Le lobbying a mauvaise presse, la profession fait l’objet de clichés tenaces, souvent infondés. Les lobbyistes seraient les bras armés des multinationales, lesquelles influenceraient les décisions politiques contre l’intérêt commun… Au demeurant, la notion de « lobbying » reste assez floue. Les lobbyistes effectuent des missions diverses, du simple rendez-vous avec un élu, à la rédaction d’amendements, en passant par l’envoi de cadeaux. Ils travaillent pour des acteurs très différents : publics, privés, associatifs ou syndicaux. Ils agissent pour défendre leurs intérêts, de manière plus ou moins critiquable.
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Une annonce aguichante: un euro de cotisation ouvre strictement le même droit à pension pour tous. Une réforme systémique qui impose la généralisation du calcul par points, un régime unifié à terme avec la fin des injustices comme celle des régimes spéciaux. Bref un beau coup de com’ même si, pour que la justice soit vraiment « juste», il aurait fallu aligner le calcul des droits à pension sur les seules cotisations salariales relativement homogènes tous secteurs confondus, alors que les cotisations patronales de natures intrinsèquement différentes sont rigoureusement incomparables entre le secteur public et le secteur privé.
En octobre 2020, le journal de l’Île-de-la-Réunion révèle que Dhoihir Dhoulkamal, nommé ministre des Affaires étrangères de l’Union des Comores, a réussi à se faire passer pour un ressortissant français d’origine mahoraise sans revenu et de ce fait éligible aux dispositifs RSA et CMU.
Un événement qui ravive notamment le débat sur l’aide médicale d’État (AME), qui agite la société française depuis plus de dix ans. Débat houleux souvent mais qui se limite aux plateaux de télévision. En réalité, rien ou presque n’a été mis en œuvre pour endiguer son impact faramineux sur les finances publiques, alimenté par l’effet de pompe aspirante pour l’immigration.
Joe Biden ouvre la porte au revenu universel : les effets sur l’emploi sont désastreux
Le marché du travail américain enregistre un mauvais résultat en mai, avec certes 559 000 emplois créés, mais… 1.5 million de travailleurs en moins. L’économie américaine est en plein boom, mais un chèque de 300 $ par semaine est venu changer la donne.
Faut-il fusionner l’Allocation spécifique de solidarité (ASS) et le Revenu de solidarité active (RSA) ?
En juin 2018, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno le Maire, avait déclaré sur Europe 1 qu’il serait “légitime de réduire la politique sociale sur l’emploi”. Une parole qui en avait effarouché plus d’un dans la mesure où elle évoquait l’hypothèse d’une extinction de l’aide destinée aux chômeurs ayant épuisé leurs droits, l’allocation de solidarité spécifique (ASS).
La suppression de l’ASS avait déjà été envisagée en 2014 dans un rapport de l’IGF et de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales), mais la ministre du Travail de l’époque, Myriam El Khomri, s’y était opposée. La crise sanitaire ayant bloqué toute les réformes, rien n’avait plus bougé. Le débat pourrait toutefois ressortir à la faveur des élections présidentielles de l’année prochaine.
Il s’agit d’une réforme improbable qui risque de ne pas rapporter grand-chose et de tout compliquer. Les entreprises ajouteront des formalités sans fin à celles qu’elles subissent déjà et paieront des impôts supplémentaires qui pèseront sur leurs investissements et sur les salaires.
La course aux vaccins contre le Covid fut un révélateur du déclassement européen en termes industriel et économique par rapport au reste du monde, et plus particulièrement États-Unis. Ce phénomène est toutefois plus général: les multinationales de l’Europe dans son ensemble pèsent peu dans le jeu international.
Moins de grandes entreprises, c’est moins d’emploi, moins d’innovation, moins de leadership international, moins de richesse créée pour le pays d’implantation, moins d’exportation, moins d’attractivité, moins de pouvoir dans les instances multinationales qui gèrent les normes communes…
Nous avons contacté le principal auteur de ce rapport, Nicolas Perruchot. Désormais retiré de la députation, il est président du Conseil départemental de Loir-et-Cher depuis 2017. Il a gardé un œil avisé sur la situation des syndicats en France et leur traitement par les décideurs politiques. L’IREF a fait le point avec lui sur les syndicats. Son constat est implacable.
La récente annonce du gouvernement, qui prévoit d’augmenter la limite légale du nombre d’enfants par foyer de deux à trois, marque un moment important de l’histoire contemporaine du pays. Elle témoigne de la volonté soudaine de la Chine de passer d’un système démographique restrictif à un système incitatif, ce qui constitue un défi majeur. Aujourd’hui la politique démographique semble trop inadaptée pour être effective.
La question est évidemment centrale car elle touche à l’ambition hégémonique de l’empire du milieu, qui repose notamment sur sa force démographique (1,4 milliards d’habitants en 2020).
La plateforme sociale Facebook vient de prolonger l’interdiction du compte de l’ancien président Trump jusqu’au 7 janvier 2023. Elle a même précisé que ses « censeurs » feront ainsi beaucoup plus attention aux messages des politiques ou à caractère politique. Pour elle, Trump serait un « risque pour la sécurité publique ». C’est une décision grave, qui l’éloigne de son rôle de diffuseur libre et gratuit de contenus. Elle pourrait en pâtir, et pas seulement pour son image. La date du 7 janvier 2023 correspond au début du nouveau Congrès américain après les élections de mi-mandat et si les Républicains remportent la majorité, il est certain qu’ils saisiront l’occasion pour prendre leur revanche sur Facebook.