La justice recherche le bien commun quand la morale veille au bien des personnes. Le juste attribue à chacun ce qui lui revient légitimement, il partage et départage. Le Bien donne sans compter, sans retour, librement. Le Bien est ce vers quoi chacun tend pour réaliser sa propre nature et en ce sens il est presque comme le but ultime de la justice qui a vocation de permettre aux hommes d’être libres de réaliser leurs fins. Mais quand le droit tend à confier à la collectivité le soin de dicter aux individus le Bien qu’ils doivent faire, la justice s’égare au risque de réduire la liberté des hommes qu’elle a mission de laisser prospérer.
Jean-Philippe Delsol
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Jean-Philippe Delsol
Docteur en droit et licencié ès lettres, Jean-Philippe Delsol est avocat au Barreau de Lyon spécialisé en droit des sociétés et fiscalité internationale. Fondateur du cabinet Delsol Avocats, il est Président de l’IREF. Auteur de plusieurs livres, dont « A quoi servent les riches », il est un interlocuteur privilégié des médias sur les sujets touchant à la fiscalité, au patrimoine et à l’entreprise. Autres ouvrages publiés : Au risque de la Liberté (FX de Guibert, 2007), Pourquoi je vais quitter la France (Tatamis, 2013), Anti-Piketty (libréchange, 2015), L’Injustice fiscale (Desclée de Brouwer, 2016), Eloge de l'inégalité (Manitoba/les belles lettres, 2019), Civilisation et libre arbitre, Desclée de Brouwer, 2022
Il ne peut y avoir de développement durable et fort qu’en conjuguant la liberté et l’état de droit. C’est parce qu’ils ne le font pas que beaucoup de pays peinent…
Le traitement réservé aux théories dissidentes laisse à penser que le “consensus” sur l’origine anthropique du réchauffement climatique doit plus à l’idéologie qu’à la science, souligne Jean-Philippe Delsol, avocat et président de l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF). Edito.
Annoncée le mercredi 11 août, l’institution d’un contrôle technique et périodique obligatoire des deux-roues de 50cm3 et plus a été « suspendue jusqu’à nouvel ordre » à la demande du…
Aux Antilles françaises, la situation sanitaire est catastrophique. Le virus se développe à vive allure en même temps que les morts et les cas graves. De nouveaux confinements sont imposés.…
Remettre en question la propriété sur quelques biens qu’il s’agisse est généralement le meilleur moyen d’en créer la pénurie. Le communisme l’a démontré partout et encore aujourd’hui à Cuba comme en Corée du Nord.
Désormais la Chine a plus de robots par habitant que la France. Selon le rapport 2020 de la Fédération internationale de la robotique la Chine a doublé sa densité de robots en deux ans et en avait, en 2019, 187 pour 10 000 employés contre 177 en France, 346 en Allemagne, 855 en Corée du Sud, et 918 à Singapour. L’Asie connait un développement intensif et accéléré de la robotisation et nous taillera des croupières si nous ne réagissons pas.
Emmanuel Macron a annoncé l’extension du pass sanitaire et l’obligation pour les soignants de se faire vacciner. Si la liberté suppose une absence de coercition, chaque liberté est limitée par celle d’autrui.
L’accord international pour une répartition des recettes fiscales tirées des 100 plus gros groupes mondiaux entre les pays de résidence des consommateurs vient à peine de faire l’objet d’un accord de principe de 130 pays, que l’Europe a fait savoir qu’elle ne renonçait pas à mettre en place, en sus, une taxe commune sur les services numériques. Ce projet de nouvelle taxe européenne aurait notamment vocation à obtenir des ressources pour rembourser l’emprunt contracté par l’Union européenne pour son plan de relance à plus de 800 milliards d’euros. Sous prétexte de justice, l’UE cherche de l’argent. Plus encore, c’est un enjeu de pouvoir. Car en levant une taxe européenne, elle ferait sauter le verrou qui réserve aujourd’hui la fiscalité à la compétence des nations et mettrait un coin dans la règle qui l’oblige jusqu’à présent à recueillir l’unanimité des Etats membres sur toute question fiscale.
Un accord européen a été noué fin juin pour arrêter l’enveloppe de la Politique agricole commune à 386 milliards d’euros sur sept ans, dont 270 milliards d’aides directes aux agriculteurs. Pour la France, la quote-part s’élève à 62 milliards d’euros. A raison de 25 % de l’ensemble des aides directes, leur versement est conditionné au respect de programmes environnementaux exigeants baptisés « écorégime ». En outre a été introduite une nouvelle notion dans la PAC, la « conditionnalité sociale », pour lier l’attribution des subsides européens au respect du droit du travail. Les agriculteurs européens se réjouissent de tant de crédits qui sont pourtant autant d’asservissement puisqu’ils ne recevront leurs aides que s’ils passent sous les fourches caudines de l’UE pour mettre en œuvre des pratiques agricoles qu’ils n’auront pas choisies.