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Les Français pessimistes alors qu’on vit de mieux en mieux…

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A l’heure des peurs véhiculées par nos politiques et nos médias et des sondages qui montrent que les Français sont parmi les plus pessimistes au monde (même plus que les Irakiens et les Afghans), commençons l’année par rappeler les énormes progrès que nous avons accomplis ces dernières années. Ces progrès sont dus à l’économie libre, à la mondialisation et à l’innovation. Vérités rappelées par Nicolas Lecaussin.

Se souvient-on de la grande famine irlandaise du XIXe siècle, appelée aussi la « famine de la pomme de terre » ? Elle avait fait plus d’un million de morts. Aujourd’hui, peut-on encore imaginer une telle famine en Europe ? Il faudrait vraiment croire en l’Apocalypse… Nous vivons dans une société de consommation et d’abondance que seul le capitalisme peut nous en offrir. J’ai au le « privilège » de connaître les pénuries dans une société communiste. Il n’est pas facile pour un habitant de l’Ouest capitaliste d’imaginer ce que c’est que ne pas trouver de la viande, du sucre ou du lait. Même la nouvelle génération des pays anciennement communistes a du mal à concevoir un monde sans pouvoir trouver tout ce qu’on veut. Maintenant, nous avons l’impression que toute cette abondance est un dû et qu’une autre vie est impossible. Nous voulons choisir – et nous pouvons le faire – entre les centaines de produits différents, bio ou non et à la moindre imperfection, nous protestons : trop de pesticides, des cas de vache folle, la listériose, etc… Ces mécontentements feraient rire les parents de nos grands-parents à l’époque desquels rien que le lait était un aliment porteur de la tuberculose ou de la fièvre typhoïde. Pour ce qui est de notre alimentation, nous mangions (en France) environ 25 grammes de protéines d’origine animale au début du siècle. Aujourd’hui nous en mangeons plus de 100 grammes en moyenne. Pour nous nourrir, nous dépensons aujourd’hui moins de 10 % de notre revenu contre plus de 50 % au début du XXe siècle. Il y a cent ans on travaillait plus de deux heures pour pouvoir acheter un poulet, aujourd’hui il nous faut 15-20 minutes.

Autres progrès réalisés surtout aux Etats-Unis, pays de l’ultralibéralisme sauvage. Le nombre de personnes âgées dépendantes baisse en moyenne de 2 % par an aux Etats-Unis. En un siècle, le taux de mortalité des enfants a été divisé par 50. Aujourd’hui, ce taux est de 50 sur 1 000 dans le monde et varie de 4 sur 1 000 aux Pays-Bas jusqu’à 150 sur 1 000 au Congo. Les statistiques de la Banque Mondiale montrent clairement que ce taux est plus élevé dans certains pays africains ou au Pakistan, Bangladesh ou bien l’Indonésie. Connaissant ces pays, il est difficile d’accuser le capitalisme d’être à l’origine des mauvais chiffres…

Nous n’avons jamais été en aussi bonne santé
Et le progrès ne cesse d’avancer. Aux Etats-Unis par exemple, il existe aujourd’hui plus de 1 300 sociétés médicales employant plus de 100 000 personnes et dépensant environ 13 Mds de dollars par an en recherches médicales. Cette industrie qu’on appelle biotechnologie n’existait même pas il y a 25 ans. Elle fait des découvertes inestimables dans le domaine du génome humain comme préalable au traitement des maladies graves comme le cancer. Le taux de mortalité provoqué par cette maladie n’aurait probablement jamais baissé sans les découvertes de la biotechnologie : le taux de survie a été multiplié par trois en 50 ans.

– Presque 65 % des adultes se considèrent en très bonne ou excellente santé. C’est un chiffre jamais égalé et plus élevé que dans d’autres pays riches.

– L’espérance de vie a atteint 77,9 ans en 2007, soit le plus haut niveau historique.

– Le taux de mortalité provoqué par les 15 principales causes (cancer, accidents, infarctus, etc..) est tombé à 760,3 morts pour 100 000 habitants, le plus bas taux depuis 60 ans.

– Le nombre de morts causé par le cancer a baissé de 16 % entre 1990 et 2007.

– Le nombre de morts causé par le virus du SIDA a baissé de 10 % entre 2006 et 2007 et a atteint son plus bas niveau depuis l’apparition du virus.

