N’en déplaise à Libération, le débat contradictoire et le pluralisme des idées sont à la base de la démocratie libérale. Il est un fait indéniable que les médias en France ne représentent absolument pas le vote ni les idées de la majorité des Français. Les subventions publiques aux médias aseptisent l’information et créent un paravent de neutralité aux idées de gauche. Cnews, ancien iTélé, a apporté une nouveauté au paysage audiovisuel et au débat public. Son existence gêne, dérange les apparatchiks médiatiques puisque la chaîne parle à une partie de la France et cela se ressent en termes d’audience.
Vincent Bolloré lorgne, depuis déjà quelque temps, la radio Europe 1. L’annonce d’émissions croisées entre Cnews et Europe 1 et celle du recrutement de nouveaux journalistes de droite ont déclenché un mouvement de grève et une vive opposition de la part des journalistes en poste. Les grévistes craignent que la radio ne devienne un média d’opinion. Mais quel est le mal à cela ? Europe 1 ne touche aucun subside public, la direction peut donc parfaitement décider de sa ligne éditoriale. Si certains journalistes ne sont pas en accord avec cette idée, rien ne les empêche de démissionner. Les radios « neutres » – comprenez de gauche – pullulant, ils n’auront aucune difficulté à retrouver un poste. Il faut reconnaître un mérite à M. Bolloré, celui d’apporter de la diversité et du pluralisme dans le paysage médiatique, même si on peut regretter le manque d’émissions faisant la part belle à l’économie et au libéralisme sur Cnews comme sur Europe 1.
2 commentaires
Europe 1 : le signe d’un plus grand pluralisme dans les médias français ?
Simone Weil avait raison. Les dégâts causés par Mitterrand ne sont pas principalement économiques (après tout Bérégovoy fut un bon ministre) mais comportementaux.
Comment expliquer autrement la partialité des journalistes et leur haine du pluralisme?
Tout ce qui n’est pas de leur chapelle est « nauséabond » et doit être interdit!
Mitterrand-Fillioud les fossoyeurs des radios libres de droite
Dès son installation à l’Élysée, TOUS LES MOYENS furent bon pour éliminer ces opposants au régime sans partage qui se mettait en place. Fillioud-Goebbels sinistre de la propagande y compris à l’aide de nervis chargés à coup de baramines de détruire les émetteurs, de coupures d’électricité, de contrôles fiscaux et URSSAF, de gardes à vue, d’intimidations, de violences envers les patrons et employés des stations, d’interdiction d’émettre sous tous les fallacieux prétextes imaginables . . . . ceci accompli (en à peine 3 mois) le condottiere proclama : grâce à moi les radios libres seront notre fierté et notre victoire, je décrète leur légalité à compter de cet instant !
Je précise que j’ai vécu cette époque, avec rage impuissante.