Il y a exactement un an, l’IREF se réjouissait de l’introduction de la concurrence sur la ligne de TGV Paris-Lyon. Trenitalia est devenu ainsi le premier opérateur à concurrencer la SNCF sur sa ligne à grande vitesse la plus rentable. On connaît aujourd’hui les premiers résultats de cette ouverture à la concurrence (demandée par l’Europe, ne l’oublions pas). Selon la plateforme de réservation Trainline, on constate une augmentation de 172% de billets réservés sur la liaison Paris-Lyon dont +42% pour les TGV et +90% pour les trains Ouigo, preuve que la perte du monopole de la SNCF ne signifie pas perte de clients ! Il y aussi une augmentation de 291% du nombre de billets réservés sur la liaison Paris-Milan, qui profite à Trenitalia. La plateforme a comparé le prix des billets vendus pour les trajets Paris-Lyon et Paris-Milan (aller-retour) entre le 4 septembre et le 3 décembre 2022, par rapport à la même période en 2021 et en 2019 (pour un adulte standard). Les tarifs Paris-Lyon sont en baisse de 8% par rapport à l’année dernière (passant de 46 euros en 2021 à 42 euros en 2022) et surtout en chute de 40% par rapport à 2019 (pré covid). Précisément, le transporteur italien est moins cher en moyenne que l’entreprise publique française avec 40 euros pour un Paris-Lyon contre 57 euros en TGV.
Dans le même temps, sur les lignes sans concurrence, « les prix ont augmenté si l’on compare le dernier trimestre 2022 à la même période en 2021 », selon Trainline : Paris-Bordeaux (+6%), Paris-Montpellier (+8%), Paris-Lille (+14%). Grâce à la concurrence, les Français peuvent voyager moins cher et dans de meilleures conditions. Il ne reste plus qu’à introduire cette concurrence sur toutes les lignes et privatiser la SNCF pour la rendre compétitive et ainsi alléger l’énorme facture du contribuable.
4 commentaires
OK avec vous à 200%
Petit commentaire : Avec la SNCF je ne suis qu’un usager, avec Trenitalia je suis devenu un client ! C’est toute la différence.
En effet, c’est une différence et de taille, il me paraît urgent que les cheminots cessent de se prendre pour des seigneurs qui n’invoquent le fameux « service public » que lorsque cela les arrange, pour le reste ils n’hésitent jamais à laisser les « usagers » sur le quai quand leur prend l’envie de faire grève.
Privatisation d’urgence ! Les fonctionnaires dépendent de l’état, ils disposent de leurs salaires, primes et retraites garantis à vie. Dès lors, il faut supprimer le droit de grève pour tous les fonctionnaires.
Imaginez une telle situation dans le secteur privé ?
Pour Noël, de nombreux français ne pourront pas rejoindre leurs familles ! Une honte.
Ils méritent le licenciement sur le champs.
Mais que font les français ???
Des loques.