La sécurité publique est de moins en moins bien assurée en France et, s’il l’on écarte les œillères que quelques partis voudraient nous imposer, on se rend compte que les profils des agresseurs ne sont pas si nombreux. Les agressions ne surviennent pas qu’à Saint-Denis au beau milieu de la nuit, mais partout, contre des femmes et des enfants, des services publics, des personnes âgées, ou dans les écoles.
Une insécurité croissante
Ainsi, en France, selon les données du ministère de l’Intérieur, on compte 12% de victimes de coups et blessures volontaires en plus en 2021. Une tendance qui confirme celle de 2019 (+8%), et même celle de 2020, pourtant année de confinement (+1%). Les violences sexuelles déclarées ont augmenté de 33% en 2021, de 3% en 2020 et de 12% en 2019. Ces hausses, déjà préoccupantes, le sont plus encore lorsqu’on connaît les chiffres de l’Insee sur la faible proportion des plaintes déposées, toutes causes confondues. Les violences physiques sont déclarées dans moins d’un cas sur quatre, chiffre qui descend à un sur dix s’agissant de violences sexuelles hors cadre familial. Un phénomène qui s’aggrave, puisque 8 à 10% des victimes ont porté plainte entre 2016 et 2018, contre seulement 4,4% en 2019. On peut donc craindre que les chiffres du ministère ne soient largement inférieurs à la réalité. En 2019, 132 000 plaintes pour violences physiques étaient déposées auprès des forces de l’ordre. Si l’on tient compte du fait que les trois quarts des victimes ne portent pas plainte, on arrive, sans même compter les agressions sexuelles, à presque 550 000 incidents en un an, soit 1 500 par jour, chiffre parfois évoqué dans les médias.
On comprend mieux le « sentiment d’insécurité » dont se plaint environ un Français sur dix, proportion variable en fonction du niveau de revenu et du lieu de vie. En général, plus un ménage est modeste, plus il déclare ne pas se sentir en sécurité dans son lieu de vie, notamment à cause de la population de son quartier ou de sa vétusté, en dépit des nombreux moyens financiers accordés aux zones les plus sensibles du pays. Près d’un Français sur dix, en fonction des caractéristiques précédentes, auxquelles on peut ajouter l’âge, renonce même à sortir seul le soir venu afin de ne pas prendre de risques inutiles.
L’immigration : responsable, victime ?
Précisons d’abord que les informations de l’Insee sont difficiles à lire en ce qui concerne la part de l’immigration dans l’insécurité. D’une part, il n’y est pas question d’immigrés, de réfugiés, ou de personnes issues de l’immigration, mais « d’étrangers », groupe qui intègre les touristes mais oublie les Français naturalisés ou issus d’une immigration récente. D’autre part, les 7% d’étrangers inclus dans la population de France sont uniquement ceux qui y vivent en situation régulière. Ces données étant posées, on constate qu’ils représentent 20% des sujets mis en cause pour violences sexuelles sur majeur, et 10% sur mineurs. On peut également noter que cette proportion, depuis 2016, a augmenté plus vite que celle des Français mis en cause, avec des hausses respectives de 15 et 1%.
On peut relativiser ces chiffres en incluant les étrangers vivant en France, légalement ou non, et les personnes issues de l’immigration. On constate alors que, selon le ministère de la Justice, plus d’un détenu sur deux a une nationalité africaine, qu’elle soit ou non couplée à la nationalité française. Quant au ministère de l’Intérieur, il affirme que les étrangers sont responsables de plus d’un tiers des vols et violences commis dans les transports en commun, proportion qui monte à trois quarts en Île-de-France. L’occasion de rappeler que ces statistiques doivent être regardées avec précaution, tant sont inégales les situations des différentes régions.
