Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

anglais
Accueil » Les violences de la Ligue de défense noire africaine ? C’est grâce à vous !

Les violences de la Ligue de défense noire africaine ? C’est grâce à vous !

par
189 vues

La Ligue de défense noire africaine s’est encore une fois illustrée par l’agression d’agents publics en Normandie. Alors que sa dissolution est en cours, c’est l’occasion de rappeler que de nombreuses associations racialistes sont nourries d’argent public.

Ce week-end, des membres de la Ligue de défense noire africaine ont agressé sauvagement la mairie de Val-de-Reuil, dans l’Eure. Cette petite commune de Normandie a en effet été le théâtre de violents affrontements entre la communauté kurde et la communauté noire : une dispute entre deux enfants, l’un Kurde et l’autre Sénégalais, s’est transformée en bagarre d’une centaine d’adultes et s’est poursuivie tout au long de la semaine. La police municipale a été contrainte de reculer, impuissante, en usant de gaz lacrymogène ; ce n’est que l’arrivée de la BAC d’Evreux qui a permis de séparer les opposants. Le point d’orgue de ces affrontements urbains a été l’invasion de la mairie de Val-de-Reuil lors d’un mariage samedi 11 septembre. L’adjointe au maire raconte : « On a tenté de les empêcher d’entrer dans la salle du conseil, ils ont donc dégondé la porte de la salle du conseil qu’ils ont complètement arrachée. Ils ont pénétré dans la salle où le maire célébrait un mariage, les enfants se sont mis à hurler, (…) des femmes ont fait des malaises et se sont pratiquement évanouies sous nos yeux ». Le maire PS Marc-Antoine Jamet a ensuite été enfariné par les militants de la LDNA, et une élue, Fadilla Benemara, a été bousculée alors qu’elle tentait de les empêcher d’entrer.

Cette intrusion a suscité la réaction de nombreux élus, notamment du député LR Éric Ciotti, qui avait déjà dénoncé les violences de cette association. Deux jours après ces événements, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a demandé la dissolution de la Ligue de défense noire africaine car : « Les discours de cette structure raciste appellent à la haine et à la discrimination ». Cette décision est la bonne, même s’il est évident qu’elle arrive trop tard au vu des violences répétées de la LDNA, qui n’en n’était pas à son coup d’essai.

Un phénomène qui ne cesse de croître

Parmi ses actions illégales, on relève notamment une intrusion à la Sorbonne en mars 2019, entourée d’autres associations fédérées par le désormais bien connu Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN). Les militants ont mis fin à la représentation de la plus ancienne tragédie d’Eschyle, Les Suppliantes, à cause de la non moins connue « propagande afrophobe, colonialiste et raciste » occidentale. A grands coups de démonstrations de force et d’injures, les étudiants et les associations ont obligé les comédiens à quitter la scène.

Depuis cet événement en 2019, la culture woke n’a cessé de se répandre en France, dans les universités et dans les médias. Surfant sur cette vague, les mouvements indigénistes sont de plus en plus médiatisés et leur communauté grandit chaque jour sur les réseaux sociaux ; la LDNA compte ainsi presque 300 000 abonnés sur Facebook.

La manne publique nourrit les associations racialistes

Si ces associations fleurissent si aisément, c’est notamment grâce à l’argent public dont elles sont friandes. En 2012, le CRAN a par exemple reçu 35 000€ de subventions du ministère de l’Intérieur dans le but de promouvoir la diversité, ce qui est tout de même un comble pour une association raciste. Parmi les acteurs publics avec lesquels il collabore, on relève notamment la Commission nationale consultative des droits de l’homme et le Parlement européen en Belgique, deux structures alimentées par l’argent public, lequel bénéficie par ruissèlement aux associations suivantes : Diivineslgbqi+, Afro-Fem, le Collectif contre l’islamophobie en France, la Brigade anti-négrophobie et La Voix des Rroms ; toutes sont en effet partenaires du CRAN.

Le cas du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) est assez révélateur de l’idéologie que partagent ces associations. Le CCIF a été dissous par décret du 2 décembre 2020 au motif qu’il « doit être regardé comme provoquant à la haine, à la discrimination et à la violence en raison de l’origine, de l’appartenance à une ethnie, à une race ou à une religion déterminée et comme propageant des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence. (…) Le CCIF doit également être regardé comme se livrant, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, à des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger ». Le CCIF a également qualifié d’acte « islamophobe » une « manifestation contre le déplacement, à Lyon, de M. B, connu pour avoir justifié la lapidation des femmes en expliquant qu’il s’agissait d’une forme de purification ». Dans un communiqué du 3 décembre 2020, la Ligue des droits de l’Homme s’est dite « profondément inquiète de cette atteinte à l’état de droit ». Les contribuables apprécieront d’apprendre que la Ligue des droits de l’Homme a reçu 550 694€ de subventions rien qu’en 2019.

Il apparaît donc que ces associations survivent grâce à l’argent public, et que le Gouvernement se borne à courir après les mesures de répression lorsqu’une organisation racialiste commet des violences particulièrement médiatisées. Même si l’actuel président de la République veut « déconstruire notre propre histoire », l’idéologie racialiste ne doit pas être alimentée par le contribuable, mais bien combattue coûte que coûte dans cette guerre idéologique que nous menons sur notre propre sol.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

2 commentaires

Mesnil 23 septembre 2021 - 8:24

Les violences de la Ligue de défense noire africaine ? C’est grâce à vous !
Les alertes contre le discours et les actions de ces associations ont déjà été nombreuses mais en vain. En France, toute une frange de la population et des « intellectuels  » persiste à vouloir nier la réalité et ce, depuis plusieurs décennies et malgré l’évidence toujours plus criante. Mais, il faut dire que l’Europe avec ses prises de position ne fait qu’aggraver les choses. On se retrouve dans un pays où il n’y a presque plus de culture ni française ni commune mais une multitude de communautés qui se haïssent, pour l’instant encore à semi bas bruit mais pour combien de temps ?

Répondre
ELASTIC 23 septembre 2021 - 10:46

Les violences de la Ligue de défense noire africaine ? C’est grâce à vous !
Rendez moi mon pognon…!

Répondre