On connaît tous Fabrice Luchini comme un acteur très talentueux. Mais plus récemment, c’est un Fabrice Luchini libéral qui s’exprime dans les médias sur cette gauche qui semble véhiculer « la haine de l’excellence ». Dans l’émission C à vous diffusée sur France 5 le 7 janvier dernier, il revient sur son métier avec une grande lucidité : « si je ne faisais pas ça pour l’argent, je serais un grand névrosé ».
Et d’ajouter : « moi je n’aime pas dans la gauche la désertion de l’individualité et de ne pas voir la nature humaine telle qu’elle est. La nature humaine est motivée par beaucoup de choses. Tu peux adorer ton métier mais vouloir une récompense concrète. Tu peux avoir besoin d’avoir ta paye ». L’acteur en profite pour revenir sur le cas Depardieu et la taxe à 75%. Ici, il fait encore preuve d’un grand pragmatisme sur l’utilité de l’impôt. « Un impôt c’est pour ramener de l’argent ».
3 commentaires
Massification
Mr Luchini a parfaitement raison. Pour la gauche, tout le monde doit se ressembler. Le projet de loi sur le ‘mariage pour tous’ en est la plus parfaite illustration. C’est la négation de l’individualité, qui entraîne in fine le nivellement par le bas. Pour la gauche, tout le monde (sauf nos gouvernants, bien sûr) doit finir pauvre. C’est lamentable!
SY (Paris)
L’INDIVIDU rien que l’individu…
L’INDIVIDU… rien que L’INDIVIDU…
Chacun de nous est LE CENTRE DU MONDE (jusqu’a preuve du contraire). PERSONNE n’a le droit de se dire ,être MON SUPERIEUR, sauf si je L’ACCEPTE…formellement.
l’homme !
Sur la nature « mauvaise » des hommes, ( les patrons, les riches, les spéculateurs, les voleurs, etc ) et pour répondre à mes « contradicteurs » de gauche qui plébiscitent l’hyper intervention étatique à forte connotation socialiste.
L’échec des mouvements marxistes n’est-il pas dû à l’impossibilité de contrarier durablement la nature profonde des êtres humains, par la propagande (éducation) ou par la force ? La révolution, est un régime despotique imposé par une fraction de la société à la société toute entière, cela pour la création mythique d’un homme, nouveau, idéal ! Folles illusions à l’exemple des paysans spoliés de leur terre, qui ne produisent plus (kolkhoz, sovkhoz) avec au final la pénurie, la famine…… Réalités mondiales cruellement vécues en URSS, Chine, Afrique et autres malheureux pays.
Aller contre la nature profonde de l’homme, n’est-ce pas inévitablement s’acheminer vers une dictature ? La solution n’est-elle pas d’établir démocratiquement un cadre législatif du vivre ensemble, avec la liberté comme guide ? La pensée libérale est irréversible car inscrite dans l’esprit des hommes. Liberté politique et économique, dans un cadre régulé , républicain, avec des règles sociales viables.
Une société libre, dans une économie libérée ce qui a toujours été source de progrès, de responsabilité, de solidarité, financée avec le fruit de notre travail, l’épargne, l’investissement productif, et de justes profits.
En 2012, la dictature en France ne menace plus, elle survit en version douce : lois liberticides, réglementations, lourds prélèvements sociaux , impôts confiscatoires, multiples taxes. Spirale interventionniste au nom du stupide « principe de précaution » qui brime le progrès, brise les énergies, étouffe la croissance et anéantit l’esprit de responsabilité.
De fait, dans ce régime du ni ni, dans cette société figée sur les « acquis » des uns, « l’exploitation » des autres, il n’y a plus d’ espoir. Le but du socialisme rampant, au sens large, ce n’est pas d’élever le travailleur, mais de rabaisser le « riche ». Sous la pression des gauches extrémistes, le PS du « A gauche toute » prône un nouveau modèle anti-finance.
Mais existe-t-il vraiment un système de remplacement ? S’il existe, je ne le connais pas. La nature humaine se compose de deux éléments : les instincts naturels et les instincts sociaux, le sentiment humain le plus élevé de tous, celui de la fraternité dans un idéal commun. Hélas, les nobles idéaux d’une gauche marxiste se sont écroulés avec la chute du mur de Berlin. Il n’y a en effet que deux visions possibles de la société : une vision libérale et une vision constructiviste. Ces deux visions sont absolument incompatibles. C’est le débat idéologique de notre France en crise !
Ce qui me fait dire que, pour moi, l’homme est naturellement BON, malgré les horreurs, les guerres, les fanatismes religieux et politiques. Les crimes fascistes, nationalistes, communistes, marxistes, bref les anti-liberté.