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L’Arcom va-t-elle enfin sanctionner l’absence de pluralisme dans l’audiovisuel public ?

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Le 13 février, le Conseil d’État avait ordonné à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) de mieux contrôler le pluralisme du secteur audiovisuel. Le décompte traditionnel du temps de parole des hommes politiques ne serait plus suffisant : il faudrait dorénavant aussi tenir compte de l’ensemble des participants, dont les chroniqueurs, animateurs et autres invités. La presse de gauche et d’extrême gauche avait bruyamment applaudi la décision qui condamnait CNews, une chaîne privée jugée trop proche de l’extrême droite. Nous avions alors prédit ici que la décision risquait plutôt de faire des dégâts dans l’audiovisuel public, au pluralisme évanescent. Nous y sommes.

L’Arcom a respecté le délai de six mois qui lui avait été imparti par la Haute juridiction administrative puisque son président a donné le 18 juillet une conférence de presse afin de définir les nouvelle règles du jeu. L’expression des courants de pensée et d’opinion ne devra pas être affectée par un « déséquilibre manifeste et durable ». Les chaînes d’information en continu feront l’objet d’un contrôle sur une période mensuelle et les autres médias sur une période de trois mois. Mettant fin aux polémiques, le président de l’Arcom a précisé que la liberté éditoriale serait respectée, si bien que les intervenants ne seront pas fichés par couleur politique comme beaucoup le craignaient, et c’est bien l’ensemble des médias, publics comme privés, qui sera concerné.

Il reste à savoir si l’Arcom fera convenablement son travail et si elle se penchera sur l’absence de pluralisme criant au sein des médias publics, à commencer par la chaîne d’information en continu Franceinfo et par France Inter. A tout le moins, elle a aujourd’hui toutes les cartes en main pour le faire. Mais il serait préférable, comme le demande l’IREF, de privatiser l’audiovisuel public français, l’un des principaux responsables du « formatage » socialiste des esprits dans notre pays.

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8 commentaires

Oncpicsou 22 juillet 2024 - 8:29 am

Difficile, il faudrait mettre au chômage pratiquement plus de la moitié des journalistes (propagandistes?)!

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Vantorre 22 juillet 2024 - 8:49 am

LFI une honte à la France. Ma
Gouille et compagnie appel à la haine ect Nous allons droit dans le Mur.

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Marsaudon 22 juillet 2024 - 9:33 am

formatage “socialiste “: vous êtes modeste….

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Mathieu Réau 22 juillet 2024 - 4:08 pm

Je ne m’attends pas à ce que l’Arcom fasse sérieusement son travail, puisque comme je l’ai déjà dit (dans des commentaires que la modération de ce site n’a peut-être pas laissé paraître, ceci dit), être de gauche, ce n’est pas faire de la politique.
Les membres de l’Arcom font sans doute très sérieusement partie de ces gens qui pensent que matraquer le public avec la nécessité de lutter contre le changement climatique, la richesse que nous apporte l’immigration ou la promotion du féminisme militant, jusque dans ses variations extrémistes pro-LGBT, ne constitue qu’un rappel des évidences parfaitement apolitique.
Et à ce titre, je suis obligé une fois encore de souligner, puisque vous ne le faites toujours pas, que ce que nous appelons ainsi « manque de pluralisme » mais qu’eux appellent tout simplement « humanité et progrès » ne domine pas seulement les médias publics. Vous avez la chaîne TMC appartenant au groupe privé Bouygues qui n’est pas spécialement connue pour son pluralisme, vous avez les rédactions de BFM, une chaîne de télévision privée, qui sont descendues dans la rue pour manifester contre « l’avènement du fascisme à nos portes » au lendemain du premier tour des législatives anticipées, vous avez la presse, entièrement privée et presqu’unanimement de gauche : le problème ne vient pas de l’État, il vient de la société civile, et plus précisément de la sociologie dont est extraite la grande majorité des journalistes. S’il n’y a que les emplois publics que ces gens occupent qui vous intéresse, vous êtes condamnés à ne rien changer au « formatage socialiste » que vous semblez pourtant déplorer. Mais à quoi bon déplorer les conséquences si l’on détourne volontaire les yeux des causes ?…

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COZ HUBERT 29 juillet 2024 - 6:23 pm

J’écoute assez régulièrement France Info. Au mois de juin, les émissions les débats ….. étaient nettement en faveur des 2 blocs Macron-Attal et NFP. Mais entre les 2 tours des législatives se fut 1 déchaînement sans précédent, séances de tirs à la mitraillette contre le RN. ( je ne suis pas spécialement en faveur du RN, mais l’égalité entre les candidats est la base de la démocratie ; surtout qd on est payé par les impôts ).
*** ce n’était plus des journalistes mais des militants politiques !!!
Ce sera sanctionné quand ?

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COZ HUBERT 29 juillet 2024 - 6:33 pm

J’ai retenu le nom d’une journaliste particulièrement pro-NFP et anti-RN sur France Info entre le 1 er et le 7 juillet , et je me permets de citer son nom : Agathe Lambret . La pire de toute la bande , un vrai scandale , faut lui apprendre ce qu’est le journalisme car elle ne sait pas.
Elle est facilement reconnaissable avec sa voix nasillarde .

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Roven 13 novembre 2024 - 9:56 am

Nous sommes en principe dans un pays où la liberté est inscrite sur tous les frontons : celle de l’information diversifiée est essentielle, il faut donc soit supprimer les services de la propagande (audiovisuel public) et de la censure (ARCOM), soit s’agenouiller devant le régime autocratique qui se met en place depuis le référendum de 2005…

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louis 18 novembre 2024 - 9:06 am

sanctionner l’absence … ça va pas non ? vous voulez que des gens comme macron se passe de son meilleur support de propagande ? complotiste !

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