La démocratie a besoin de notre détermination. Elle n’est pas toujours bonne, mais nous savons que les tyrannies sont mauvaises. Ne les soutenons d’aucune manière. Ne leur donnons pas d’avantages préférentiels. Et faisons en sorte que notre démocratie puisse servir de modèle.
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Il y a un an ce mois-ci, Boris Johnson louait le libre-échange lors d’un discours à Greenwich. Son message principal était que, grâce au Brexit, le Royaume-Uni « réapparaissait enfin, après des décennies d’hibernation, comme un acteur du libre-échange mondial ». Douze mois plus tard, il convient de se demander si les actes ont suivi les paroles du Premier ministre. La période intermédiaire a été marquée par deux énormes chocs commerciaux : le Brexit, qui était prévisible, et la pandémie de Covid-19, qui ne l’était pas. À leur manière, ces deux événements ont démontré les difficultés pour le Royaume-Uni de tenir sa promesse d’être un champion du libre-échange.
Les entreprises doivent rembourser leurs dettes et l’Etat doit diminuer les charges et les impôts
Monsieur Bruno Le Maire devrait faire confiance aux professionnels habitués à régler le sort des entreprises en difficulté et diminuer les charges de toutes les entreprises sans choisir, pour que l’économie française reparte d’un pied compétitif et crée des emplois.
Les dépenses des États membres de la zone Euro sont régies depuis 1997 par le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) qui, étant inscrit dans les traités européens, les oblige à maintenir un budget excédentaire ou à l’équilibre sur le moyen terme. Depuis 2005, ils sont en théorie tenus de contenir leur déficit à moins de 3%, et leur endettement à moins de 60%, du PIB. Peu d’Etats l’ont respecté et la France est même l’un des plus mauvais élèves.
La situation des étrangers en France avant la crise. A quand une immigration choisie ?
Le 17 mars dernier, les autochtones de ce pays avaient le plaisir de découvrir que les réunions du syndicat étudiant UNEF leur étaient interdites, une obscure candidate aux régionales en Île-de-France [[NDLR : Audrey Pulvar]], d’un parti assez actif au siècle dernier, bonne pâte, précisant que ceux-ci pouvaient néanmoins s’y rendre, mais lui feraient le plaisir de se taire…
Dans la foulée, un sondage IFOP-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud-Radio nous indiquait que 70% de nos compatriotes pensaient qu’il ne suffisait pas d’être né en France pour être français et pour 66% qu’« on ne se sent[ait] plus chez soi comme avant ».
L’association Action Écologie, fondée en 2020, souhaite promouvoir une écologie responsable en combattant le monopole médiatique des « pseudo-écologistes » et en militant pour une réelle écologie responsable et soucieuse des paysages, des traditions, des libertés. Elle entend s’opposer farouchement aux thèses de l’écologisme et faire pression pour que les décideurs appliquent des propositions de bon sens. Elle exige notamment des bilans d’efficacité sur chaque mesure prise au nom de l’écologie par les responsables politiques en place, ce qui semble relever d’une transparence saine en démocratie.
Le mouvement vient de publier une étude sur le gouffre financier et le désastre écologique provoqué par les éoliennes. Par plusieurs points, elle démontre, chiffres à l’appui, que non seulement l’énergie éolienne n’est pas souhaitable pour la France, mais qu’elle est néfaste pour l’écologie et l’économie.
La pandémie laissera des traces ! A vrai dire, son impact est très disparate selon les pays, eu égard, notamment, à la solidité de leurs dépenses publiques respectives. Au sortir de la crise de 2008, nombre de pays étaient endettés mais beaucoup ont engagé des réformes pour y remédier. La France a attaqué la crise sanitaire avec des finances publiques dégradées, une dette qui atteignait 98,5% du PIB, et donc une marge de manœuvre bien plus réduite que bien des membres de l’OCDE.
Un décret précisant les nouvelles règles de l’assurance-chômage est paru il y a quelques jours. Certes, la crise pandémique a bousculé le calendrier, mais le sujet est sur la table depuis novembre 2019. Ces règles changent-elles de façon si importante qu’il ait fallu presque 18 mois pour les mettre au point ? Et vont-elles permettre d’économiser 3 à 4 milliards d’euros comme le souhaitait à l’origine le gouvernement ? Pour le savoir, penchons-nous sur le dernier rapport d’évaluation de l’Unedic. Mais avant cela, revenons au point de départ de novembre 2019.
Données sur l’opinion publique vis-à-vis des restrictions Covid dans les pays européens : où est passé l’amour pour la liberté des Français ?
Depuis un an, les gouvernements de la quasi-totalité des pays du monde ont pris des mesures contre la Covid. Bon nombre d’entre elles ont restreint les libertés individuelles et causé d’importants dégâts à l’économie comme à la santé mentale des populations. Mais qu’en pensent ces dernières ? Dans les pays occidentaux, l’opinion publique a une certaine influence sur les décisions politiques. « L’Eurobarometer », une compilation d’études et de sondages réalisés au sein des pays de l’UE, donne des indications intéressantes sur le « ressenti » des populations. Il en ressort une tendance française peu libérale qui s’oppose à celle des Polonais, par exemple. Cette différence de mentalité peut s’expliquer par le contexte interne des deux pays.
Les aides et subventions versées par le gouvernement aux uns et aux autres se multiplient en ordre dispersé. Beaucoup sont légitimes pour compenser les préjudices causés par les décisions gouvernementales. Mais certains en profitent de manière indue, par exemple des professionnels de la restauration déjà au bord de la faillite avant la Covid. Ils bénéficient du fonds de solidarité, font payer leur personnel en chômage partiel et empruntent en sachant qu’ils ne pourront pas rembourser. D’autres, qui ont démarré leur entreprise fin 2019, sont à la peine parce qu’ils ne peuvent pas donner de référence comparative sur les mêmes mois de 2019. Certains métiers sont indemnisés et d’autres non, selon les méandres bureaucratiques des nomenclatures gouvernementales.
Le quoi qu’il en coûte fait des émules dans les collectivités locales qui, à leur tour, dispensent sans compter l’argent des contribuables, comme cette ville de la métropole lyonnaise dont le conseil municipal de majorité Les Républicains a voté des crédits non négligeables (300 000€) pour subventionner à 50% les achats chez les commerçants de sa commune.