés ? C’est toujours au haut niveau qu’il faut gratter, ce n’est pas dans des tentatives d’explications chimériques.