– Le nombre d’enfants morts avant l’âge de 5 ans a baissé de 27 % dans le monde entre 1990 et 2007. Les cas de malaria ont chuté de 50 % entre 1990 et 2006.

La concurrence et l’explosion des télécommunications ces dernières années ont encore amélioré notre niveau de vie. Peut-on imaginer aujourd’hui la vie sans un portable ? Oublie-t-on que le coût des communications téléphoniques entre l’Europe et les Etats-Unis par exemple a baissé de 70 % depuis les années 1960. Que grâce à un abonnement de 29 euros par mois on peut aujourd’hui avoir des dizaines de chaînes télé, internet et le téléphone gratuit ?

Nous avons presque tous une voiture aujourd’hui. Imagine-ton qu’elle coûte trois ou quatre fois moins cher que dans les années 1960 ? Et qu’elle est infiniment plus confortable, plus sûre et plus rapide ? Pour s’acheter une voiture neuve et de bonne qualité, il nous faut travailler en moyenne 1 000 heures contre 4 fois plus il y a 30 ans.

Il y a 30 ans, il fallait plus de 200 heures de travail en moyenne pour prendre l’avion et traverser l’Atlantique afin de visiter les Etats-Unis. De nos jours, il suffit d’une vingtaine d’heures de travail pour parcourir la même distance. Les adversaires de la concurrence et de la mondialisation sont les pires ennemis des pauvres. Car, pour la première fois, grâce à la baisse des prix dans le transport aérien, même une personne à bas revenus pourrait s’acheter un billet d’avion longue distance.

Les Français sont parmi le plus pessimistes et les moins heureux dans les sondages internationaux. Serait-ce parce que l’Etat providence les a pris en charge ?

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16 commentaires

Anonyme 7 janvier 2011 - 2:09

Vraiment de la provocation !
Ouh la la ! Cet article est de l’humour noir, ou nous avons affaire à un vilain provocateur, au service de Nicolas Sarkozy, vous savez, ce président pour les riches et milliardaires et serviteur des banquiers et financiers mondialistes. Ce Nicolas-là, Lecaussin, n’a pas de problème de fin de mois ! Sans doute, fait-il partie des conseillers  » privés  » du président. Un bobo de l’UMPS, peut-être ?

Enfin, un scandaleux, qui nécessiterait de faire un stage dans un camp de rééducation du peuple, à l’instar d’un certain pays, qui sait très bien remettre en place, ces ploutocrates arrogants et anti-démocrates, de cette espèce la plus nuisible à la démocratie et aux petites gens, qui font l’objet de son plus profond mépris.

Si cet article n’est pas écrit au deuxième degré, alors, il est infâme, répugnant et sordide. Je ne vous souhaiterais, dans ces conditions, que le goulag, lequel, sous NS, ne serait tarder, peut-être l’appelez-vous de tous vos voeux..!

Salutations

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Nicolas Lecaussin 7 janvier 2011 - 9:03

Cher lecteur anonyme,
Cher lecteur anonyme, contrairement à vous, j’ai bien connu la société communiste et je peux vous assurer, quels que soient les défauts de M. Sarkozy, que nous sommes loin du goulag… Pour vous en rendre, faites un petit séjour en Corée du Nord…

Merci de votre message,

NL

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Anonyme 7 janvier 2011 - 10:40

Qui provoque qui ?
Vous qui accusez le journaliste d’être à la botte de Nicolas Sarkosy, ne seriez-vous pas vous-même un admirateur béat des représentants de la CGT et autres syndicats dont le seul but, à part toucher un salaire très confortable sur le dos des cotisations, consiste à dénigrer systématiquement tout ce qui est fait par le gouvernement ?.

Comme disait Pierre DAC, vous êtes contre ce qui est pour et pour ce qui est contre.

Comment peut-on nier les progrès que nous a apporté cette société, de consommation certes mais aussi de modernisation ? J’ai eu l’occasion de côtoyer de près les couches les plus démunies de notre société pour leur apporter de quoi aborder les fins de mois le moins difficilement possible et j’ai pu prendre conscience du fait que le modernisme est vecteur de bonheur, sinon comment expliquer que ces mêmes personnes, si elles n’arrivent pas à acheter de la nourriture pour leurs enfants, arrivent très bien à financer les boxs internet triple-play ainsi qu’un forfait téléphonique mobile pour chaque membre de la famille.

