Ca devait être un « vote garde-fou » afin de le contrôler, voire de provoquer la destitution (impeachment) du président Donald Trump. Celui qui, pour reprendre quelques titres aperçus dans les médias, «nous fait la guerre » et qui semblait « foutu » il y a seulement quelques jours, s’en sort plutôt bien, de ces élections. Il renforce indéniablement son emprise sur le Parti républicain, et les effets positifs de ses réformes économiques peuvent le réjouir. Cependant, il devra s’efforcer de comprendre ce que souhaite vraiment une partie de l’électorat américain qu’il n’a toujours pas vraiment conquis.
A noter que le jour des élections, le 6 novembre, sur Europe 1, le président Macron déclare qu’il faut se « protéger à l’égard de la Russie et de la Chine et même des Etats-Unis » ! Bizarre manière de mélanger la dictature chinoise et l’autocratie russe avec la démocratie américaine et, à quelques jours du 11 novembre, de remercier l’Amérique d’avoir sauvé la France plusieurs fois et de la protéger. L’obsession anti-américaine dans toute sa splendeur ! Les propos du président français ont été contestés, surtout par Trump, ce qui a immédiatement fait réagir le Journal du Dimanche, avec un énorme titre à la Une : « Pourquoi Trump nous menace ». Dans son numéro du 11 novembre, lors des commémorations et des hommages, y compris aux soldats américains morts aux côtés des Français. La Pravda n’aurait pas pu faire mieux !
Nicolas Lecaussin
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Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Nicolas Lecaussin participe au numéro de novembre de la prestigieuse Revue des deux mondes avec un article sur les réformes mises en place par le président Trump. Lire.
Nicolas Lecaussin participe (7 novembre) au débat organisé par RTS (Radio télé suisse) à propos des élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Ecoutez l’émission.
A la veille des élections de midterm l’économie américaine montre une extraordinaire santé et affiche des statistiques qu’on n’avait pas vues depuis des décennies. Les derniers chiffres concernant l’emploi, publiés fin octobre, le confirment. Plus de 250 000 emplois ont été créés le mois dernier, plus que prévu par les analystes. Le taux de chômage est à 3.7 %, un taux inédit depuis 49 ans et qui équivaut pratiquement au plein emploi. En même temps, le salaire horaire moyen a augmenté de 3.1 % par rapport à la même époque de l’année dernière, la plus forte hausse depuis 2009. Le salaire horaire moyen dans le privé a augmenté de 5 cents en octobre et se situe à 27.30 dollars. En France, le salaire horaire moyen dans le privé est à 18 euros brut.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié dans le quotidien l’Opinion du 31 octobre. Lire.
Pourquoi s’étonne-t-on encore du très fort sentiment anti-européen parmi les peuples de notre continent ? Quand on voit comment agissent ceux qui représentent Bruxelles, il y a de quoi s’interroger. La réaction des commissaires européens au Brexit par exemple est symptomatique. Les tractations s’éternisent, Michel Barnier étant – jusqu’à maintenant – inflexible, même sur une possibilité de « marché unique à la carte » qui, selon des économistes, aurait convenu aux deux parties. Bon ou mauvais, le Brexit a été voté par référendum, il faut l’accepter tant que les Anglais n’y renoncent pas eux-mêmes.
Le 25 septembre dernier, lorsque le président des Etats-Unis a affirmé que son administration a fait plus, en moins de deux ans, que n’importe quelle autre administration dans le passé, une partie de ceux qui étaient présents dans la salle de l’Assemblée générale de l’ONU a éclaté de rire. On peut ne pas être complètement d’accord avec ce qu’a dit Trump (même si plusieurs indicateurs économiques et boursiers vont plutôt dans son sens) mais il est très difficile d’avoir le même sens de l’humour que ces membres de l’ONU.
Jean-Philippe Delsol est l’invité (29 octobre) d‘Eric Brunet sur «RMC» pour débattre du statut des fonctionnaires.
En 2017, les prélèvements obligatoires en France ont dépassé la barre symbolique des 1 000 milliards €, soit plus de 45 % du PIB. En quinze ans, le volume des prélèvements obligatoires en France a augmenté de 50 % ! Et en 2018, la dépense publique va atteindre un nouveau record.
Un rapport parlementaire rendu public fin septembre et plusieurs déclarations du ministre Jean-Michel Blanquer ont provoqué pas mal d’agitation à l’Education nationale et suscité beaucoup de réactions dans les médias. Il s’agit de plusieurs pistes et propositions afin de mettre en place une évaluation des élèves, des enseignants et des établissements. A première vue, l’idée semble très séduisante dans un pays où l’on ne cesse de recenser les défauts de l’Education nationale. Sauf que derrière les bonnes intentions se cachent souvent les mauvaises solutions. Il existe déjà une évaluation régulière de notre système éducatif fait par des organismes internationaux dont le célèbre test Pisa.