Le 20 décembre, les députés Hubert Wulfranc (communiste et démissionnaire depuis cette date) et David Valence (apparenté Renaissance) ont organisé une conférence de presse pour présenter leur rapport, voté une semaine plus tôt par la commission d’enquête correspondante avec les seules voix de la gauche, sur « la libéralisation du fret ferroviaire et ses conséquences pour l’avenir ».
C’est un fait : le fret ferroviaire va mal, au grand dam des écologistes qui ne cessent d’avancer la solution du ferroutage comme moyen de transport propre des marchandises. En 1994, le rail représentait encore 31 % du transport de biens, contre 20 % en 2006 et seulement 10,7 % en 2021.
Contrairement à son collègue de gauche, David Valence estime que « la libéralisation du fret ferroviaire n’est pas la cause du déclin de la part modale du ferroviaire en France ». Les raisons étant, selon lui, plutôt à rechercher du côté de la désindustrialisation de notre pays et de la piètre compétitivité structurelle du secteur, comparé à celui du transport par la route.
Face à cette situation, la seule réponse des parlementaires est pourtant de ressusciter l’écotaxe sur les poids lourds, abandonnée en 2014, sous la présidence de François Hollande, devant les mouvements de protestation des bonnets rouges.
Notons que l’ouverture à la concurrence ne saurait d’ailleurs être considérée comme achevée, puisque Bruxelles a ouvert une enquête l’année dernière sur Fret SNCF pour soupçon d’aide illégale de l’État qui avait repris 5,3 Mds€ de sa dette en 2019 (et les 2/3 de celle de la SNCF accessoirement).
En Allemagne, pays où le train est ouvert à la concurrence depuis 1994, le fret ferroviaire continue de se porter comme un charme et concentre 23 % des marchandises véhiculées à travers le pays : un modèle qui devrait inspirer nos propres hommes politiques quant à l’avenir du réseau ferré français.
5 commentaires
Pour avoir participé a la mise en place de l’ecotaxe je peux témoigner que pour une fois l’étude de cette taxe avait été très bien menée et avait fini par obtenir l’acceptation de tous les acteurs , donneurs d’ordre , transporteurs etc… mais la simple lachete d’un gvnt a tout mis par terre et envoyé à la poubelle des milliards dépensés d’argent publique.
Le problème du ferroviaire qui serait avec l’utilisation des fleuves français une solution a la fois économique et bonne pour le climat est impossible dans l’état actuel de la SNCF et sans une vraie ouverture à la concurrence.
Comme d’habitude chez nous l’état privilégie la « paix sociale » autrement dit la lâcheté etatisee plutôt que des solutions efficaces et realistes .
En Argentine M Milei semble vouloir montrer un autre chemin qui ,si il réussit, rendra notre pays encore plus « has been » qu’il ne l’est deja .
l’éco taxe il ne falais pas l’enlever mais différancier entre les camions français et les camions étrangers .
les camion étrangers qui circulent sur les routes de notre pays doivent payer l’éco taxe ils ne payent pas leur impots en France abiment nos routes nos villages ne participent pas a la vie Francaise prennent le travaillent aux routiers Francais
L’image de la République Gauchiste et centriste ! Entre les parlementaires, les gouvernants nationaux et locaux et les hauts fonctionnaires il y a plus de 2000 personnes qui se triturent l’esprit 24/24h et 365/365j an aux frais de ceux qui triment pour finir leurs fins de mois pour leur imposer de nouvelles taxes, charges et contrainte qui vont bien pour clouer le bec des récalcitrants. C’est comme le problème de migrants, l’effet du nombre. Bien qu’ils ont trouvé de nouvelles idées pour bien dépenser l’argent public en adhérant avec l’UE à tous les plus petits organismes internationaux qui leur permettent de voyager à travers le monde aux frais des contribuables. C’est devenu un sport national pour toute cette mafia qui hélas n’est pas inscrit aux JO ce qui est dommage car une grosse médaille d’or échappe ainsi à la République de France une voir la plus dépensière au monde par habitants.
En France dans tous les cas de figure, il ne s’agit n’y plus ni moins que de favoriser la SNCF qui demeure un bouffe-budget par la pression syndicale et une organisation du fret digne d’un autre temps. Qui a cherché à résoudre l’épineux problème du fret ? Qui se soucie des voyageurs allant travailler ou en revenant lorsque tel train est annulé sans explication 10 minutes avant l’heure ? Il y a de la part de la sncf un mépris total de ceux que l’on appelle encore des « usagers ». Il sera intéressant de voir comment les choses vont évoluer lorsque la concurrence totale sera mise en place si toutefois elle l’est un jour…
S’il y a tant de camoins sur nos routes c’est parce que les industriels n’ont pas confiance aux transports sur rail. Les retards , les annulations , les greves , les accidents de la SNCF ne peuvent nous rassurer. Il faut dans un premier temps restructurer cette usine a gaz , les nantis qui se disent la faire fonctionner , supprimer les syndicats. Apres cela on verra.