Les féministes ont, depuis quelques années, fait plus de mal au féminisme que les hommes « machistes » qu’elles combattent. Obnubilées par l’écriture inclusive, elles en oublient les nombreux combats à mener dans d’autres pays du monde, comme dans certains pays arabes.
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La pandémie a donné encore plus de courage aux « nostalgiques » incorrigibles. Non pas les nostalgiques qui regrettent le temps passé auprès de ceux qui leur étaient chers et qui ne sont plus… mais les nostalgiques convaincus que tout était mieux avant. Par « avant », il faut comprendre toute époque qui précède celle du temps présent. Un nostalgique dogmatique préfère toujours le passé.
Rapport de la Cour des comptes sur les finances publiques : on attend toujours les mesures fortes
La Cour des comptes a présenté son rapport « Une stratégie de finances publiques pour la sortie de crise » commandé par le Premier ministre Jean Castex. Comme l’indique le sous-titre, les magistrats financiers préconisent de « concilier soutien à l’activité et soutenabilité ». Ils pensent en effet que la croissance économique doit d’abord repartir et se consolider, avant que le gouvernement ne touche aux finances publiques. La Cour des comptes prévoit, de façon optimiste, une croissance à 5% par rapport à l’année dernière (récession de 7.9 % en 2020), un déficit public à 9.4% et une dette publique à 117 %. Présidé par Pierre Moscovici, ancien ministre des finances qui a laissé filer la dette et les dépenses publiques, la juridiction financière ne recommande aucune mesure à la hauteur de l’enjeu.
Les sociétés militaires privées: une privatisation de la défense à ne pas sous-estimer sur les théâtres d’opérations ?
Les sociétés militaires privées (SMP ou ESSD) constituent un secteur économique en pleine croissance. Présentes sur la plupart des fronts d’engagements comme la Syrie, l’Irak ou l’Ukraine, elles témoignent d’une privatisation partielle du domaine régalien. Dans cette branche dominée par les Etats-Unis et la Russie, la France a des atouts.
La récupération de l’énergie solaire par l’intermédiaire des panneaux photovoltaïques est indéniablement, en l’état actuel, la source d’énergie renouvelable qui a le plus d’avenir. Cependant, si ce secteur est en pleine croissance, un danger existentiel pèse sur lui : une concurrence déloyale chinoise risque de tuer définitivement les acteurs occidentaux (déjà très affaiblis) qui s’activent pour élaborer la nouvelle génération de panneaux solaires.
Depuis quelques années, elles sont les reines incontestées des talk-shows politiques, la clé maîtresse utilisée par la plupart des commentateurs pour expliquer tout un tas de choses. Il n’y a pas eu une élection où elles n’ont pas été claironnées : le camp du « leave » a gagné le référendum du Brexit ? La faute aux fake news ! Trump devient président ? Même chose ! Certes, les fake news, terme fourre-tout désignant des informations intentionnellement fabriquées, caractérisées par un contenu politiquement chargé, ont subi un premier retour de bâton à l’occasion des élections européennes de 2019, où la marée populiste attendue n’a finalement pas eu lieu. Mais avec Joe Biden à la Maison Blanche, le miracle semble s’être concrétisé : tout à coup, les fake news et leur rôle magique dans l’influence du vote ont disparu (ou presque).
La doxa du GIEC soutient que le réchauffement de la planète est dû à l’homme. Celui-ci émet trop de CO2 qui génère ce réchauffement dont ils craignent que le monde se meure. Pour y faire face, ils veulent imposer la décroissance, le contrôle de l’Etat sur toutes nos activités… Une forme de nouveau collectivisme entraînant la paupérisation inexorable de la société.
Référendum sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie : plus de questions que de réponses
La chaleur des mois d’été, des quais noirs de monde, des enfants, des vieillards, des familles transportant leurs maigres biens dans des valises, des soldats perdus, des illusions envolées et ce sentiment de déclin qui comme un coucher de soleil étreint le cœur de n’importe quel patriote…
En juin 1962, l’Algérie française avait vécu et avec elle cette immense impression de grandeur et d’universel qui l’accompagnait. On ne vit pas sur des souvenirs mais les souvenirs peuvent refaire surface.
Le 12 décembre, se tiendra le dernier des trois référendums sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, les deux premiers ayant vu la victoire de l’option du maintien de l’île au sein de la France à 56,7 et 53,3% en 2018 et en 2020.
À la fin du mois de mai dernier, un document confidentiel dépeignant l’état des réflexions du Gouvernement sur les conséquences de l’indépendance, appelé « Discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Les conséquences du oui et du non », a fuité.
Force est de constater que celui-ci soulève plus de questions que de réponses, mais laisse un sentiment de crainte quant à la possibilité d’abandon de l’île par la métropole.
Le G7, qui a réuni le 4 juin l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et le Japon, a été le premier depuis 2019 et donc depuis l’élection de Joe Biden. Les chefs d’Etat ont voulu afficher leur unité, parfois même en exagérant quelque peu. Tout au long du sommet basé cette année à Cornwall, au Royaume-Uni, ils ont beaucoup communiqué à ce propos. Devant les caméras, Emmanuel Macron et Joe Biden ont paru très proches.
La question de l’Irlande du Nord et de son traitement par le Royaume-Uni à la suite du Brexit a un peu entaché la belle image. Emmanuel Macron et Boris Johnson se sont opposés brièvement sur ce sujet mais ont au final préféré souligner leurs points d’accord.
Le dernier prix Goncourt a été accordé au roman L’Anomalie. On sait bien, évidemment, que Jean-Luc Mélenchon n’en est pas le héros. Mais le titre lui sied parfaitement. Ce personnage apparemment désarticulé qui s’agite dans le paysage politique français, secoué de colères frénétiques et de rages baveuses, paraît trop déglingué pour être vrai. Cependant, ses harangues dictatoriales, ses diatribes contre les riches, le capitalisme, la mondialisation, les institutions de la Ve République, atteignent quelques cibles. Et comme le Goncourt, il vend. Les médias sont sensibles à ce genre de charme et des Français – surtout des jeunes – votent pour lui. Il a obtenu presque 20 % des voix aux élections présidentielles de 2017 et dans certaines régions il a été très proche de 25 %.