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Anonyme 7 janvier 2011 - 11:34

morale, de gauche ?
Quand on n’a rien à dire sur le fond ( les chiffres les faits ) ont vomi sur les rédacteurs, c’est triste. Aucune réponse argumenter, pas de proposition, rien……De multiples pseudos pour des diatribes, des insinuations et des mensonges. Face à la mondialisation au libéralisme.

Nous avons droit aux phobies de la sphère française étatique ! contre vérités qui ne résiste pas aux études de l’INSEE, de l’OCDE, du CREDOC, des Commissions des finances. De la cour des comptes, et de l’IFRAP, ses « travaux » s’appuient sur les chiffres de ces organismes ? Etudes des plus sérieuses! Chiffres que les opposants attribuent à des officines louche ! voir fasciste………..

La mondialisation est une réalité exigeante et incontournable, à laquelle l’Europe et la France doivent s’adapter rapidement pour ne pas se laisser dépasser. Sauf à accepter d’être écrasée économiquement.

Chaque année les « clients », les contribuables subventionnent plus que dans les pays d’Europe comparable: La santé, L’éducation Nationale, la SNCF, EDF, RATP, la POSTE, etc. plus de 1288 sociétés ou l’état conserve des participations. Grande source de déficit, de subvention, de financement syndical, de fromage pour nos énarques dilapidateurs.

Des milliards ont été engloutis en pure perte dans la sidérurgie, France télécoms, AIR France, AIR-inter, BUL, les MINES, le crédit lyonnais etc……. Des privatisations tardives, partielles, laborieuses ont permis de renouer avec le développement. La fin des déficits et le retour des ( ignobles ) bénéfices.

Pour l’éducation Nationale seule la concurrence et le chèque éducation sont susceptible de nous sortir des impasses Franco-française. Il en est de même pour la santé et les retraites ou la liberté de choix doit être mis en place.

Face au libéralisme que proposent nos virulents contradicteurs: Mystère ? L’économie étatique ? Le collectivisme ? Jamais de réponses claires ! Un monde nouveau à construire ? Mais sans la recette !

Rappel: je me répète dans mes arguments, c’est que la majorité des français de gauches, de droite souvent des membres des sphères publiques ( 10 millions de bénéficiaires ) refusent, ne veulent pas voir la réalité des chiffres. Envers et contre tous, le coq gaulois les deux pattes dans le « caca » donne des leçons au monde. De plus chaque année revient les mêmes scandales: les grèves des fonctions publiques, le déficit du budget, le trou de la secu, les impôts et taxes, les profits, le service public, les patrons voyou etc…..

Marronniers: qui ont pour réponses les mêmes vérités ?

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Anonyme 10 janvier 2011 - 11:42

vraiment de la provocation!
« Nicolas » comme par hasard ! (Lecaussin) s’il était honnête, devrait publier sa feuille de paye, le montant de ses indemnités et tous les avantages quels qu’ils soient et nous comprendrions qu’il peut se payer un poulet en 15-20 minutes. Pour ma part et pour celle de la majorité des Français qui travaillent, la réalité est toute autre. Il est facile d’innonder la presse d’ignobles discours en se situant dans cette catégorie de gens aisés. Nous ne progressons pas mais au contraire, nous faisons marche arrière. Autrefois le seigneur avait tous les droits, même celui de tuer si cela lui plaisait; nous y revenons.

Le fossé est trop immense entre les fortunés et les autres donc le dialogue et les écrits de « Nicolas » n’ont aucun sens et en plus, s’approprie détenir la vérité « hélas ».

Si nous n’avions que des gens comme lui, déconnectés de toutes valeurs car il n’a pas un smig pour faire vivre une famille, la France ne tiendrait pas longtemps. S’il estime se dire « travailler », le bénéfice de ce pseudo-travail, à part lui, n’apporte pas un plus et ne contribue pas à aider et revaloriser le pays. ce genre de personne, nous en avons pas besoin; il nous faut des vrais travailleurs. Il fait de la propagande pour toujours diviser; c’est le but des politicards, qu’ils soient de droite ou de gauche. Ces bienheureux se sauvaient à l’étranger lors des périodes de coups durs; de vrais hommes!!!

Si vous avez un peu de respect et de dignité, veuillez nous faire paraître le montants de tous vos émoluments; c’est une question de courage et de transparence. Un refus refléterait votre personnalité.

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Anonyme 10 janvier 2011 - 1:27

Salaire de N. Lecaussin
Je ne suis pas vraiment d’accord avec l’esprit de l’article de M. Lecaussin mais de là à lui demander sa fiche de paie?!

