Notre société est au bord de l’effondrement. Pourquoi ? Parce que les gouvernements successifs, au mépris de tout bon sens, s’obstinent à s’occuper de tout, alors qu’ils devraient se concentrer…
Chroniques de livres
Violette Cabesos entremêle thriller et récit historique. Deux époques l’inspirent, la grande Histoire russe et celle de ses descendants actuels lui insufflent une enquête passionnante avec deux héroïnes attachantes. Milena…
Tous les politiques français se réclament aujourd’hui du gaullisme. De gauche ou de droite, ils vantent les mérites d’une France dirigée par le Général avec, selon eux, sa grandeur et ses exploits. Ils oublient que c’était aussi une France centralisée, interventionniste et de plus en plus bureaucratisée et aussi une société en plein changement avec à sa tête, comme l’écrit Jean-François Revel dans son essai, Le style du Général, un homme avec la « manie de grandeur » et qui se considérait comme une « incarnation perpétuelle de la France éternelle ».
Ce roman historique ne se voudrait-il pas initiatique avant tout ? Qui est ce Dardanus qui accéda aux plus hautes fonctions de l’empire romain aux côtés de l’empereur Théodose ?
Ni l’annonce de la tempête ni le retour précipité au port des pêcheurs n’empêchent Bolivar de s’embarquer pour gagner quelques sous et pouvoir offrir des citrons verts à sa bien-aimée.
La société du commerce, de Cathleen Johnson, Robert Lusch et David Schmidtz
Emmanuel Martin, ancien chargé d’études à l’IREF, vient de traduire un livre qui devrait devenir indispensable à tout étudiant en philosophie, en science politique, en droit, ou bien sûr en économie. En effet, La société du commerce (Commercial Society pour la version originale) se veut un manuel d’éthique et d’économie destiné aux étudiants afin de leur permettre d’affronter les défis de la vie réelle.
Qui mieux qu’un reporteur de guerre saurait infiltrer ses lecteurs au cœur de la Syrie d’aujourd’hui ? Grâce à ses voyages professionnels où il découvrit des villes entières éventrées par…
L’alliance entre la gauche et l’islam, nommée islamo-gauchisme, est fondée sur un certain cynisme : avec la disparition progressive du prolétariat, les gauchistes se sont retrouvés sans victimes, ce qui les empêchait de se montrer en héros. De plus, dans les années 1980, mai 68 commençait à montrer ses limites, et l’URSS s’écroulait. La seule idéologie qui résistait encore aux Etats-Unis était l’islamisme. Il fallait à la gauche un allié, ce fut l’islamisme, et des victimes à défendre, ce furent les musulmans. L’ennemi de mon ennemi est mon ami.
Plus qu’un été avec Rimbaud, c’est un été avec Sylvain Tesson qu’on a le plaisir de passer. Car il est indéniable que si celui-ci est soucieux d’éclairer la poésie du « voleur de feu » et justifier l’allure de ses « semelles de vent », c’est que Rimbaud est un autre lui-même.
L’entreprise, l’ingénieur et le pouvoir, par Olivier Zarrouati et Mario Le Glatin
Les patrons, ou plus souvent les anciens patrons racontent volontiers leur histoire, généralement pleine d’enseignements. L’exercice n’est pas facile car il peut devenir fastidieux pour le lecteur. Il n’en est rien avec le récit d’Olivier Zarrouati. Polytechnicien, celui-ci a été le dirigeant de la société Zodiac Aérospace pendant dix ans avant de pousser ses actionnaires à céder l’entreprise à Safran dans des conditions qu’il relate et où toute l’habileté du vendeur se déploie.