L’IREF a déjà fait mention des mauvais résultats de la France en matière de prélèvements obligatoires et dépenses publiques. Après l’élection de monsieur Macron, certains ont pensé qu’elle saurait rapidement…
Jean-Philippe Delsol
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Jean-Philippe Delsol
Docteur en droit et licencié ès lettres, Jean-Philippe Delsol est avocat au Barreau de Lyon spécialisé en droit des sociétés et fiscalité internationale. Fondateur du cabinet Delsol Avocats, il est Président de l’IREF. Auteur de plusieurs livres, dont « A quoi servent les riches », il est un interlocuteur privilégié des médias sur les sujets touchant à la fiscalité, au patrimoine et à l’entreprise. Autres ouvrages publiés : Au risque de la Liberté (FX de Guibert, 2007), Pourquoi je vais quitter la France (Tatamis, 2013), Anti-Piketty (libréchange, 2015), L’Injustice fiscale (Desclée de Brouwer, 2016), Eloge de l'inégalité (Manitoba/les belles lettres, 2019), Civilisation et libre arbitre, Desclée de Brouwer, 2022
Dans un florilège d’articles publiés au cours des dernières décennies, Pascal Salin nous offre sa rétrospective de l’histoire politique et économique française. Hélas il nous montre surtout que la droite française est souvent restée la plus bête du monde à se vouloir conservatrice des politiques étatistes léguées par les socialistes sans chercher à comprendre les vertus d’un « vrai » libéralisme.
Après les annonces électorales de grands projets, sont venues les désillusions. Depuis l’automne 2018, le gouvernement passe son temps à colmater les brèches qui s’ouvrent sur tous les fronts. Il s’y consacre d’autant plus que les groupes de pression ont tous compris que la revendication était un moyen efficace d’obtenir satisfaction.
Les émissions de gaz à effet de serre de l’Allemagne ont augmenté au cours de la dernière décennie
Une nouvelle série de mesures fiscales et de subventions prévoit des dépenses supplémentaires et une taxe sur le dioxyde de carbone dans certains secteurs. Les mesures proposées pourraient conduire à l’inefficacité économique.
La politique est un compromis entre l’imaginable et le réalisable, et la politique climatique allemande est un cas d’objectifs ambitieux freinés par la réalité. Les dernières tentatives de Berlin pour établir un équilibre se sont soldées par des complications et des contradictions.
Le 51e prix de la Banque de Suède en sciences économiques à la mémoire d’Alfred Nobel, dit prix Nobel d’économie, a été attribué le 14 octobre 2019 à Abhijit Banerjee et Esther Duflo, tous deux professeurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT), et à Michael Kremer, professeur à Harvard, pour « leur approche expérimentale visant à réduire la pauvreté dans le monde ».
Les islamistes et les partis de gauche manifestent contre l’islamophobie. Une droite pétitionne pour qu’Eric Zemmour puisse s’exprimer. Le voile fait débat et beaucoup voudraient l’interdire. : Les sectateurs de la PMA empêchent Sylviane Agacinski de prendre la parole à l’université de Bordeaux. Pendant ce temps des églises subissent des outrages : en France, 1063 actes contre des églises ont été perpétrés en 2018 dans une certaine indifférence tandis que le moindre préjudice à une mosquée suscite des cris d’orfraie de toutes parts. L’islamophobie recueille manifestement plus d’attention de part ou d’autre que la christianophobie.
A l’occasion du trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin, le Pew Research Center a publié une étude sur l’opinion publique en Europe. Elle révèle des tendances très intéressantes qui montrent que l’Europe centrale est la région du continent la plus optimiste concernant le capitalisme, l’économie de marché et la démocratie, là où la France est à la traîne. Ces informations parfois à contre-courant des discours actuels offrent une vision positive pour l’avenir du libéralisme en Europe.
Jean-Philippe Delsol publie un ouvrage sous le titre provocateur de « Eloge de l’Inégalité », aux Editions Manitoba/ Les Belles Lettres. Il sort aujourd’hui en librairie. Nous vous en livrons ci-dessous un extrait de l’introduction en espérant qu’il vous donnera l’envie d’acheter, de lire le livre dans son entier et de le mettre en toutes mains dans votre entourage.
Le président de la République s’inquiète des divisions des Français. Mais c’est l’Etat qui sous son impulsion contribue le premier à créer la méfiance de tous contre tous quand seule la restauration de la confiance pourrait apaiser la société. L’Etat est toujours plus intrusif et favorise la suspicion.
L’article 3 du projet de loi de finances pour 2020 prévoit que « Les dirigeants des entreprises dont le siège est situé en France et qui y réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à un milliard d’euros sont considérés comme exerçant en France leur activité professionnelle à titre principal … » Le chiffre d’affaires consolidé serait pris en compte et les dirigeants concernés s’entendraient « du président du conseil d’administration, du directeur général, des directeurs généraux délégués, du président du conseil de surveillance, du président et des membres du directoire, des gérants et des autres dirigeants ayant des fonctions analogues ».