Niches fiscales, Economies budgétaires, Subprimes : à l’occasion de la rentrée, Maître Jean Philippe Delsol , administrateur de l’IREF, rouvre quelques dossiers un peu oubliés pendant les vacances.
Jean-Philippe Delsol
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Jean-Philippe Delsol
Docteur en droit et licencié ès lettres, Jean-Philippe Delsol est avocat au Barreau de Lyon spécialisé en droit des sociétés et fiscalité internationale. Fondateur du cabinet Delsol Avocats, il est Président de l’IREF. Auteur de plusieurs livres, dont « A quoi servent les riches », il est un interlocuteur privilégié des médias sur les sujets touchant à la fiscalité, au patrimoine et à l’entreprise. Autres ouvrages publiés : Au risque de la Liberté (FX de Guibert, 2007), Pourquoi je vais quitter la France (Tatamis, 2013), Anti-Piketty (libréchange, 2015), L’Injustice fiscale (Desclée de Brouwer, 2016), Eloge de l'inégalité (Manitoba/les belles lettres, 2019), Civilisation et libre arbitre, Desclée de Brouwer, 2022
Certainement, soutiennent Jean Philippe Delsol et Jacques Garello , administrateurs de l’IREF. Il suffit d’en finir avec l’arbitraire fiscal : plus personne ne cherchera à négocier avec Bercy.
Cet article de Jean-Philippe Delsol , administrateur de l’IREF, est paru dans le quotidien Le Figaro du 15 juillet 2010.
Pour sortir de la crise, faire des économies est une bonne chose, réformer le secteur public et diminuer ses dépenses est encore mieux. Mais faut-il aussi recourir à plus d’impôts ? Au vu de ce que font certains pays, Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, plaide au contraire pour une réduction de la pression fiscale .
Trois quarts des Français se prononcent en faveur du bon scolaire. Dans ce système, l’impôt collecté par l’Etat est remis aux familles au lieu de financer directement les établissements. Les parents ont un choix responsable et font jouer la concurrence. Il est prouvé qu’on fait ainsi un meilleur usage de l’argent public, et Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, explique pour quelles raisons.
Après les largesses inconsidérées des Etats pour abonder des économies vacillantes, il leur faut maintenant faire face à des déficits budgétaires non moins considérables. Ils avaient sans doute cru pouvoir échapper à ces contraintes purement financières, mais le marché leur a rappelé que personne ne peut emprunter sans se soucier de rembourser. Les gouvernements affaiblis et obligés de réduire leurs dépenses et de faire appel à l’impôt cherchent donc des boucs émissaires. Heureusement, il reste quelques contre exemples vertueux qui pourraient servir de modèle. Le point de Jean-Philippe Delsol.
Faillite des collectivités locales en France, aux Etats-Unis, au Japon. Faillite des Etats européens. Mais à quelque chose malheur est bon, c’est un peu partout le retour à la raison. A quand le tour de la France ? Pour Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, « impossible n’est pas français » : gardons l’espoir.
Pour organiser une protection sociale, il y a deux procédés : celui du fisc et celui de l’assurance. La couverture fiscale dissocie le paiement et le risque : ceux qui payent les impôts ne sont pas toujours ceux qui bénéficient de la couverture et reçoivent les prestations. Au contraire l’assurance établit un lien entre argent payé et argent reçu par l’assuré. La tendance est aujourd’hui de substituer le fisc à l’assurance. Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, dénonce cette erreur.
Médias et hommes politiques exacerbent tout ce que la France peut nourrir de jalousie, d’aigreur et d’égalitarisme. Notre pays est le dernier de l’Union européenne à conserver un impôt sur la fortune des personnes physiques. En France, on s’offusque que certains contribuables aient pu être remboursés de sommes qui ne sont pas à la mesure du porte monnaie quotidien de chacun. Cette traque à la richesse représente un enjeu qui n’est pas seulement financier, mais aussi économique, social, voire philosophique. Analyse de Jean-Philippe Delsol.
L’inflation fiscale atteint aujourd’hui la plupart des démocraties occidentales. La crise y est sans doute pour beaucoup. Mais de façon récurrente se pose aussi le problème de la gestion démocratique de la fiscalité. Une minorité de contribuables prise pour cible par la majorité des élus peut-elle se défendre ? A l’inverse pourquoi une minorité de contribuables peut-elle obtenir des privilèges fiscaux ?
Maître Jean Philippe Delsol se pose ces questions.