Non seulement je trouve cela déplacé car ça n’apporterait rien du tout au débat mais en plus, il faut savoir je pense, toujours garder un minimum de correction quand on s’adresse nommément à une personne en public, en ne pénétrant pas dans son espace privé. On peut critiquer (même fortement si besoin était) ses écrits mais comment peut-on se permettre de remettre en cause sa respectabilité ?

Je suis sûr que M. Lecaussin gagne dignement « ce qu’il gagne » et ça me suffit d’être persuadé de cela.

Je suis également persuadé que M. Lecaussin possède suffisamment d’intelligence pour savoir interpréter que cette personne qui le critique et lui demande ses fiches de paie, a certainement de son côté, des arguments indiscutables qui démontrent de façon générale combien dans notre société actuelle, une scission énorme s’est créée entre les très riches et les démunis de toutes sortes, bien plus majoritaires.

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Nicolas Lecaussin 10 janvier 2011 - 12:25

Cher internaute
Cher internaute anonyme,

faites vous-même le calcul : le salaire moyen net /heure en Frace est de 14 euros. Un poulet fermier Label rouge est à 4.50 euros/kg. Un poulet « normal » est encore moins cher. Même pour un Smicard c’est 30 minutes de travail pour s’acheter un poulet classique dans un supermarché. Pour ce qui est de mon salaire, je peux vous assurer que je ne suis pas payé avec l’argent des contribuables et que j’ai connu autant les ASSEDIC que les périodes de disette.

Cordialement,

NL

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Anonyme 10 janvier 2011 - 9:19

Mr Lecaussin
Il faut être très prudent, on ne peut plus raconter n’importe quoi aux Français aujourd’hui. Ceux-ci ont les moyens de contrôler.

Chez moi, les poulets, pour information se vendent 6,50 euros TTC

effilés et directement chez le producteur; sans intermédiaires. les prix pratiqués ailleurs ne sont pas si différents. Il faut savoir qu’un poulet effilé n’est pas prêt à manger. La perte est de au minimum 20%; je connais le domaine. Donc le prix, une fois prêt à cuire se situe entre 8,10 et 8,15 euros TTC le Kg.

Etant payé au smic, je précise que celui-ci correspond au 01 janvier 2011 (intérêts privés N°683 de janvier 2011) à 9,00 euros brut l’heure, je dis bien BRUT donc le calcul est simple; nous ne mangeons pas du poulet toutes les semaines comme bien d’autres produits. Il ne faut pas se voiler la face, les produits sont montés bien plus vite que les salaires. Nous devons nous baser sur les produits de consommation

pour indiquer la hausse du coût de la vie et ne pas toujours nous parler du prix de la boite d’allumettes et des autres articles répertoriés dans des temps révolus.

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Walter Gilpin 10 janvier 2011 - 1:21

Vraiment de la provocation ?
Je ne pense pas que quelqu’un qui traite l’Etat d’Etat-providence soit à la botte des gouvernants comme vous semblez le dire. Il faut lire les textes jusqu’à la fin.

Il aurait peut-être été intéressant dans l’article d’origine de préciser que tous ces progrès ont pu être réalisés MALGRE les freins habituels utilisés par les Etats, y compris le nôtre : Fiscalité dissuasive, Monopoles publics, protectionnisme, lobbying électoral, etc.

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Anonyme 7 janvier 2011 - 11:29

Ne pas confondre présent et avenir
Le pessimisme ou l’optimisme sont des sentiments qui portent sur l’avenir et non pas sur le présent.

Oui, aujourd’hui je vis assez bien, mais je suis pessimiste…

Je suis pessimiste car je vis bien aujourd’hui à crédit, crédit que devra un jour rembourser ma descendance.

Je suis pessimiste, car je commence à vieillir, à la fin de l’année mon cabinet médical ferme pour cause de retraite des médecins, et il n’est pas prévu de succession. On ne forme plus suffisamment de médecins et leurs conditions d’exercice font qu’ils ne veulent plus aller vers la médecine de ville.

Je suis pessimiste à cause de la démographie suicidaire des pays les plus pauvres qui nous envoient leurs enfants qu’il ne peuvent nourrir, qui ne nous enrichissent ni culturellement ni économiquement ni scientifiquement, et qui vivent aussi, comme moi, à crédit, malgré ce que certains affirment sans preuve, par pure idéologie

Je suis pessimiste pour toutes les dérives et violences de la société, qui sont le signe d’un déclin qui me paraît irréversible.

