Lors de son discours d’investiture, le 20 janvier dernier, Joe Biden avait bien fait appel à l’unité nationale. Il a cité Saint Augustin et invité à la prière pour les morts de la pandémie. « C’est un nouveau départ », a-t-il clamé, en demandant que les clivages politiques n’empêchent pas l’entente et le travail en commun. Toutefois, il a aussi soutenu qu’il fallait se rassembler autour d’un point de vue, le sien, porteur d’une vérité unique ! Pas d’ambiguïté donc. Ceux qui ne sont pas d’accord avec les démocrates « progressistes » ont forcément tort.
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La Commission européenne a lancé sa consultation publique sur une nouvelle taxe numérique. Cette initiative vise à garantir une taxation « plus équitable » de l’économie numérique tout en contribuant à la relance de l’économie européenne. A l’IREF, nous avons déjà attiré l’attention sur les dangers de la taxation et de la réglementation des GAFA. Une piqûre de rappel semble tout de même nécessaire.
Après une année De Gaulle qui se poursuit, 2021 s’affiche comme l’année Napoléon. Les mêmes valeurs se trouvent célébrées : unité et grandeur de la France, gloire et patriotisme, « masses de granit » déversées sur le pays, fin des troubles révolutionnaires et républicains. Nous continuons à vivre aujourd’hui avec l’héritage -Code civil et Ve République en premier lieu- de ces « grands hommes » que nous adorons tant.
Le 23 octobre dernier, une proposition de résolution relative au lancement d’un débat public sur la création d’un mécanisme de revenu universel appelé « socle citoyen » a été déposée à l’Assemblée nationale par un groupe d’une quarantaine de députés. En prenant comme prétexte la crise de la Covid-19, ces élus souhaitent « inventer un mécanisme de solidarité universel, qui assure à chacun un filet de sécurité et de quoi tenir pour rebondir en cas de choc. L’assurance que lui/elle et sa famille seront à l’abri quoiqu’il arrive. Un tel filet, automatique et universel, n’est pas seulement un moyen d’éradiquer la pauvreté qui touche près de 14 millions de Français, il est la seule réponse possible pour garantir la confiance de tous dans l’avenir et l’envie de prendre le risque de s’engager dans la société. » Ils suggèrent donc qu’un « socle citoyen » de 564 euros soit alloué à chaque Français à partir de 18 ans. Comment sera-t-il financé ? Selon les auteurs de la proposition, l’universalité de l’impôt (sans précision claire des taux appliqués) suffira à ce que ce revenu puisse être accordé à tout le monde.
Loi Séparatisme et Charte de l’islam de France : l’islam peut-il vivre à l’écart de la politique ?
Le projet de loi contre les séparatismes en cours d’examen depuis ce 18 janvier à l’Assemblée nationale a un objectif ambitieux et bienvenu. Son préambule observe à juste titre qu’« Un entrisme communautariste, insidieux mais puissant, gangrène lentement les fondements de notre société dans certains territoires. Cet entrisme est pour l’essentiel d’inspiration islamiste. Il est la manifestation d’un projet politique conscient, théorisé, politico religieux, dont l’ambition est de faire prévaloir des normes religieuses sur la loi commune que nous nous sommes librement donnée. Il enclenche une dynamique séparatiste qui vise à la division ». Fort de ce constat, il se propose de renforcer l’arsenal juridique nécessaire pour agir à l’encontre de ceux qui veulent déstabiliser notre pays par un travail de sape qui « concerne de multiples sphères : les quartiers, les services publics et notamment l’école, le tissu associatif, les structures d’exercice du culte. Il s’invite dans le débat public en détournant le sens des mots, des choses, des valeurs et de la mesure ». Le propos est courageux.
Selon l’INSEE, entre 2017 et 2019, les prix des logements anciens, en France ont cru de 3% par an. Les deux premiers trimestres de l’année 2020, avec la variable du Coronavirus n’ont pas échappé à une augmentation nette des prix immobiliers, 4,9% pour le trimestre 1 et 5,7% pour le trimestre 2. Ce dynamisme est porté par une offre de logements anciens inférieure à la demande. Mais le coût affiché d’un bien sur le marché ne rend pas compte de tous les frais qu’engendre l’achat d’un logement. L’Etat et les prélèvements obligatoires ne sont jamais loin. En effet, pour tout achat de logement, ancien ou neuf, les « frais de notaire » s’imposent dès la signature du contrat de vente, à destination de l’acquéreur. Derrière cette appellation générale, assez trompeuse se cache le fisc, toujours prompt à taxer dès que faire se peut.
Un restaurateur du Doubs est à l’origine d’une vraie rébellion anti-Covid. Stéphane Turillon a lancé son restaurant le 12 octobre 2020, après deux ans de travaux, un demi-million d’euros d’investissement et vingt-cinq ans de métier. Mais le second confinement a mis une fin brutale à ces efforts, et il a aujourd’hui perdu 400 000 euros. Il risque la faillite, la perte de son restaurant, de sa maison, de sa voiture. Ce père de trois enfants estime n’avoir plus rien à perdre. Il ouvrira donc le 1er février, et les réservations montrent que plusieurs milliers de Français sont prêts à soutenir les restaurateurs : son établissement est déjà complet pour le grand jour. D’autres sont aussi décidés à rouvrir, dans le respect du protocole sanitaire.
Dès le début de la pandémie, nous avons attiré l’attention sur les risques du confinement pour la situation économique et la santé de la population, particulièrement celle qui se trouve dans une position précaire. Malheureusement les effets néfastes sont en train de se concrétiser. Parmi les victimes, la jeunesse et les étudiants.
Au moment du changement d’administration à Washington, il est temps de faire un rapide bilan de la présidence Trump. Beaucoup a été dit et écrit, très rarement avec justesse. Dans leur très grande majorité, les journalistes, correspondants aux Etats-Unis ou experts se sont comportés plus comme des militants anti-Trump que comme des analystes neutres et lucides. Aucune présidence n’a déclenché autant les passions et les haines – même pas celles de Reagan ou de Bush fils. Nous l’avons déjà écrit, Trump lui-même a souvent fourni des verges pour se faire battre (surtout en fin de parcours) mais on ne peut pas lui imputer tous les mensonges et scénarios grotesques dont il a été accusé.
Les révolutionnaires ne désarment jamais parce qu’ils vivent de leurs combats et de leurs fantasmes. Quand ils ne peuvent pas se porter sur le terrain politique, ils investissent d’autres champs d’action. Depuis le marxiste italien Gramsci, ils ont compris que la conquête du pouvoir exigeait d’y préparer les esprits, notamment au travers d’une nouvelle emprise culturelle. Et c’est sans doute ce qui anime la fureur dévastatrice de toutes cultures qui sévit à travers le monde.