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Le vrai coût du progressisme

Emmanuel Rechberg, Wandrille de Guerpel

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L’un est journaliste économique, l’autre est spécialiste des questions de société. Leur livre est une enquête sur le financement des associations, médias, ONG et autres institutions qui promeuvent le gauchisme et le progressisme. Il est question de l’association SOS Racisme comme de France Télévisions, du Haut Conseil à l’égalité et des politiques de la ville. Les auteurs traitent de tout ce qui leur paraît constituer des réservoirs d’idées progressistes, qu’ils ont répartis en trois familles. La première, ce sont les groupes de pression progressistes ; elle comprend des milliers d’associations subventionnées. Ils ont estimé que les villes de plus de 30 000 et 100 000 habitants leur allouent 1.2 milliard d’euros par an. L’Etat leur verse environ 340 millions d’euros. La deuxième famille, ce sont des structures et des organisations dont la mission a été dévoyée. On y retrouve les syndicats (180 millions d’euros de subventions et 1.8 milliard d’aides indirectes correspondant aux 50 000 « mises à disposition »), les médias publics et plus généralement la presse, très subventionnée, ainsi que des dizaines d’organismes publics et parapublics dont le rôle est de défendre les « minorités » et de promouvoir les idées de gauche. Leur coût s’élèverait à 80 Mds d’euros.

Enfin, les deux auteurs ont identifié un troisième regroupement, qui coûterait plus de 440 milliards d’euros par an et qu’ils ont bizarrement appelé… « libéral libertaire ». Le lecteur s’y perd. C’est un fourre-tout où sont mentionnés des partis politiques, des aides à la ville et à l’immigration, des subventions aux mosquées et aux associations musulmanes… Quels sont les liens avec le libéralisme, qui est anti-communautariste ? Les deux journalistes ne le disent pas. Ils mentionnent aussi des donateurs privés qui financent des organisations progressistes. Pourquoi pas, mais quel est le rapport avec le sujet ? Chacun, fortuné ou pas, fait ce qu’ils veut de son argent, dans la sphère privée.

Cet essai est utile, mais seulement lorsqu’il donne des chiffres et des exemples concrets.

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