Les terres rares sont devenues des matières premières majeures pour les nouvelles technologies. Qu’il s’agisse des aimants, des composants pour les batteries ou pour les équipements médicaux, elles sont désormais essentielles à nos économies. Cependant, il faut tenir compte d’un problème politique actuel : la Chine contrôle la large majorité de leur production. Avec les tensions entre l’Occident et Pékin liées au durcissement du régime chinois, il est de plus en plus périlleux de laisser de tels éléments stratégiques entre les mains d’un adversaire géopolitique. La diversification de leur production doit devenir une priorité. D’autant que la France a le potentiel pour être un acteur majeur dans ce domaine grâce à son espace maritime.
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L’Etat français n’a pas toujours été un monstre bureaucratique et dépensier ! En 1928, la part des dépenses dans le PIB s’élevait à 18%. D’après François Facchini, économiste et professeur agrégé des universités, une rupture nette intervient en 1946 sous l’effet de plusieurs leviers, dont le constat que l’Etat doit agir en tant qu’assureur des risques que chaque citoyen affronte au cours de sa vie. Une volonté politique qui s’explique par les conséquences sociales de la Seconde Guerre mondiale. Autre levier, l’influence nouvelle et grandissante des communistes au Parlement (premier parti aux élections législatives de 1946 : 28.26% des voix).
L’année 1946 a aussi marqué une rupture dans l’organisation administrative de l’Etat. L’élargissement de ses prérogatives nécessitait une augmentation substantielle de ses effectifs. En ce sens, la loi du 19 octobre 1946 votée à l’instigation de Maurice Thorez a consacré le premier statut général de la fonction publique.
44 % de la hausse de la population française provient des immigrés. Le « grand remplacement » est-il réel ?
Dans Le camp des Saints, Jean Raspail a imaginé la submersion de la France par une vague migratoire énorme en provenance du delta du Gange. C’était en 1973. Plus tard, un autre écrivain, Renaud Camus, a forgé la théorie du « grand remplacement » de la population française (et européenne) par une population non européenne. Au-delà des exagérations et des théories complotistes, les dernières statistiques de l’INSEE confirment une arrivée massive d’immigrés non-européens et une fécondité nettement supérieure de des immigrés non européens déjà établis en France.
Gel dans les cultures : comment aider efficacement les viticulteurs et contrer des aléas climatiques devenus récurrents ?
Après une période de douceur avec des températures aux alentours de 20 ° fin mars, la France vient de connaître un des pires épisodes de gel de ces dernières années. C’est peut-être même l’une des pires catastrophes depuis des décennies pour l’agriculture française, comme le titre terre-net. De nombreuses cultures agricoles ont été touchées, notamment les arbres fruitiers et les vignes.
C’est une période difficile, mais qui a le mérite de poser des questions pour l’avenir de la filière viticole. Il devient nécessaire de réfléchir sur le système des dédommagements et des assurances, mais surtout sur les progrès techniques et les plants de vignes.
Contrairement aux idées reçues, les inégalités n’ont jamais été aussi réduites depuis 50 ans !
Lorsqu’il s’agit de parler d’inégalités, l’unanimité règne. Elles ne cesseraient de se creuser et pour les diminuer, il n’y a que deux solutions : augmenter l’impôt des riches et redistribuer encore plus. L’Etat est là pour compenser les écarts de revenus et répondre aux chiffres alarmistes lancés par les politiques, les médias ou les organisations non-gouvernementales comme Oxfam. L’étude attentive des donnés peut néanmoins fournir des informations différentes. C’est ce qu’a fait l’IREF plusieurs fois en attirant l’attention sur le caractère pernicieux des statistiques publiées par Thomas Piketty, pourtant reprises telles quelles par les journalistes. Et c’est ce que font ces jours-ci deux économistes, Phil Gramm et John Early qui, eux, décortiquent en détail les données officielles du Census Bureau, l’institut de statistiques américain. Leurs conclusions vont complètement à l’encontre du discours à la mode sur l’augmentation des inégalités.
Les causes du retard français dans le domaine de l’innovation pharmaceutique
Hébété par l’avancée du Covid-19 comme 81 ans plus tôt par la percée des troupes allemandes dans les Ardennes, le pays de Pasteur contemple son armée sanitaire en déroute. Une fois de plus, la ligne Maginot n’a pas tenu ses promesses, une fois de plus c’est la débâcle. Hôpitaux au bord de la rupture, vaccin français reporté aux calendes grecques, série de confinements-reconfinements jouant avec les nerfs de nos compatriotes : notre pays est le seul membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU à ne pas avoir de vaccin national, avec les conséquences en termes de souveraineté sanitaire que cela entraîne.
Il n’est pas opportun de faire le point ici sur les responsabilités de l’impréparation de notre système de santé, l’histoire s’en chargera. En revanche, le retard accumulé par notre pays dans le domaine de l’innovation pharmaceutique, la défaillance des financements publics de notre recherche et les faiblesses structurelles de la filière demeurent des éléments saillants que, comme souvent, la crise ne fait que révéler.
Depuis plus d’un an, le gouvernement se caractérise par ses difficultés à maîtriser chaque aspect de la crise, qu’il s’agisse des masques, des tests, des vaccins, et bientôt des autotests. Pareil constat semble moins surprenant lorsqu’on connait le nombre d’organismes qui prétendent à régler les problèmes. Et ceux qui les dirigent.
L’énergie fait partie de ces nombreux sujets pour lesquels les décisions de l’Union Européenne et de son institution phare, la Commission européenne, prennent le pas sur celles des États membres. Pourtant les arbitrages européens, en dépit de leurs conséquences, sont souvent bien moins médiatisés. C’est notamment le cas du projet de taxonomie verte qui vise à « déterminer et classifier les activités économiques qui peuvent être considérées comme durables sur le plan environnemental ».
Plus éclairés que leurs gouvernants, les Français veulent moins de dépenses publiques !
Selon nos responsables politiques, qu’ils soient au gouvernement ou dans l’opposition, les Français sont attachés à l’Etat-providence. Avec notre sécurité sociale monopolistique, notre système de santé que le monde entier nous envie, et notre école de la République, la structure de l’Etat français fait partie de notre modèle social national.
Pourtant, un sondage d’Ipsos publié par le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, démontre le contraire. Une large majorité des Français interrogés considère que la dette est un problème, et que, pour la diminuer, il est nécessaire de réduire les dépenses publiques.
Le Président américain a détaillé la deuxième partie de son grand plan de dépenses de début de mandat. Le premier volet (1900 milliards de dollars) était officiellement focalisé sur la relance post-covid, le second est censé concerner les infrastructures. S’il est adopté, son coût s’élèverait à près de 2250 milliards de dollars, ce qui porterait les dépenses totales à près de 4150 milliards de dollars. L’appellation « plan pour les infrastructures » est toutefois trompeuse car la grande majorité des dépenses n’a pas grand-chose à voir avec des investissements pour bâtir ou rénover les infrastructures américaines.