L’insécurité est de plus en plus préoccupante, à cause non seulement de l’augmentation des crimes et délits, mais aussi des agressions contre les forces de l’ordre et les services publics. Cela explique les refus d’intervenir dans certains endroits. Les Français sont donc de moins en moins protégés par l’Etat, qu’ils paient pourtant d’abord pour cela. Les touristes et, plus grave, les réfugiés fuyant une guerre ou une catastrophe, se retrouvent alors en un pays où, si l’on ne risque pas de voir tomber une bombe au milieu de son salon, on peut être agressé en allant faire ses courses. De deux maux, reste à choisir le moindre. La France, pays des droits de l’homme, aurait intérêt à étudier les solutions à ce problème, qui ne consistent pas forcément à multiplier les places de prison générant des dépenses publiques pour les contribuables déjà essorés.
10 commentaires
A mon avis le titre de votre article devrait être corrigé. En réalité l’État NE VEUT PAS assurer la sécurité en France. On sait pourquoi dès que l’on a compris que Macron and Co sont là pour démolir la France.
Notre hymne nationale commence par : « Aux armes citoyens ». Je suis de l’avis de PICOT : l’ETAT (et lui seul) ne veut pas. Il ne s’agit plus de savoir si les forces de l’ordre doivent ou pas utiliser leurs armes létales. Il s’agit d’obliger les récalcitrants à obtempérer. Donc les forces de l’ordre doivent utiliser leurs armes en « toutes circonstances ». Que la racaille meure, ça ne me gêne absolument pas; mais que des innocents soient sacrifiés tous les jours sur l’autel de la lâcheté et de la couardise je trouve ça insupportable. Français réveillez vous !!! Pour mon compte personnel, ceux qui me connaissent savent que je ne suis pourtant pas facile « à traire », jamais depuis 1950, année où je suis né, j’ai refusé d’obtempérer. C’est un peu comme la peine de mort : il y a un argument irréfutable dans son application : elle évite la récidive. Dès lors où la culpabilité est prouvée où est le problème ? Et que les philosophes de « chiottes » la ferme !!!
Effectivement, l’état ne VEUT PAS ASSURER LA SECURITE DES FRANCAIS ??
L’on vient d’annoncer la mise en place progressive de milliers de policiers supplémentaires sur 5 ans !
Décision parfaitement inutile dans la mesure où les juges relâchent les délinquants et mettent en prison les policiers ???
Quand je vous disais que les enarcothecnocrates ont le cerveau monté à l’envers !
Oui, Astérix, ils ont le cerveau monté à l’envers … seulement pour ceux qui en ont un !
Pour être bien « au courant » de la situation le nom des délinquants devrait être systématiquement donné dans les médias. Au moins la compatibilité serait plus facile !
Un seul exemple , dans un journal régional a été mentionnée l’arrestation d’une bande de trafiquants de drogue et pour une fois les noms on été mentionnés (peut-être par erreur ?). La bande comportait 9 personnes .En premier 3 frères dont 2 s’étaient enfuis avant l’arrestation restaient 6 personnes .Cela donne donc une bande importante. Eh bien TOUS les noms étaient des noms magrébins ! sans commentaires !!!
Merci Mme MOTTE, vous êtes bien la première(à l’IREF, si je ne trompe pas) à parler d’insécurité en France, même si c’est un sujet très délicat, il faut bien convenir que notre état est complètement à coté de la plaque, pas de statistiques claires, pour noyer le poisson et de plus comme qui dirait l’état fait le « cul de plomb » afin de nier que c’est un problème qui rend très difficile la vie de millions de gens honnêtes, et qui souhaitent la sérénité et la tranquillité.
Bonjour, Excellent article !!!
TRES URGENT AUX POUVOIRS EXECUTIF ET LEGISLATIF de faire le lien entre la LEGITIME DEFENSE accordée AUX GENDARMES ET POLICIERS qui, pour se défendre ’d’un danger de mort, ont tiré un coup de feu mortel . La légitime défense mortelle ne viole pas l’article 2 de la Convention européenne ET le fait que LES AUTEURS d’une décision de justice de « BIEN VEILLANCE » laisse sur la voie publique des multirécidivistes qui eux s’autorisent sans aucun état d’âme à donner la mort.