Je suis pessimiste… Je pourrais en écrire ainsi des lignes.

Notre société va vers le chaos économique, scientifique et culturel…

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Anonyme 7 janvier 2011 - 12:23

oui mais…
le succès qui s’amplifie des restos du coeur explique peut-être cela.

la génération précaire aussi non?

Petite remarque:

on peut imaginer la vie sans portable. Mais croire l’inverse comme vous et vous n’êtes pas le seul est peut-être aussi une des raisons du pessimisme des français.

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Anonyme 8 janvier 2011 - 1:10

Ecolocatastrophisme
« Serait-ce parce que l’Etat providence les a pris en charge ? »

Personnelement je verrais plutôt l’effet de la propagande écolo-catastrophiste.

Je ne suis pas anonyme, je n’ai pas trouvé comment mettre une en-tête à mon nom.

Je suis Laurent Berthod.

Mon blog :

http://laurent.berthod.over-blog.fr/

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Anonyme 8 janvier 2011 - 11:23

Ah cette classe dirigeante ! toujours décalée.
C’est sûr si nous remontons jusqu’à la préhistoire, nous avons progressé. Mais depuis les 20 dernières années, c’est une autre histoire. Qui vit de mieux en mieux ? certainement pas la France d’en bas. Augmentation du gaz, de l’électricité, du carburant, des assurances, des mutuelles santés, des impôts et taxes divers… déremboursement des soins, crise du logement, emplois précaires, chômage… Et même le recul du départ en retraite n’est pas, au point de vue du « mieux vivre », un progrès. Vous vous cachez derrière les chiffres, mais ceux-ci vous induisent en erreur. Par exemple, les progrès de l’état de santé de la population est le reflet de la politique passée de prévention et de couverture santé. Celle-ci est en train de disparaître complètement. Dans 10 ou 20 ans nous pourrons en mesurer les effets désastreux. Nous savons déjà, aujourd’hui, que des gens, en France, renoncent à se soigner. D’ailleurs certains médecin commencent à s’en alarmer.

Par ailleurs vous parlez dans votre titre de la France, mais dans votre texte presque toutes vos références sont étrangères. Ce qui nous intéresse c’est ce qui se passe chez nous, pas aux Etats-Unis ou ailleurs ! La classe dirigeante et aisée est totalement déconnectée des réalités des petites gens. Elle est à des années lumières du monde réel. Il se pourrait bien que celui-ci la rattrape plus vite qu’elle ne le croit…

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Anonyme 8 janvier 2011 - 5:33

Pauvres français malheureux !!!
Mais oui.. l’état providence n’a plus d’argent et la peur de ne plus pouvoir tendre la main pour récupérer le maxi. de subventions, indemnités, allocations diverses a un effet sur nos travailleurs à la toute petite semaine de 35H avec RTT en bonus. Ils sont touchés au plus profond de leurs entrailles

Eole22

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Anonyme 8 janvier 2011 - 5:47

Mes sentiments sur les commentaires…
Comme dans tous les commentaires il y a le pire (beaucoup de pire !) et le meilleur.

Je suis désolée de voir tout ces français qui s’élèvent contre tout et n’importe quoi avec des avis définitifs et n’ont d’imagination que dans la critique vaine et la « palabre ».

Au travail mes chéris ! Imaginez, avancez, faites preuve de créativité, n’ayez pas peur de prendre votre vie à bout de bras. N’attendez pas tout du contribuable (et donc l’Etat..et vice-versa) ou des entreprises (que de toute façon vous jugez incapables de vous donner tout ce que vous souhaitez.

Kenty/Eole

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Anonyme 10 janvier 2011 - 9:40

Pessimisme des français
Bravo pour l’article. enfin quelqu’un qui accepte de lire les thermomètres au lieu de les casser, spécialité bien française. j’en ajoute un : l’indice de Gini.(voir tout simplement Google) Il mesure l’évolution des inégalités dans les divers pays. La France est curieusement bien placée ! pas croyable. D’ailleurs si on ne prenait que l’évolution de la durée de vie pour indicateur, je ne sache pas qu’il tue en fonction du salaire !

Cette « opinion » pourrait n’être qu’un simple mouvement d’humeur : le problème est qu’il nous fait faire n’importe quoi, comme par exemple la grève contre la retraite à 62 ans des lycéens alors que cette retraite est faite pour eux!

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