La plupart des médias français ont la fâcheuse habitude d’ « oublier » les événements qui n’arrangent pas leur credo idéologique. C’est le cas concernant les très récentes élections australiennes qui ont à peine été mentionnées. Et pour cause. Après six années de gouvernement travailliste, les Australiens ont choisi d’élire un vrai libéral-conservateur comme Premier ministre, Tony Abbott.
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Pour faire croire au succès de sa politique économique, le gouvernement use de tous les artifices possibles en même temps qu’il continue de dilapider l’argent public. Il fait feu de tout bois pour colmater les brèches qu’il ouvre lui-même dans son budget par pure idéologie.
Le gouvernement, incapable de résoudre les problèmes économiques actuels, aime faire comme le Commissariat au Plan et se lance dans la prospective en « dessinant la France de … 2025 ». L’IREF, qui ne partage pas vraiment les choix du gouvernement, a aussi choisi d’imaginer la France telle qu’il aimerait qu’elle soit dans 12 ans. Voici à quoi elle ressemblera.
« Il devra y avoir un autre programme pour la Grèce » a lancé Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des finances le 20 août dernier. Les deux derniers « bail outs » se sont chiffrés à 240 milliards d’euros, mais cela ne suffirait apparemment pas. Selon le Fonds monétaire international, l’un des membre de la fameuse Troïka, il manquerait près de 11 milliards d’euros pour permettre à la Grèce d’atteindre ses objectifs pour 2014-2015.
Après avoir montré comment plusieurs manuels d’économie font de la propagande étatiste et diffuse aux élèves un discours anti-entreprises, l’IREF se penche à l’occasion de cette rentrée sur deux manuels d’Education civique (5e et 3e chez Hatier, juin 2013 et, respectivement, mars 2012). Edifiant !
L’Etude que vient de réaliser la New Direction Foundation apporte un éclairage très inquiétant sur les vraies conséquences de la mise en place d’une taxe sur les transactions financières : des centaines de milliers d’emplois seraient détruits.
La revoilà ! Alors que plusieurs ministres dont Pierre Moscovici et Laurent Fabius s’inquiètent – à juste titre – de la fiscalité trop lourde, on annonce la mise en place d’une nouvelle « taxe carbone ». Le gouvernement et plusieurs « experts » ont beau nous annoncer que ce ne sera pas un nouvel impôt, cette taxe qui serait introduite dès le budget 2014, impacterait directement le prix des carburants à la pompe. L’IREF et l’association Contribuables Associés s’étaient déjà mobilisés en lançant une pétition contre la taxe carbone qu’avait proposée le gouvernement Fillon en novembre 2009. Avec succès car elle fût censurée par le Conseil constitutionnel.
L’embellie économique inespérée ne doit pas faire oublier la très mauvaise santé de notre économie. Il ne faut pas oublier qu’il n’y aura pas de reprise « durable » sans faire des réformes économiques indispensables, en commençant par la libération fiscale et réglementaire des entreprises.
Quel est le point commun entre les socialistes Claude Bartolone, Pierre Moscovici, Jérôme Guedj, l’UMP Xavier Bertrand, le Vert Daniel Cohn-Bendit, les Front national Marine le Pen et Florian Philippot et la revue Marianne ? C’est l’antilibéralisme ! Tous ont trouvé le remède parfait à la situation économique désastreuse de la France : plus d’interventionnisme et moins de libertés économiques.
Fausses analyses, fausses promesses, fausses nouvelles, fausses mesures : nos gouvernants ont fui la réalité et la vérité et essayent de donner le change en occupant les médias. Mais ont-ils encore quelque crédibilité en matière d’économie et de fiscalité ?
Nos gouvernants se croient tout permis. Ils utilisent leur pouvoir législatif précaire pour nier les lois de la nature comme les lois de l’économie. La nature ?
La loi de la République a été utilisée pour asséner qu’il n’y avait plus ni homme ni femme, ni père ni mère. L’économie ? Un projet de loi de M. Hamon voudrait faire croire qu’il n’y a plus ni actionnaire ni salarié : application à l’entreprise du concept de « genre ».