La Constitution de la Ve République consacre son titre VIII à l’autorité judiciaire. Elle reste fidèle à la conception restrictive de la justice. Si les juges exercent leurs attributions « au nom du peuple français », ils n’en sont pas pour autant les représentants et ne peuvent donc constituer un pouvoir propre.
Plus de 70 % de nos citoyens exigent le retour à UN ETAT DE DROIT en France…
A quoi sert toute la réglementation SI RIEN N’EST APPLIQUE au local.
ET ce rappel :
En préambule :
:
https://www.dalloz-actualite.fr/sites/dalloz-actualite.fr/files/resources/2017/07/cnpr_livre_noir_propositions_justice_2017_juin_28_1.pdf
LE LIVRE NOIR
CONFÉRENCE NATIONALE DES PROCUREURS DE LA RÉPUBLIQUE
https://www.la-croix.com/France/Justice/Justice-milliers-daffaires-classees-sans-suite-chaque-annee-faute-moyens-2017-07-05-1200860555
Justice, des milliers d’affaires classées sans suite chaque année faute de moyens
Dans son livre noir, la conférence des procureurs évoque le cas d’un commissariat d’une ville moyenne des Hauts-de-France où pas moins de 2 100 procédures délictuelles et criminelles ont ainsi été « déstockées » en 2016. Combien de dossiers sont ainsi injustement clôturés ? Impossible de le dire. Des milliers, voire des dizaines de milliers.
Une pratique à la limite de la légalité ?
Classer une affaire sans suite n’a rien d’illégal en soi. En cas d’insuffisance de preuves ou en cas de prescription, les enquêteurs n’ont d’autres choix que de le faire. « Ce qui est contraire à l’esprit de la loi en revanche, c’est de classer sans avoir commencé à enquêter sur l’affaire faute de temps et de moyens, explique un magistrat du parquet. Or c’est bien ce qu’on fait lorsqu’on apure le contentieux. »
Quid des victimes ? « On déstocke en priorité les dossiers ne comprenant pas de victimes », poursuit l’intéressé. Mais pas exclusivement. Comment réagissent-elles ? « Elles ignorent les vraies raisons du classement, renchérit le magistrat. On clôture l’affaire en invoquant le ´manque de preuve´ alors qu’en réalité on n’a jamais mis les moyens nécessaires pour les chercher ».
La sécurité se justifie totalement et ne peut se discuter…. Mais elle se construit et se mérite en agissant sur les cas qui la frappe.
• Ainsi, nous abordons l’insécurité globale en posant la cause du : POURQUOI ?
A ce POURQUOI, expliqué globalement, il est nécessaire de savoir : QUI puis COMMENT. ?
Le problème ne se règlera pas par des discours politiques, et encore moins par un laxisme qui s’explique par la lâcheté politique dont les intérêts sont prioritairement « géopolitiques » dans toutes leurs dimensions.
• De plus, il faut admettre que l’insécurité existe depuis que le monde est mondé, mais aujourd’hui les contextes et les origines sont très différentes sues aux exigences financières, culturelles et sociologiques dont le migratoire « culturel pour ne pas dire spirituelle » pose des questions graves d’intégrations et de formations pour vivre dans un pays d’origine judéo-chrétienne.
Il faut une volonté politique, qui implique l’acceptation de rapports de forces uni dans un gouvernement qui refuse la lâcheté au bénéfice de la sécurité….
• Mais la France ne possède pas d’un « chef d’État » !
Inutile de bavasser sur le sujet. Un représentant de l’ordre armé doit pouvoir faire usage de son arme dès lors que les sommations ont été faites. Le reste on s’en fout. Si la racaille crève tant pis pour elle et tant mieux pour l’honnête citoyen. Tout le reste relève du pur folklore de bobos endormis et perdus dans leurs rêves d’abrutis.
La volonté politique de faire respecter l’ordre républicain n’existe plus ! C’est tout à fait voulu, il faut détruire le passé, détruire ce qu’était la France ! M; Macron est au service de ceux qui veulent introduire un gouvernement mondial en supprimant les nations et tour ce qui va a avec ! Les français doivent se réveiller avant que notre pays sombre bel et bien dans cet enfer !