Il n’a pas fallu longtemps à Cyril Hanouna pour être distingué par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Recruté par Europe 1, le présentateur a animé durant deux semaines l’émission « On marche sur la tête » l’après-midi autour des élections législatives. Or, l’Arcom a mis en demeure la chaîne de radio pour manque de mesure et d’honnêteté, du fait de son tropisme en faveur de l’extrême droite et en défaveur de l’extrême gauche.
Le trublion de l’audiovisuel a rappelé qu’il n’était pas responsable du fait que certains hommes politiques de gauche refusent systématiquement ses invitations. Il s’est offusqué de l’avertissement en relevant la malhonnêteté intellectuelle de France Inter et notamment de l’émission animée par Charline Vanhoenacker, « Le Grand dimanche soir ».
Effectivement, si l’Arcom a une quelconque légitimité, on s’attend à ce qu’elle exerce son pouvoir de contrôle (on ne dit plus censure…) de manière aussi impartiale que possible. Il semble pourtant que le service public (ou prétendument tel) ne soit guère concerné par les fulminations de l’autorité.
En effet, à la suite du licenciement de l’humoriste Guillaume Meurice, spécialiste en gynécologie israélienne, l’émission Le Grand dimanche soir a connu la démission de plusieurs de ses chroniqueurs. Sa responsable a annoncé le 23 juin la dernière émission.
On regrettera avec L’Humanité (23 juin 2024) le départ de Charline Vanhoenacker qui distillait des idées d’extrême gauche à la pelle sans intervention aucune de l’Arcom. « Le bruit des bottes, ça ne leur suffit pas (aux grands patrons), ils proposent un petit coup de cirage par-dessus. C’est ce qu’en Bourse on appelle l’indice « FAF 40 » », s’exclamait-elle récemment par renvoi au mot argotique désignant l’argent.
Que cette dame soit proche, très proche de la gauche de la gauche est son problème ; qu’elle distille son idéologie avec des intervenants choisis sur le service public en appelant ouvertement à voter pour le Nouveau Front populaire est autrement problématique et qu’elle l’ait fait sans avertissement de la part de l’Arcom est stupéfiant.
Une politique de deux poids, deux mesures scandaleuse et justement dénoncée par Cyril Hanouna.
Vivement la privatisation du service public de l’audiovisuel, préconisée depuis longtemps par l’Iref !
9 commentaires
Pour tout ces gens ,peut importe que l’on disent du bien ou du mal d’eux.Ce qui compte c’est de passer dans les médias,voir leurs têtes,alors plus c’est gros plus ça marche.On se croirait en 1936 époque ou on adulait Staline en france.Mélanchon est leur maître à penser
il est temps que tout cela change et vite avant que les virus s’adaptent
Cela s’appelle : le privilège rouge !
Cyril Hanouna est impartial, il n’évite n’importe quel politicien et il donne la réalité des informations et c’est ce que j’apprecie Contrairement aux chaînes publiques où les journalistes ne sont pas neutres, il suffit de les voir interviewer le RN par rapport aux autres partis et là l’Arcom ne dit rien.
Mr Hanouna continuez à nous informer tél que vous le faites.
J’avoue ne pas beaucoup aimer M Hanouna, mais je suis un peu stupéfait que l’arcom ne dise rien sur les chaînes publiques dont la dépendance gauchiste est avérée
Pour plus de précision : « FAF40 » désigne en langage islamo-Gauchiste les patrons du CAC40 qui pourraient ne pas voter pas Poutou et qui sont donc factuellemnt catalogués à l’extrême-droite.
Les patrons du CAC 40 ont créé des emplois par contre les * branl….* l’ARCOM ., aucun et ils sont nourris avec le fric de la Droite qu’ils vilipendent !!!
Ne vous avais-je pas dit, monsieur Feldman, lorsque vous vous gaussiez de ce que la décision du Conseil d’État d’obliger (sans expliquer comment) l’ARCOM à venir étiqueter les chroniqueurs et décompter leurs temps de parole faisait tout-à -coup paniquer les médias de gauche que ceux-ci n’avaient aucune raison de s’inquiéter (ni, vous, de vous gausser) puisque la gauche triche ?
D’ailleurs, il faut que vous compreniez bien qu’être de gauche, dans l’Occident qui est le nôtre (non, pas juste la France…), ce n’est pas faire de la politique : c’est faire progresser l’Humanité. La parole émise par la gauche n’a donc pas à être décomptée, et ne le sera jamais. Elle doit au contraire se répandre partout, dans les journaux, à la télévision, dans les films, dans les jeux vidéo, sur Internet, dans les manuels scolaires… Ceux qui s’y opposent sont contre le progrès humain, donc contre l’Humanité, donc doivent se taire.
Mais, bien sûr, vous nous ressortez la solution magique de la privatisation du service public de l’audiovisuel qui, certes, épargnerait aux Français de financer par leurs impôts une chaîne qui ne tient pas compte de l’ensemble des opinions du pays… mais ce sera encore et toujours la gauche, ultra-majoritaire dans tous les médias, fussent-ils privés, et jusqu’au sein de nos institutions qui se donnera le droit de distinguer ce qui est politique, polémique et donc inexcusable de ce qui relève de la seule évidence, de la vérité absolue et de la révélation transcendantale.
C’est toute une sociologie globalement acquise à toutes les idées de gauche qui est en cause : elle sévit autant dans le public que dans le privé, avec les mêmes désastreuses conséquences. Les grands médias ne sont pas publics aux États-Unis ; il n’y a pour autant qu’une seule chaîne de télévision reconnue comme conservatrice dans leur paysage audiovisuel. Elle est constamment décriée, sans parler de ceux qui la regardent (« A basket of deplorable », ça ne vous dit rien ?). Et n’oublions pas les géants de l’Internet, ces champions qui vous font tant rêver, à l’IREF, et qui sont tous unanimement de gauche, d’une gauche résolument totalitaire… et tout à fait privés.
Il faut être tolérant avec les dames devenue médiatiques par le plus peur des hasards,, fussent-elles un peu stupides ou totalement de mauvaise foi.